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Défense : 5 actus.
Commandes semestrielles en hausse chez Thales
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Thales a publié hier des résultats semestriels fortement impactés par la prise en compte financière de la charge de ses engagements sur les retraites, notamment pour l’ancien personnel de Racal de Grande-Bretagne (comme quoi, la retraite par capitalisation n’a pas que des avantages). Ainsi, le résultat net du groupe d’électronique professionnel est-il tombé à 37 millions d’euros, en baisse de 58% par rapport aux six premiers mois de 2002. Son chiffre d’affaires consolidé recule, quant à lui, de 8,5%, à 4557 millions d’euros. Mais à taux de change et périmètre comparable, la baisse n’est que de 3,5%.
Plus instructif pour l’avenir est l’analyse des prises de commandes. Globalement, elles progressent de 1%, à 4452 M€, permettant à Thales d’afficher un book-to-bill proche de l’unité. Mieux, à périmètre et taux de change comparables, elles progressent de 8%.
L’embellie vaut surtout pour le pôle Défense (+24%, à 2600 M€). Les prises de commandes du pôle Aéronautique reculent en effet de 22%, à 664 M€, tandis que celles du pôle civil IT&S sont stables à périmètre identique (+1%, à 1109 M€).
Pour l’ensemble de l’année, Thales prévoit une amélioration limitée de son CA et de son résultat d’exploitation. La bonne tenue de ses activités Défense est en effet contrecarrée par l’environnement économique défavorable d’une partie de ses activités civiles.
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Le budget de la défense progresse de 9,2% pour les équipements
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Dans le contexte actuel de morosité budgétaire, les militaires français (et leurs fournisseurs) peuvent se montrer satisfaits de l’enveloppe qui leur est proposée pour l’année 2004. Les dépenses en équipements de défense devraient en effet progressé en euros constants de 9,2%, à 14,9 milliards d’euros. Ce budget respecte ainsi la loi de programmation militaire et poursuit l’effort entrepris cette année (+11,2% par rapport à 2002).
Sur ce total, 2,9 milliards iront à l’entretien des équipements (+11%), tant la disponibilité des matériels laisse à désirer. 6,9 milliards d’euros d’autorisations de programmes sont prévues au budget (voir la liste des projets concernés sur www.defense.gouv.fr). Les crédits de paiement progressent, pour leur part, de 9,5%, à 5,77 milliards (l’avion de combat Rafale et le missile M51 représentent les plus gros postes de dépenses). A noter la mise en orbite des satellites d’observation Hélios II et de communication Syracuse III. Enfin, le ministère de la défense souligne que 1,2 milliard d’euros sera consacré à la recherche. |
Mirage 2000 N : gros contrat pour Dassault, MBDA et Thales
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La DGA, Délégation générale à l’armement , a notifié jeudi à Dassault Aviation, MBDA et Thales Optronique, le contrat de réalisation du standard « K3 » des Mirage 200 N de l’armée de l’air française. Ce nouveau standard fournira à l’avion de combat la capacité d'embarquer le missile nucléaire ASMPA – successeur de l'actuel ASMP – et de mettre en œuvre un pod de reconnaissance de nouvelle génération, nommé «Reco NG». Le contrat comprend le développement du standard, la transformation des avions Mirage 2000 N et la mise en place des moyens de soutien. Les trois industriels co-traitants choisis sont Dassault Aviation pour la fabrication de l'avion, MBDA France, titulaire du contrat de réalisation du missile ASMPA, et Thales Optronique à qui est confié le contrat de réalisation de la «nacelle» Reco NG. Le montant du contrat pourrait s’élever à 140 millions d’euros. |
70 M€ de contrat pour Thales Raytheon
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La DGA, délégation générale pour l'armement, a notifié à Thales Raytheon Systems la réalisation d'un démonstrateur de radar M3R – un radar «mobile, modulaire et multifonctions» – pour un montant de 70 M€. La technologie M3R servira au développement des futurs radars de défense aérienne élargie à antenne active. Ils permettront de détecter, poursuivre et désigner à des systèmes d'interception (batteries de missiles) des cibles aériennes classiques telles que les avions ou drones, mais aussi les missiles balistiques. La réalisation de ce démonstrateur était prévue par la loi de programmation militaire 2003-2008. Le radar M3R sera opérationnel en 2010. |
Contrat de 96 M€ pour Sagem
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Sagem fournira le système de navigation du sous-marin SNLE « Le Terrible ». Le groupe français a signé récemment, avec son client DCN, ce contrat d'une valeur globale de 96 millions d'euros. Ce système de navigation, qui contribue notamment à la précision de tir au but des missiles stratégiques M51 et à la discrétion du sous-marin en plongée, mettra en oeuvre une architecture globale, utilisant entre autre des gyromètres laser en production chez Sagem. |
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