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Europe : 38 actus.
Le marché mondial des semiconducteurs a crû de 4% en août

Semiconducteurs>Monde>Europe>Conjoncture
30-09-2003 10:36:43 :
Les statistiques de ventes publiées hier par la SIA, l’association des fabricants américains des semiconducteurs, confirment la reprise du marché mondial des circuits intégrés. Mieux, l’Europe n’est plus tenue à l’écart de cette embellie, comme en témoignent les chiffres fournis par l’EECA et ESIA, les organisations professionnelles européennes des industries de l’ensemble des composants et des seuls semiconducteurs.
En août, les ventes mondiales de semiconducteurs ont en effet atteint 13,42 milliards de dollars. Ce montant marque un hausse de 4% par rapport à juillet et de 12,5% par rapport à août 2002. Sur les huit premiers mois de l’année, le marché mondial des SC a ainsi progressé de 12,4% par rapport à la même période de 2002. La SIA met en avant la santé retrouvée du marché du PC : les ventes de microprocesseurs et de Drams ont crû respectivement de 7,8% et de 11% par rapport à juillet. De leur côté, les ventes de circuits dédiés pour l’électronique grand public et les mémoires flash ont progressé séquentiellement de 5,3% et de 6,9%. Quant aux ventes de DSP, elles ont augmenté de 4,7%.
Le marché européen prend part à ces bonnes nouvelles : exprimées en euros, les ventes d’août (2244 M€) ont progressé de 5% par rapport à celles de juillet. Toutefois, les variations monétaires dessinent un portrait moins glorieux sur un an. Les ventes d’août sont en effet inférieures de 1,1% à celles d’août 2002 et sur les huit premiers mois de l’année, la consommation européenne reste en retrait de 5,7% par rapport à la même période de l’an dernier. Exprimées en dollars, les ventes de semiconducteurs en août ont crû séquentiellement de 1,6% au Japon, de 6,4% dans la zone Asie-Pacifique et de 2,5% en Amérique du Nord.

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L’Europe planifie l’abandon de la diffusion en analogique

Grand public>Europe>Politique
23-09-2003 10:53:50 :
L’Europe se mêle de tout. Pour preuve, la Commission européenne vient d’adopter hier une communication sur le passage au numérique. Ce texte constitue un guide pour aider les États membres dans le passage à la radiodiffusion et la télévision numérique, puis finalement de l'abandon de la transmission analogique, tout en voulant respecter les préoccupations du consommateur. Beau programme !

« Nous n'envisageons pas de mesures contraignantes, comme une date unique pour l'abandon de la télévision analogique dans l'ensemble de l'UE ou forcer les consommateurs à acheter des téléviseurs numériques », a souligné Erkki Liikanen, commissaire européen chargé des entreprises et de la société de l’information. « Étant donné que les progrès en matière de télévision numérique varient considérablement entre les États membres, le taux de pénétration dans les foyers allant de 3 % à 40 %, une politique unique au niveau de l'UE serait inadéquate. Mais nous voulons veiller à ce que les politiques nationales de migration donnent aux consommateurs des incitations pour passer volontairement à la télévision numérique.»

Le plan d'action eEurope 2005 invite les États membres à publier, d'ici à la fin de 2003, leurs plans en matière de passage au numérique, y compris une éventuelle date pour l'abandon de la télévision analogique. « Les consommateurs disposeront ainsi d'informations suffisantes pour se familiariser avec toutes les possibilités des nouveaux services de télévision numérique et pour acquérir l'équipement nécessaire », souligne Erkki Liikanen.

Bruxelles ouvre également le débat sur les possibilités de réutilisation du spectre récupéré après l'abandon de la radiodiffusion analogique. « Sur ce point, les avis des acteurs de l'industrie divergent et il sera important d'établir une approche qui tienne compte à la fois du potentiel économique de la libération de spectre et d'autres objectifs d'intérêt public », conclut le commissaire.

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Alstom sauvé ! … mais avec des commandes en chute de 25%

Industriel>France>Europe>Restructurations>Résultats financiers>Politique
23-09-2003 10:55:04 :
Les dirigeants d’Alstom ne doivent finalement pas être si mécontents des remontrances de la Commission européenne, même si l’intransigeance de Mario Monti, en charge de la concurrence, a failli faire capoter le plan de sauvetage du groupe. Le plan de refinancement d’Alstom a en effet été augmenté, passant de 2,8 à 3,2 milliards d’euros. Le renforcement des fonds propres du groupe va s’élever à 1,2 milliard d’euros, réparti entre 900 millions par émission d’obligations remboursables en actions et 300 M€ d’augmentation de capital souscrite par l’Etat, du moins si Bruxelles l’y autorise. S’y ajoutent 500 M€ d’obligations à long terme et 1500 M€ de prêts.

Pour autant, Alstom n’est pas tiré d’affaire. Tout d’abord parce que la publicité autour de ce feuilleton politico-financier a nui à la crédibilité du conglomérat face à ses clients. Les prises de commandes du groupe industriel ont en effet chuté de 25%, à 7 milliards d’euros, lors de son premier semestre fiscal (avril à fin septembre) par rapport à il y a un an. Partant, Alstom précise que sa marge opérationnelle devrait à peine dépasser 1% de son chiffre d’affaires pour une perte nette d’environ 500 millions d’euros.

Le p-dg du groupe a par ailleurs prévenu que la restructuration de l’entreprise risquait d’être douloureuse, avec son lot de suppressions d’emplois à la clé (déjà 5000 suppressions de postes en Europe avaient été programmées avant l’été). Quant à la vente de l’activité Transmission & Distribution à Areva, elle devrait être finalisée prochainement pour 950 millions d’euros. Ce désengagement portera à 2,5 milliards d’euros le total des cessions conclues depuis un an. D’autres actifs à céder devraient porter ce total à 2,7 milliards d’euros, indique Alstom dans le communiqué qu’il a publié hier soir.

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Infineon investit lourdement en Chine

Semiconducteurs>Europe>Chine>Investissements
18-09-2003 11:32:38 :
Ulrich Schumacher, p-dg d’Infineon a inauguré hier, à Shanghaï, les nouveaux locaux de la direction générale du groupe en Chine. Tout un symbole, tant les perspectives offertes par le marché chinois semblent mirifiques. Ce quartier général, qui abritera également un centre de développement de logiciels, devrait employer une centaine de personnes. Mais là n’est pas l’essentiel : en cinq ans, Infineon a pour objectif de doubler sa part de marché en Chine pour la porter à 10%. Or, selon iSuppli, le marché chinois des semiconducteurs devrait tripler en quatre ans pour atteindre plus de 80 milliards de dollars en 2007.

Pour parvenir à ses fins, Infineon devra y mettre les moyens. Le communiqué officiel du groupe ne mentionne aucune indication sur les investissements à venir. Mais selon les différents organes de presse présents à l’inauguration, le fabricant de semiconducteurs aurait été plus prolixe sur place. Associé à Smic pour la fabrication de mémoires, Infineon pourrait investir avec le fondeur chinois 1,2 milliard de dollars sur plusieurs années dans une « fab 300mm ». En mars dernier, le fabricant allemand annonçait en effet qu’il allait transférer sa technologie de production 0,11 µm et son expertise en production sur tranches de 300 mm à son sous-traitant chinois. En retour, Infineon disposerait d’une capacité de production mensuelle dédiée de 15 000 tranches de 300 mm chez Smic, à laquelle il faut ajouter 20 000 tranches de 200 mm de diamètre.

Cet été, Infineon avait également dévoilé d’ambitieux projets dans l’assemblage en Chine. Le 28 juillet, il annonçait en effet la création d’une société commune d’assemblage et de test à 80 km de Shanghai dont il détiendra 72,5% du capital (le solde sera aux mains des autorités chinoises). Au cours des dix prochaines années, 1 milliard de dollars devrait être investi dans cette usine capable de traiter 1 milliard de boîtiers par an. L’usine entrera en production de volume début 2005 et pourrait employer à terme 1000 personnes. Cet investissement entre dans le cadre du plan d’Infineon de capturer 40% du marché chinois des mémoires.

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Plus que cinq jours pour sauver Alstom

Industriel>France>Europe>Politique
18-09-2003 11:33:41 :
La commission européenne a rejeté hier le plan de sauvetage d’Alstom et a lancé un ultimatum aux pouvoirs publics français pour proposer une solution alternative d’ici au 22 septembre. Dans un communiqué peu chaleureux, la Commission souligne une « dernière chance pour la France avant de faire face à une injonction de suspension ». De son côté, le ministère des finances a répliqué par une déclaration moins belliqueuse, indiquant « qu’il poursuivra ses négociations avec le souci de trouver une solution qui permette de sauver une grande entreprise européenne et ses emplois ».

Que reproche Bruxelles au plan de sauvetage d’Alstom ? Pour qui n’est pas familier du dialecte bruxellois, difficile d’y voir clair. En fait, la Commission interdit à la France de « mettre à exécution des mesures qui impliqueront automatiquement et de manière irréversible une participation de l’Etat aux fonds propres du groupe Alstom sans approbation préalable de la Commission selon les règes en matière d’aides d’Etat ». Autrement dit, Bruxelles a voulu sanctionner le passage en force du gouvernement français. Rappelons que plan de sauvetage d’Alstom, dévoilé début août pour éviter le dépôt de bilan d’un groupe industriel qui emploie 26 000 salariés en France, prévoyait une prise de participation de l’Etat à hauteur de 31,5%, grâce à un injection de 300 M€, pour un plan de refinancement total de 3,5 milliards, plus ou moins cautionné par les pouvoirs publics.

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Hitachi enrôle un Turc pour assembler ses téléviseurs plasma

Grand public>Europe>Japon>Accords
15-09-2003 11:28:55 :
Ce week-end, le Nihon Keizai Shimbun a révélé un projet de réaménagement de la stratégie d’Hitachi concernant la production à l’étranger de ses téléviseurs à écran plasma. Actuellement, Hitachi réalise lui-même l’assemblage de ces téléviseurs à partir d’écrans fournis par Fujitsu Hitachi Plasma Display. Mais le Japonais aurait décidé de confier cette tâche à des partenaires étrangers. Ainsi, pour le marché européen, Hitachi va externaliser sa production de téléviseurs plasma à un fabricant turc de produits bruns, dont le nom n’a pas été révélé. Le Japonais ambitionne de vendre 50 000 récepteurs de ce type cette année sur le Vieux Continent.

En Chine, Hitachi va également s’appuyer sur un partenaire local, avec l’objectif d’écouler 5000 téléviseurs plasma. Pour le marché américain (30 000 unités escomptées), Hitachi fera appel à une filiale au Mexique. Au total, y compris au Japon, Hitachi compte vendre 200 000 téléviseurs à écran plasma d’ici à la fin de son exercice fiscal annuel.

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