Après avoir plongé de 9,8% en 2013 (un record !), à 315 millions d’unités, le marché mondial des PC (hors tablettes) devrait encore reculer de 6,1% cette année, pour tomber en dessous de la barre des 300 millions d’unités (295,9 millions de pièces), selon la dernière étude d’IDC …

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Dans ce contexte, le marché du PC pour les pays émergeants décroche fortement : en 2013, il avait reculé 11,3%, à 181,9 millions d’unités et il devrait diminuer de 7,8% cette année, à 167,7 millions de pièces.

Pour les marchés matures (Europe de l’Ouest, Etats-Unis, Canada, Japon), 2014 devrait être la quatrième année de suite de baisse des volumes (-3,8%, à 128,2 millions de pièces, après -7,6% en 2013).

Globalement, par type de produits, les ventes de PC de bureau devraient reculer de 5,6% cette année, à 129,1 millions d’unités, tandis que les ventes de PC portables devraient reculer de 6,5%, à 166,8 millions de pièces.

A partir de 2015, grâce à leur positionnement sur des segments de marché professionnels tels l’automobile, l’aéronautique, la défense, la sécurité, l’industriel et le médical, les productions de systèmes électroniques en Europe et en Amérique du Nord devraient croître plus vite que la production électronique en Chine, focalisée sur les produits grand public de masse et de plus en plus concurrencée par des pays à plus faible coût de main-d’œuvre : tel est l’autre grand enseignement de l’étude World Electronic Industries : 2012 – 2017 que le cabinet d’études Décision s’apprête à publier en cette fin de semaine …

On l’a vu (voir notre article de la veille), la production mondiale de systèmes électroniques, qui a représenté 1410 milliards d’euros en 2012, devrait progresser en moyenne de 3,2% par an d’ici à 2017, pour atteindre alors 1655 milliards d’euros, selon l’étude de Décision.
La Chine représente toujours une part prépondérante de cette production : 38% de la production électronique mondiale en 2012, contre 16% pour les autres pays de la zone Asie-Pacifique, 15% pour l’Amérique du Nord, 14% pour l’Europe, 12% pour le Japon et 5% pour le reste du monde. Mais en 2017, la domination chinoise sera en recul, à en croire l’étude de Décision : 36% du total mondial, contre 20% pour les autres pays de la zone Asie-Pacifique, 15% pour l’Amérique du Nord, 13% pour l’Europe, 11% pour le Japon et 6% pour le reste du monde.

Si la Chine a doublé sa part de marché de la production mondiale en systèmes électroniques au cours de la décennie, elle est aujourd’hui de plus en plus concurrencée par des pays à plus bas coût de main-d’œuvre, tels l’Inde, la Malaisie et le Vietnam, commente le cabinet Décision. A tel point que sa croissance pour la production de systèmes électroniques tombée à 4% en 2013, devrait reculer à 3,7% en 2014, puis à 1,6% en 2015 (voir illustration) et être inférieure à 2% au cours des deux années suivantes.

Les autres pays de la zone Asie-Pacifique qui accueillent les délocalisations d’usines de produits masse d’entrée de gamme en Chine (notamment les téléphones portables de base) devraient être les grands gagnants de cette vague de délocalisation. Avec un taux de croissance annuelle moyenne de 7,9%, ils connaîtront le succès que la Chine a rencontré au cours de la dernière décennie.

L’étude du cabinet Décision pointe également le dynamisme de la production de systèmes électroniques de la zone « reste du monde » (Afrique, Amérique du Sud, etc.) : leur croissance annuelle moyenne devrait être de 7,2% entre 2012 et 2017. Ces pays, qui ont de fort besoins en télécommunications, défense, aéronautique, équipements industriels, bénéficient d’un rapport de force pour imposer à leurs fournisseurs de produire sur place afin de décrocher des contrats.

Enfin, les pays occidentaux (Europe, Etats-Unis), du fait de leur positionnement sur les marchés professionnels de toute nature (automobile, aéronautique, défense, sécurité, industriel et médical) devraient enregistrer des croissances annuelles moyennes de 1,7% pour l’Europe et de 1,9% pour l’Amérique du Nord sur ces secteurs, compensant largement leurs difficultés sur les productions de produits de masse (communication, computing, consumer). Après avoir reculé en 2012 et en 2013, leurs productions domestiques pour l’ensemble des systèmes électroniques devraient renouer avec la croissance dès cette année, avant d’envisager des taux de croissance supérieurs à ceux de la Chine dès 2015.


Plus de renseignements : www.decision.eu

Bonne nouvelle pour l’Europe et la France : au cours des prochaines années, l’essentiel de la croissance de la production mondiale de systèmes électroniques sera le fait de l’automobile, de l’aéronautique, de la défense, de la sécurité, de l’industriel et du médical, alors que les fabrications de produits de masse grand public traditionnels dans l’audio-vidéo, l’informatique et les télécoms marqueront le pas : tel est le principal enseignement de l’étude World Electronic Industries : 2012 – 2017 que le cabinet d’études Décision s’apprête à publier en fin de semaine …

Globalement, Décision estime que la production mondiale de systèmes électroniques, qui a représenté 1410 milliards d’euros en 2012, progressera en moyenne de 3,2% par an d’ici à 2017, pour atteindre alors 1655 milliards d’euros. Une croissance proche de celle de l’économie mondiale, mais qui cache bien des disparités suivant les secteurs.

Les productions de produits de masse grand public traditionnels (les 3C pour Communication, Consumer et Computing) ne seront pas à la fête, tout du moins en valeur, selon le cabinet Décision. C’est notamment le cas des produits audio-vidéo dont la production en valeur devrait reculer de 2% par an en moyenne entre 2012 et 2017. La production de terminaux informatiques (et singulièrement des PC) est à peine mieux lotie avec une croissance de seulement 1,1% par an en moyenne sur la période. Et même les télécoms, qui resteront le premier secteur mondial en termes de poids industriel à l’issue de la période avec 24% de la production mondiale en électronique, devraient enregistrer, avec 2,8%, une croissance inférieure à la moyenne générale.

Or, ces produits ont depuis déjà longtemps largement délaissé nos usines pour être fabriqués en Asie et principalement en Chine (nous y reviendrons dans un prochain article). Tel n’est pas le cas de l’électronique pour l’automobile, l’aéronautique, la défense, la sécurité, l’industriel et le médical, des secteurs qui enregistreront tous des croissances supérieures à 3,2% et sur lesquels l’industrie européenne a encore son mot à dire. Globalement, la production de systèmes électroniques pour ces secteurs devrait passer de 486 à 656 milliards d’euros entre 2012 et 2017, pour représenter alors 40% de la production électronique mondiale, contre seulement 34%, cinq ans plus tôt.

Ainsi, la croissance de l’électronique automobile devrait atteindre 7% par an en moyenne entre 2012 et 2017. Non seulement le marché de l’automobile progresse grâce à la demande des pays émergeants, mais le contenu électronique par véhicule croît également (voiture connectée, véhicule électrique, sécurité renforcée grâce à l’électronique, etc.). La production en électronique pour l’aéronautique, la défense et la sécurité devrait, pour sa part, croître de 4,3% par an en moyenne sur la période. Si les budgets de la défense marquent le pas dans les pays occidentaux, ils continuent de progresser chez les pays émergeants. La sécurité (des personnes, des biens, des pays, des transactions, etc.) devient omniprésente. Quant à l’aéronautique civile, la part de l’électronique à bord des nouveaux programmes d’avions commerciaux devrait pratiquement doubler, passant, selon Décision, de 6% pour les anciennes générations à 11% du coût des appareils.

Enfin, dans l’industriel et le médical, la production mondiale en électronique devrait progresser de 6,5% par an en moyenne, soit deux fois plus vite que pour l’ensemble de l’électronique. Les exigences d’une meilleure efficacité énergétique, d’une productivité accrue, de l’Internet des objets dans le monde industriel plaident pour une réinvention des produits et des processus. Dans le médical, la nécessaire maîtrise des dépenses de santé, le vieillissement de la population, les volontés de maintien à domicile et dans le même temps de mobilité accrue dopent également la croissance du secteur.

A l’Europe et à la France d’améliorer leur compétitivité pour saisir ces opportunités qui s’offrent à nous, plaident les auteurs de l’étude.
Plus de renseignements : www.decision.eu

En 2013, les ventes de véhicules électriques particuliers et de véhicules utilitaires légers ont progressé de 63,8%, soit au total 40 496 ventes contre 24 713 en 2013, selon les données de l’Avere France –Association nationale pour le développement de la mobilité électrique. La France reste, pour la troisième année consécutive, leader des ventes sur ces segments en Europe avec 13 954 ventes, soit près d’un tiers des ventes …

La France est suivie de La Norvège (8222 véhicules), l’Allemagne (6243), les Pays-Bas (2785), le Royaume-Uni (2699) et la Suisse (1311).

Les véhicules électriques particuliers les plus vendus en Europe sur l’année 2013 ont été la Nissan Leaf (10 849 ventes), la Renault Zoé (8816), la Tesla (4002), la Smart ForTwo (3083), la Volkswagen Up (1583) et la BMW série 1 (1041). Le leader des ventes de véhicules électriques utilitaires légers reste le Renault Kangoo II, avec 5873 immatriculations.

« En 2014, La France devrait conforter sa position de leader des ventes de véhicules électriques sur le marché européen. En effet, le prolongement des aides gouvernementales à l’achat, l’arrivée d’une nouvelle offre de modèles électriques sur le marché automobile, mais également l’implication et les investissements des mairies et collectivités dans l’électromobilité et réseaux d’infrastructures de charge, vont permettre de faire progresser les ventes sur le territoire », précise Joseph Beretta, président de l’Avere-France.

Les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté 26,278 milliards de dollars en janvier, en baisse de 1,4% par rapport à décembre 2013 et en progression de 8,8% à janvier 2013, selon le WSTS. En Europe, les ventes de janvier atteignent 2,958 M$, en hausse de 11,3% par rapport à janvier 2013 et stables par rapport au mois précédent …

Comparé à décembre 2013, le WSTS note que le marché européen des semiconducteurs a été tire par les ventes de discrets (+4,6% en un mois en dollars), de circuits optoélectroniques (+2,6%) et de microcontrôleurs MOS (+2%).

Exprimées en euros, les ventes européennes de janvier ont représenté 2,174 milliards d’euros, stables par rapport à décembre et en hausse de 7% par rapport à janvier 2013.

Exprimées en dollars, les ventes de janvier ont progressé de 17,3% par rapport à janvier 2013 sur le continent américain et de 8,3% dans la zone Asie-Pacifique. Elles ont reculé de 4,7% au Japon. Par rapport au mois précédent, elles ont reculé de 0,6% dans la zone Asie-Pacifique, de 2,3% au Japon et de 3,5% sur le continent américain.

Au quatrième trimestre 2013, les prises de commandes des fabricants allemands de composants électroniques ont reculé de 9,6% par rapport au trimestre précédent, mais ont été supérieures de 0,9% à celles du quatrième trimestre 2012, selon les statistiques du ZVEI. Dans le même temps, les facturations trimestrielles ont reculé de 1% en trois mois et de 1,7% par rapport au quatrième trimestre 2012 …

La part des exportations dans les commandes du quatrième trimestre est descendue à 27,9% contre 32,8% au trimestre précédent. Concernant la part des exportations des facturations, elle est restée stable séquentiellement à 30,2%.

Le book-to-bill de la profession est descendu à 1. Rappelons que les commandes comptabilisées émanent aussi bien des sous-traitants que celle de la clientèle OEM.

Pour 2014, les fabricants allemands de composants électroniques s’attendent à une croissance d’activité de l’ordre de 5%.