Pour son premier trimestre fiscal 2014 clos le premier février, Analog Devices, fabricant américain de semiconducteurs pour applications de traitement du signal, publie un chiffre d’affaires trimestriel de 628 M$, en baisse de 7% par rapport au trimestre précédent et en hausse de 1% par rapport au même trimestre de l’exercice précédent, pour un bénéfice net de 152,6 M$, contre 201,6 M$ trois mois plus tôt et 131,2 M$ il y a un an. L’industriel, les infrastructures télécoms et l’automobile ont représenté 88% des ventes du trimestre …

publicité

« En janvier, nos prises de commande ont commencé à s’améliorer. Nous avons fini le trimestre avec un book-to-bill, -rapport commandes sur facturations-, supérieur à l’unité et nous nous attendons à une poursuite de cette embellie au deuxième trimestre », a commenté Vincent Roche, président et CEO d’Analog Devices, qui table ainsi sur une croissance des ventes et une amélioration du taux d’utilisation des capacités de production du fabricant de semiconducteurs. Les ventes d’Analog Devices du deuxième trimestre devraient se situer entre 660 M$ et 680 M$.

Dressant le bilan de 2013, la Direction générale de l’armement (DGA) vient d’annoncer que ses paiements à l’industrie avaient représenté 10,835 milliards d’euros pour les programmes et 776 millions d’euros pour les études amont l’an passé. Des montants à comparer respectivement à ceux de 10 984 millions d’euros et de 725 M€ en 2012 …

Quant aux engagements de la DGA auprès des industriels, ils ont représenté pour les programmes d’armement 9231 M€ en 2013, contre 6368 M€ en 2012, alors que concernant les études amont, ils ont été quasi-stables, passant de 706 M€ à 708 M€.

Le développement des compétences clés de l’industrie de défense a fait l’objet d’une priorité qui se traduira par un effort sur le budget recherche de plus de 4,4 milliards d’euros sur la durée de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, confortant ainsi la France comme première nation européenne dans le domaine de la recherche et technologie (R&T) de défense.

Cet effort de recherche s’appuie sur un tissu dynamique de PME françaises innovantes que la DGA accompagne notamment à travers le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale). Avec 64 projets sélectionnés en 2013 pour un total de 40 millions d’euros, RAPID rencontre un succès croissant. Son budget sera augmenté de 25% d’ici 2015 conformément aux dispositions du Pacte Défense PME.

Dans le domaine de l’équipement des forces, l’année 2013 a été marquée par la livraison des 2 premiers avions de transport militaire A400M et des premiers VBCI félinisés.
De nouveaux programmes vont permettre de maintenir les capacités de nos forces au meilleur niveau et de développer notre industrie. Ainsi, la DGA a notifié le nouveau standard F3-R du Rafale, la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique2, ainsi que le missile moyenne portée (MMP) remplaçant du Milan.

En 2014 de grands programmes seront lancés : SCORPION pour le renouvellement des véhicules blindés, l’avion ravitailleur MRTT, ou encore la commande du 4ème sous-marin d’attaque BARRACUDA. De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (ANL), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF) et le système de guerre des mines du futur MMCM.

Signe de l’excellence de l’offre française, les prises de commande à l’export sont en hausse significative : 6,3 milliards d’euros, soit une progression de l’ordre de 31%.


Bilan d’activités DGA 2013

L’an passé, le chiffre d’affaires de l’industrie allemande du circuit imprimé a été légèrement supérieur à celui de 2012, grâce à un quatrième trimestre en hausse de 2% par rapport aux trois derniers mois de 2012, tandis que les commandes de 2013 ont été supérieures de 1% à celles de 2012, selon le Zvei …

Les facturations du dernier mois de l’année ont été inférieures à celles du mois de novembre, du fait des jours de congés, mais ont été du même niveau que celles de décembre 2012. Quant aux prises de commandes, elles ont été inférieures de 7% à celles de décembre 2012. Le book-to-bill de décembre 2013 est remonté à 1,16, tandis que l’effectif de la profession a reculé en raison de la fermeture de sites. Les grandes entreprises ont augmenté leurs effectifs de 2,2% en 2013, tandis que les petites et moyennes entreprises ont réduit leur effectif.

La consommation mondiale de tranches de silicium en surface livrée est stable depuis trois ans : 2013 n’a pas dérogé à la règle avec une consommation en progression modeste de 0,4%, à 5,85 millions de mètres-carrés. En revanche, ce marché est en net recul en valeur depuis deux ans, selon SEMI …

En effet, l’organisation professionnelle estime que le marché mondial des tranches de silicium a décroché de 13% en 2013, à 7,5 milliards de dollars. En 2012, ce marché avait déjà chuté de 12% par rapport aux 9,9 milliards de dollars de 2011.

Pour les acheteurs de semiconducteurs, la stabilité du marché du silicium en volume indique une stabilité des productions de puces, et écarte donc toute variation de prix supérieure à la normale.

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC affiche pour le mois de janvier un chiffre d’affaires de 51,43 milliards de dollars taïwanais (1693 M$), en hausse de 3,5% par rapport à décembre 2013 et en hausse de 8,4% par rapport à janvier 2013. De son côté, son compatriote UMC publie pour janvier un chiffre d’affaires de 10,06 milliards de dollars taïwanais (331 M$), en hausse de 1,6% par rapport à décembre 2013 et en hausse de 6,5% par rapport à janvier 2013 …

Lors de la publication de ses résultats annuels à la mi-janvier, TSMC avait annoncé s’attendre pour le premier trimestre à une baisse d’activité séquentielle de 6%, due à la saisonnalité de la demande et à la poursuite de la réduction des stocks chez ses clients fabless. De son côté, UMC tablait sur une hausse marginale des volumes avec une baisse des prix moyen par tranche de 4%.

Le fabricant de semiconducteurs néerlandais NXP Semiconductors publie un chiffre d’affaires annuel de 4,815 milliards de dollars, en hausse de 10% par rapport à 2012. Ses seules ventes de produits ont progressé de 13%, à 4678 M$, dont +19% pour son activité HPMS (circuits mixtes hautes performances), à 3533 M$. En revanche, son activité circuits standards a reculé de 2%, à 1145 M$, en raison d’une baisse des ventes en circuits logiques et d’une faible croissance dans les discrets …

En 2013, NXP a augmenté son bénéfice d’exploitation de 58%, à 651 M$. L’an passé, NXP a enregistré un bénéfice net de 348 M$ contre une perte nette de 115 M$ lors de l’exercice précédent.

Au quatrième trimestre, NXP a fait tourner ses usines à 95% de leur capacité, contre 90% trois mois plus tôt et 85% au quatrième trimestre 2013.

Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires du fabricant néerlandais a représenté 1293 M$, en hausse de 3% en trois mois et de 17% sur un an. Par ailleurs, NXP a dégagé un bénéfice net de 96 M$, conte 155 M$ il y a trois mois et une perte nette de 116 M$, il y a un an.
Pour le premier trimestre 2014, NXP s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 1210 M$ et 1250 M$.

Retrouver la présentation financière du groupe en cliquant sur l’image.