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Services de fonderie : le Chinois SMIC lève 630 millions de dollars
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Le Chinois Semiconductor Manufacturing International Corporation, plus connu sous son diminutif explicite de SMIC, aimerait bien être l’égal de TSMC et UMC, les deux premiers fondeurs mondiaux. Il en est encore loin. Mais le fondeur Chinois, qui possède déjà un carnet de bal prestigieux (Infineon, Toshiba, Fujitsu ou encore Elpida comptent parmi ses clients partenaires), vient tout de même encore de lever 630 millions de dollars.
Un apport obtenu auprès de ses actionnaires existants et de nouvelles sociétés d’investissement. Cet argent servira à augmenter les capacités de production du fondeur sur tranches de 200 mm de diamètre à Shanghaï et de préparer la construction d’une « fab » 300 mm, en projet avec Infineon.
Selon l’agence Dow Jones, SMIC dispose actuellement d’une capacité de production de 40 000 tranches de 200 mm par mois. A l’étude également : une introduction sur les Bourses de New York et de Hong Kong qui permettrait au fabricant chinois de semiconducteurs de lever encore 750 millions de dollars. |
LG Electronics double sa production d’écrans plasma
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Le Coréen LG Electronics a décidé de pousser les feux de son activité écrans plasma. La semaine dernière, il a inauguré à Kumi, dans le centre de la Corée, une seconde ligne de fabrication portant à 65 000 écrans sa capacité de production mensuelle, contre 30 000 auparavant. LG aura investi 135 milliards de wons (plus de 100 millions d’euros) pour atteindre cette cadence ; mais le Coréen est déjà prêt à remettre au pot pour construire une troisième ligne de production. Son objectif est de conquérir 25% du marché des écrans plasma en 2005, à la faveur d’une 3e ligne capable de produire 75 000 écrans par mois. Actuellement, sa part de marché se situe plutôt à 18%, précise-t-il dans un communiqué. Par ailleurs, selon Reuters, LG pourrait investir plus de 210 M$ dans Zenith Electronics, le fabricant américain de produits bruns, dont il avait pris le contrôle il y a quelques années. |
3500 M$ de perte annuelle pour Solectron
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Le sous-traitant américain Solectron finit mieux l’année qu’il ne l’a commencée. Lors de son dernier trimestre fiscal, l’Américain enregistre en effet une perte nette de 179 millions de dollars (-34M$ hors restructurations et charges exceptionnelles), fortement réduite par rapport au déficit de 2,6 milliards du dernier trimestre de l’exercice précédent. A 2,8 milliards de dollars, son CA trimestriel pro forma est quasi-stable par rapport aux facturations de l’an dernier. Mike Cannon, p-dg de Solectron, note avec soulagement que la demande se raffermit et souligne déjà un progrès de 5% par rapport aux facturations du trimestre précédent. Pour le trimestre en cours, il s’attend à un CA compris entre 2,7 et 3,1 milliards de dollars, tout en restant encore dans le rouge. L’ensemble de l’exercice 2004 devrait se solder par une hausse d’activité de 10% à 15% et une sortie du rouge (hors charges exceptionnelles) lors du dernier trimestre de l’année fiscale.
Sur l’ensemble de l’année fiscale qui vient de s’achever, les résultats de Solectron sont loin d’être acceptables. Son chiffre d’affaires a reculé, passant de 12,3 milliards de dollars à 11,7 milliards. Et la perte nette du groupe s’est aggravée, grimpant à 3,5 milliards de dollars contre 3,1 milliards, un an plus tôt. Côté clients, l’Europe ne représente plus que 17% du chiffre d’affaires de Solectron (contre 17,5%, un an plus tôt), loin derrière l’Asie (34,2%) et l’Amérique du Nord (39,7%). Il est vrai que les trois premiers clients du groupe sont toujours HP (12,3% du CA total), Nortel (11,9%) et Cisco (11,4%). L’informatique et les télécoms représentent encore plus de 80% des débouchés du sous-traitant.
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Toshiba et Samsung créent une JV dans le stockage optique
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Samsung a décidément une passion pour les groupes japonais : à l’heure où il négocie une alliance avec Sony dans les écrans plats, le Coréen en profite pour créer une société commune avec Toshiba. Ensemble, les deux entreprises vont créer une joint venture qui rassemblera leurs activités de sous-systèmes de stockage optique par CD (lecteurs CD-Rom, DVD-Rom, etc). La co-entreprise sera détenue à 51% par Toshiba et à 49% par Samsung.
Pour les deux partenaires, cette alliance se justifie par l’érosion des prix qui ne peut être compensée que par de plus grands volumes. Sur le marché des dispositifs de stockage optique , les tendances sont à la miniaturisation, à l’augmentation des vitesses de lecture et à la transition vers des lecteurs-enregistreurs de DVD. Le chiffre d’affaires de la co-entreprise devrait être de 200 milliards de yens (1,56 milliard d’euros). Selon la presse nippone, elle se situerait ainsi d’emblée au deuxième rang mondial avec environ 20% du marché.
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Le p-dg de Motorola démissionne
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Ce week-end, l’Américain Motorola (27,3 milliards de dollars en 2002) a perdu son p-dg. Christopher Galvin, président et CEO du groupe de télécommunications et de semiconducteurs depuis 1997, a remis sa démission pour divergences avec le conseil d’administration sur la stratégie à adopter. M. Galvin, petit-fils du fondateur du groupe, ne fait pas état de ces divergences ; mais certains analystes présupposent qu’il pourrait s’agir de l’activité semiconducteurs du groupe, qu’il a toujours souhaiter conserver dans le périmètre d’activités de Motorola. Son successeur pourrait ainsi avoir comme mission d’éclater le groupe pour valoriser au mieux d’un côté les équipements télécoms et de l’autre les composants ; mais rien n’est sûr.
Dans un communiqué de presse, Motorola indique que sous la présidence de M. Galvin, le groupe a procédé à 19 milliards de dollars d’acquisitions et à 7 milliards de cessions. Entré chez Motorola en 1967, M. Galvin, 53 ans, restera en poste jusqu’ à la désignation de son successeur. Certains avancent le nom de Mike Zafirovski, l’actuel numéro 2 du groupe.
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Plus que cinq jours pour sauver Alstom
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La commission européenne a rejeté hier le plan de sauvetage d’Alstom et a lancé un ultimatum aux pouvoirs publics français pour proposer une solution alternative d’ici au 22 septembre. Dans un communiqué peu chaleureux, la Commission souligne une « dernière chance pour la France avant de faire face à une injonction de suspension ». De son côté, le ministère des finances a répliqué par une déclaration moins belliqueuse, indiquant « qu’il poursuivra ses négociations avec le souci de trouver une solution qui permette de sauver une grande entreprise européenne et ses emplois ».
Que reproche Bruxelles au plan de sauvetage d’Alstom ? Pour qui n’est pas familier du dialecte bruxellois, difficile d’y voir clair. En fait, la Commission interdit à la France de « mettre à exécution des mesures qui impliqueront automatiquement et de manière irréversible une participation de l’Etat aux fonds propres du groupe Alstom sans approbation préalable de la Commission selon les règes en matière d’aides d’Etat ». Autrement dit, Bruxelles a voulu sanctionner le passage en force du gouvernement français. Rappelons que plan de sauvetage d’Alstom, dévoilé début août pour éviter le dépôt de bilan d’un groupe industriel qui emploie 26 000 salariés en France, prévoyait une prise de participation de l’Etat à hauteur de 31,5%, grâce à un injection de 300 M€, pour un plan de refinancement total de 3,5 milliards, plus ou moins cautionné par les pouvoirs publics.
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