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: 235 actus.
Apem va fermer l’usine de claviers de Qwertec à Evreux
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La perte de son principal client en claviers pour téléphones portables, -en l’occurrence Alcatel qui assurait la moitié de son chiffre d’affaires-, va conduire Qwertec, filiale du groupe Apem à fermer son usine d’Evreux à la fin de l’année, révèle le quotidien Les Echos. Implanté exactement à Angerville-la-Campagne, le site emploie 70 personnes.
Qwertec, fondée en 1991, est victime des délocalisations massives des grands fabricants de téléphonie mobile qui ont peu à peu quitté l’Hexagone. Qwertec est depuis 1999 une filiale du groupe français Apem qui figure parmi les premiers fabricants mondiaux d’interrupteurs et de claviers professionnels. Le chiffre d’affaires d’Apem a atteint 62,9 millions d’euros en 2002 en baisse de 13,5% par rapport à 2001. A périmètre comparable cette diminution a été de 15,7%.
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Internet haut débit : 63 millions d’abonnés fin 2002
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L’UIT, l’Union internationale des télécommunications, a publié mardi à Genève, un rapport sur la haut débit dans le monde qui montre que le nombre de clients aux services Internet à large bande a progressé de 72% en 2002, à 63 millions d’abonnés. Stimulé par la demande des particuliers davantage que par celle des entreprises, le haut débit (ADSL, câble, etc) était ainsi présent chez environ 10% des internautes. Mais en Corée, 94% des internautes ont une connexion à haut débit, assure l’UIT. La Corée du Sud est en effet en pourcentage de la population le premier pays mondial pour le haut débit avec 21 clients pour 100 habitants, devant Hong Kong (15% de la population) et le Canada (11%). Avec 2,4% de la population convertie au haut débit, la France figure en 24e position. |
Toshiba remet en cause son modèle économique dans les PC
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Prémonitoire, VIPress.net annonçait hier que les fabricants américains de PC portables creusaient l’écart avec leurs concurrents japonais. Toshiba a eu tôt fait d’en tirer les conclusions en dévoilant un changement de stratégie dans les micro-ordinateurs pour mieux résister à la guerre des prix et sortir du rouge. Le fabricant japonais anticipe en effet une perte nette globale de 25 milliards de yens (environ 190 M€) pour son premier semestre fiscal, contre une prévision initiale de 15 milliards de yens, en raison des difficultés de son activité micro-ordinateurs.
Naguère champion incontestable des PC portables, Toshiba doit subir aujourd’hui les coups de butoir des Américains et de leurs sous-traitants taïwanais. Le fabricant japonais vient donc d’annoncer 500 suppressions de postes dans la division, mais surtout une réduction de 30% du nombre de cartes-mères utilisées dans ses différents modèles et de 20% du nombre de composants à intégrer.
Par ailleurs, Toshiba va renforcer ses moyens de production en Chine et aux Philippines au détriment du Japon. En Chine, sa capacité de production mensuelle va passer de 70 000 à 120 000 pièces ; aux Philippines de 180 000 à 200 000 unités. Les PC configurés à la demande pour le marché occidental ne seront plus assemblés dans les usines de Toshiba en Allemagne et aux Etats-Unis, mais expédiés directement d’Asie. Enfin le recours à des sous-traitants externes devrait d’ici 6 mois concerner 30% de la production totale de PC de Toshiba contre 20% actuellement.
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Une mission d’étude sur le haut débit par courants porteurs
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Lors du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), qui s’est tenu début septembre, le Premier ministre a confié au ministère chargé de l'Industrie le soin de lancer une étude sur les courants porteurs en ligne comme ce fut le cas il y a deux ans sur le déploiement de fibres optiques sur les lignes électriques.
« Les courants porteurs en ligne (CPL), qui offrent la possibilité de transmettre des données à haut débit et de téléphoner par le biais du réseau de distribution électrique basse tension et depuis peu, moyenne tension, suscitent de grands espoirs, tout comme les réseaux à l'intérieur des bâtiments », souligne le communiqué des pouvoirs publics.
Le gouvernement souhaite que soit expertisée et techniquement testée la possibilité de recourir au support qu'offre le courant porteur en ligne basse tension pour relier des zones non desservies par un service d'accès à l'Internet haut débit.
Afin de préciser les modalités juridiques, techniques, économiques et financières d'une telle opération, une mission spécifique va être créée afin d'étudier les conditions favorisant le développement de réseaux de desserte grâce aux CPL en zone rurale.
Rappelons que les pouvoirs publics ont lancé au début de l’été un appel à projets, doté d’un budget de 4,5 millions d’euros sur trois ans, pour étudier les technologies alternatives (Wi-Fi, courants porteurs, satellite, etc.) susceptibles d’apporter le haut débit dans les zones non desservies par la boucle téléphonique locale.
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Le budget de la défense progresse de 9,2% pour les équipements
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Dans le contexte actuel de morosité budgétaire, les militaires français (et leurs fournisseurs) peuvent se montrer satisfaits de l’enveloppe qui leur est proposée pour l’année 2004. Les dépenses en équipements de défense devraient en effet progressé en euros constants de 9,2%, à 14,9 milliards d’euros. Ce budget respecte ainsi la loi de programmation militaire et poursuit l’effort entrepris cette année (+11,2% par rapport à 2002).
Sur ce total, 2,9 milliards iront à l’entretien des équipements (+11%), tant la disponibilité des matériels laisse à désirer. 6,9 milliards d’euros d’autorisations de programmes sont prévues au budget (voir la liste des projets concernés sur www.defense.gouv.fr). Les crédits de paiement progressent, pour leur part, de 9,5%, à 5,77 milliards (l’avion de combat Rafale et le missile M51 représentent les plus gros postes de dépenses). A noter la mise en orbite des satellites d’observation Hélios II et de communication Syracuse III. Enfin, le ministère de la défense souligne que 1,2 milliard d’euros sera consacré à la recherche. |
16,7 millions de produits grand public avec disque dur en 2003 ?
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Le disque dur est de moins en moins réservé à l’informatique. En témoigne l’étude de marché que vient de publier In-Stat/MDR. Le stockage de vidéo ou d’autres contenus multimédia n’est en effet plus l’apanage des PC, mais également des décodeurs, des enregistreurs de DVD, consoles de jeux et autres appareils portables. Ainsi, In-Stat estime que 16,7 millions d’appareils d’électronique de loisirs intégreront un disque dur cette année contre seulement 9,3 millions en 2002. Certes, le marché du grand public ne représentera encore que 7% du marché total des disques durs ; mais la mayonnaise prend. Dans le futur, le disque dur pourrait devenir monnaie courante dans les PDA, téléviseurs ou caméscopes.
Le marché des disques durs pour l’électronique de loisirs devrait ainsi progresser en moyenne de 56,7% par an entre 2002 et 2007. Quant au format, les disques de 3,5 pouces représentent aujourd’hui 92% de ce marché, en raison de leur coût imbattable ; mais les formats plus petits (2,5 pouces ; 1,8 pouce et 1 pouce) devraient monter en puissance.
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