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   VIPress.Hebdo du 1er octobre 2003
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Capteurs d’images : le CCD n’a pas capitulé face à l’imageur Cmos

Semiconducteurs>Microsystèmes/Opto>Monde>Etude de marché
02-10-2003 10:07:39 :
Il y a quelques mois encore, il était de bon ton d’affirmer que le capteur CCD allait être balayé par l’imageur Cmos, offrant certes une qualité d’image moindre, mais beaucoup moins cher à produire, parce qu’il reprend les technologies classiques du semiconducteur. D’autant que l’intégration de modules de capture d’images dans les radiotéléphones ne plaidait pas pour une grande résolution des clichés obtenus. Aujourd’hui, les prévisionnistes mangent leur chapeau. « La mort du CCD a été beaucoup exagérée », reconnaît une étude d’In-Stat/MDR, qui affirme au contraire que les capteurs CCD dominent les imageurs Cmos tant en volume qu’en chiffre d’affaires. Globalement, In-Stat évalue à 8,2% par an l’érosion des prix des capteurs d’images, dont le marché mondial devrait progresser de 28,1% par an en volume jusqu’en 2007. Le marché des imageurs Cmos devrait toutefois croître deux fois plus vite que celui des CCD.

Strategies Unlimited va dans le même sens que son confrère. Son étude prévoit que le marché des capteurs d’images passera de 2,6 milliards de dollars cette année, à 4 milliards en 2007. Le prévisionniste estime qu’il faudra plus de temps que prévu pour que l’imageur Cmos supplante le CCD, même dans les radiotéléphones. Contrairement à In-Stat, Strategies Unlimited estime que les prix des imageurs resteront stables. Il a identifié une quarantaine de fournisseurs dans le monde : les adeptes du CCD, dont les principaux acteurs sont Japonais (Sony, Matsushita, Sharp), ainsi que les tenants du capteur Cmos. Ces derniers sont fabricants de semiconducteurs ou fondeurs (Agilent, TSMC, UMC, STMicroelectronics, etc.). L’étude estime que 33% de la production des capteurs Cmos est actuellement réalisée par des fondeurs.

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FCI se redresse et divise ses pertes par quatre

Composants passifs>France>Résultats financiers
01-10-2003 10:33:26 :
Hier, Areva a publié ses résultats semestriels. Ils marquent un net progrès pour la filiale connectique du groupe nucléaire. FCI a certes enregistré un chiffre d’affaires semestriel de 689 millions d’euros, en baisse de 15,3% par rapport aux six premiers mois de 2002, mais à périmètre et taux de change constant, les ventes se sont stabilisées (-1%).
La perte d’exploitation de la branche connectique d’Areva a été fortement réduite passant de – 95 M€ à –62 M€. Ce déficit s’explique en grande partie par les coûts des mesures de restructuration qui ont continué d’alourdir les comptes au 1er semestre. Avant coût de restructuration, la perte d’exploitation n’a été en effet que de -18 M€ contre –77M€ au 1er semestre 2003. Si l’on exclut l’activité connectique pour le militaire, l’aéronautique et l’industriel, revendue fin avril à des investisseurs sous le nom de Souriau, et hors coûts de restructuration, FCI affiche même un résultat d’exploitation positif de 0,8 M€ au 2e trimestre, contre une perte de 16,7 millions d’euros pour les trois premiers mois de 2003.
Poursuivant son programme de réduction des coûts, FCI devrait afficher un résultat d’exploitation positif au second semestre, hors coûts de restructuration.

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Epcos va fermer son usine de ferrites de Lormont

Composants passifs>France>Restructurations
30-09-2003 10:37:24 :
Le fabricant de composants passifs Epcos va fermer son usine de Lormont, près de Bordeaux, qui emploie 115 personnes dans la production de ferrites, annoncent ce matin Les Echos et Le Figaro. La production du site sera transférée en République Tchèque ou une partie des activités de Lormont avait déjà été transférée. L’arrêt de l’usine bordelaise par l’ancienne filiale passifs de Siemens et Matsushita (chacun d’eux possède encore 25% du capital d’Epcos) n’est pas vraiment une surprise. Au terme du dernier exercice fiscal (clos en septembre 2002), l’activité ferrites d’Epcos avait chuté de 52%, à 75 millions d’euros sur un chiffre d’affaires total de 1,3 milliard d’euros. Le fabricant allemand, qui avait déjà transféré sa production de ferrites de Munich vers la république tchèque, parachève aujourd’hui le dispositif. Gerhard Pegam, p-dg d’Epcos annonçait en effet il y a un an que la « relocalisation des activités de production d’Epcos » devait être achevée à 100% fin septembre. On en prend la voie. Le site de Lormont, qui a employé jusqu’à 300 personnes, va arrêter la production de ferrites dès le premier semestre 2004, condamnant 90 emplois. Puis les 25 derniers salariés travailleront dans l’unité de poudre du site jusqu’à sa fermeture à la mi-2005.

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L’Etat modifie les règles du soutien à l’innovation

France>Recherche et développement>Politique
29-09-2003 11:08:15 :
Le Projet de Loi de Finances pour 2004 marque plusieurs inflexions par rapport au passé dans la politique des pouvoirs publics en matière de soutien à l’innovation. Concernant le soutien à la recherche industrielle tout d’abord (près de 500 M€ en ajoutant les fonds gérés par l’Anvar), le choix entre subvention et avance remboursable ne dépendra plus de la ligne budgétaire sur laquelle les crédits figurent mais de la nature du projet à financer suivant qu’il se situe très en amont (subvention) ou proche du marché (avance remboursable).
La seconde mesure concerne la décentralisation du programme Atout d’aide aux PME. Ce programme d’aide à l’électronisation des produits, dotés de 9 M€ d’autorisations de programme et de 10,5 M€ de crédits de paiement en 2004, verra sa gestion exercée par les conseils régionaux.
Une troisième mesure concerne la réforme du Crédit Impôt Recherche, réclamée notamment par notre profession. Jusqu’à la fin de l’année 2003, ce crédit d’impôt représentait 50% de l’accroissement des dépenses de R&D entre une année donnée et une période de référence. Autant dire qu’il ne servait à rien dans les périodes de crise où les entreprises ont plutôt tendance à couper dans leurs dépenses de R&D. A partir de l’an prochain, ce crédit d’impôt sera égal à 45% de l’accroissement des dépenses et à 5% des dépenses de l’année écoulée. De plus, le plafond par entreprise a été relevé de 30%, à 8M€. Ces mesures n’ont l’air de rien, mais, selon le dossier du ministère de l’industrie, elles font grimper la note de 500 à 850 M€.
Si l’on ajoute les mesures décidées en faveur de la création d’entreprises nouvelles (exonération de charges sociales sur les personnels de R&D pendant 8 ans, etc), le gouvernement assure que près de 1,5 milliard d’euros sera ainsi consacré à l’innovation l’an prochain. L’industrie électronique en verra-t-elle la couleur ? Selon notre confrère Electronique International Hebdo, les aides à la R&D industrielle en électronique (environ 200 M€) devraient être amputées de 30% cette année, affectant notamment le RNRT et le financement français du programme Eureka. A surveiller.

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Le marché mondial de la CAO se réveille sauf en Europe

CAO>Monde>Conjoncture>Etude de marché
26-09-2003 10:51:50 :
Au deuxième trimestre, le marché mondial de la CAO électronique a confirmé les prémisses de reprise détectés sur les trois premiers mois de l’année (voir notre édition du 8 juillet dernier). Le marché mondial de la CAO a en effet atteint 946 millions de dollars d’avril à fin juin, soit une hausse de 8% par rapport au deuxième trimestre 2002. C’est la première fois depuis le quatrième trimestre 2001 que le marché trimestriel de la CAO dépasse sa valeur de l’année précédente, souligne le consortium EDA, qui publie ces statistiques.
Toutes les régions du monde ne sont malheureusement pas logées à la même enseigne. Le marché européen décroche, avec une baisse de 11% des ventes trimestrielles de CAO en Europe de l’Ouest par rapport à il y a un an, à 190 M$. L’Europe de l’Ouest ne représente ainsi plus que 18% du marché mondial. Autant dire que les travaux de conception suivent la voie des délocalisations jusqu’alors cantonnées aux fabrications.
Toutes les autres régions du monde sont en progrès. Avec 501 M$ de facturations, l’Amérique du Nord est quasi-stable et représente 53% du marché mondial de la CAO. Le Japon progresse, quant à lui, de 61% sur un an, à 183 M$, représentant ainsi 19% de la conception mondiale. Le reste du monde (10% du marché) progresse de 27%, à 73 M$.
Par type de produits, les ventes d’outils d’ingénierie assistée par ordinateur (CAE) ont crû de 4% par rapport au 2e trimestre 2002, à 457 M$ ; celles de logiciels de conception physique et de vérification des circuits intégrés ont atteint 285 M$ (+6%). Pour les circuits imprimés et les modules multipuces, les ventes d’outils de CAO ont progressé de 17% sur un an, à 85 M$. Pour les blocs d’IP, le marché a plus que doublé pour atteindre 57 M$.

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Flextronics se voit infliger 934 M$ de dommages et intérêts

Sous traitance>Etats Unis
25-09-2003 10:24:30 :
Un conseil : n’abusez pas de votre taille pour imposer vos dictats à vos petits clients ! D’abord, ce n’est pas très éthique ; ensuite, cela peut vous coûter fort cher. Du moins aux Etats-Unis. Flextronics, numéro un mondial de la sous-traitance, vient de l’apprendre à ses dépens. La justice californienne vient de rendre un verdict particulièrement sévère dans un procès qui l’opposait à Beckman Coulter, un « petit » donneur d’ordres spécialisé dans le matériel médical.
Flextronics se voit en effet infliger 934 millions de dollars de dommages et intérêts pour avoir forcé Beckman à payer au prix fort des composants, circuits dont le sous-traitant aurait eu besoin pour honorer un gros contrat avec Motorola, selon le plaignant. Le litige porte sur une somme ridicule (un contrat de 2,2 M$ selon Flextronics) en regard de l’amende de près de 1 milliard de dollars. Mais Beckman a su faire jouer la fibre sensible du risque sanitaire, arguant que la non disponibilité de son appareil par manque de composants faisait courir un risque aux hôpitaux. Flextronics va faire appel.

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