Entre 2013 et 2018, le marché mondial des semiconducteurs pour l’automobile devrait croître en moyenne de 10,8% par an, soit pratiquement deux fois plus vite que l’ensemble du marché des semiconducteurs (+5,5%), selon IC Insights. Après avoir progressé de 1% en 2013, ce marché devrait s’envoler de 15% cette année pour atteindre 21,7 milliards de dollars …

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Des voitures de luxe aux modèles d’entrée de gamme, le contenu semiconducteurs va progresser dans tous les segments de marché. Communications véhicule-à-véhicule, caméras de recul et systèmes d'assistance à la conduite seront les principaux moteurs de la croissance de ce marché, commente IC Insights.

Par type de produits, les circuits analogiques et les microcontrôleurs sont les deux principales familles de semiconducteurs pour l’automobile. Quant aux mémoires pour l’automobile, ce segment de marché devrait doubler passant de 2 milliards de dollars en 2014, à 4,2 milliards en 2018.

Si l’Europe, du fait de la position de ses constructeurs automobiles est actuellement le premier marché pour les circuits pour l’automobile, le Vieux Continent devrait se faire dépasser par l’Asie-Pacifique dès 2016. Cette région devrait en effet afficher une croissance annuelle moyenne de 20% pour la consommation de puces automobiles.



Si l’automobile devrait connaître la plus forte croissance de l’ensemble du marché des semiconducteurs, c’est aussi parce qu’elle part de beaucoup plus loin que les télécoms (un marché de 107,4 milliards de dollars prévu pour 2014) et que l’informatique (103,7 milliards).

Le Français Syscom Electronique vient de signer un accord de distribution franchisée avec le Britannique Plessey permettant à ce dernier d’étendre à la France et à la Tunisie le réseau européen de distribution de ses diodes électroluminescentes réalisées en technologie GaN sur silicium …

Plessey avait annoncé au printemps l’échantillonnage de ses premières diodes électroluminescentes haute luminosité en nitrure de gallium sur silicium réalisées sur tranches de 150 mm de diamètre. Ces DELs seront produites dans l’usine de Plymouth de Plessey. Selon le fabricant britannique, la solution GaN-Si permettrait de réduire les coûts de 80% par rapport aux solutions de production de DELs en technologie SiC ou corindon.

Créée en 1983, Syscom Electronique revendique plus de 1000 clients à travers la France et un service logistique développé à l’international dans différents types d’applications : médical, industriel, militaire, l’automobile, les télécoms etc… Dans le souci d’apporter un support de qualité à ses clients, le distributeur ne propose que des marques pour lesquelles il a un contrat de distribution officiel. Syscom Electronique est organisé en 3 divisions regroupant différentes compétences: LCD/systèmes, semiconducteurs et capteurs, chacune composée d’un support technique et de commerciaux dédiés. L’entreprise offre aussi un service de sourcing afin d'aider ses clients à gérer les arrêts de production et trouver des composants obsolètes.

CEO d’Infineon Technologies depuis octobre 2012, Reinhard Ploss, dont le mandat arrivait à échéance le 30 septembre 2015, vient de se voir prolonger à la tête du fabricant allemand de semiconducteurs jusqu’en 2020. Ce vote à l’unanimité du conseil de surveillance d’Infineon traduit la confiance dans son dirigeant et salue la réussite de la stratégie « du produit au système » qu’’il a mise en place …

Rappelons que, selon IC Insights, Infineon sera, cette année, avec NXP, l’un des tous premiers fabricants mondiaux en matière de croissance, affichant une hausse de ses ventes de 17%, à 6,15 milliards de dollars (voir notre article).

Entré chez Infineon en 1986, -l’entreprise était alors une division de Siemens-, Reinhard Ploss a gravi tous les échelons jusqu’à devenir responsable de la production, du développement, des technologies et des ressources humaines chez le fabricant de semiconducteurs, avant d’être nommé CEO.

Intel, qui tiendra jeudi sa réunion annuelle avec les investisseurs, a annoncé en interne que sa division circuits pour smartphones et tablettes sera (ré)intégrée dans sa division circuits pour PC. Un aveu d’échec et une façon de cacher la poussière sous le tapis ou l’ambition de faire jouer les synergies entre des lignes de produits aux contours de plus en plus flous ? …

C’est bien-sûr la seconde hypothèse qu’a dépeinte un porte-parole de la société à l’agence Bloomberg qui rapporte l’information. Reste que pour l’instant, la stratégie de diversification d’Intel en dehors de l’informatique traditionnelle ne se voit pas dans les chiffres. Au troisième trimestre, les ventes de sa division Mobile and Communications Group n’ont pas dépassé 1 million de dollars, contre 353 M$ lors du troisième trimestre 2013 et la perte d’exploitation de la branche s’est aggravée : un déficit de 1043 M$, contre une perte de 810 M$ un an plus tôt.

La division Mobile and Communications Group ne pèse rien face aux autres activités du numéro un mondial des semiconducteurs. Les ventes trimestrielles de sa division Internet des Objets atteignent 530 M$ (-2% en trois mois ; + 14% sur un an), soit du même ordre que celle de sa division logiciels et services (558 M$). Par comparaison, les ventes de sa branche PC atteignent 9,2 milliards de dollars (+6% en trois mois ; +9% sur un an) et celles de sa branche « centres de données) ont représenté 3,7 milliards de dollars (+5% en trois mois ; +16% sur un an).

Selon une étude de Strategy Analytics, Intel est quasiment inexistant sur le marché des processeurs pour smartphones, mais a été, au deuxième trimestre, le deuxième fabricant mondial de processeurs d’applications pour tablettes, avec 19% du marché. Intel se retrouve ainsi juste derrière Apple (26% du marché grâce à l’iPAD), mais devance son compatriote Qualcomm (17% du marché). Strategy Analytics estimait ainsi que l’objectif d’Intel de livrer 40 millions de processeurs pour tablettes en 2014, est tout à fait crédible.

Rappelons qu’Intel s’est allié aux entreprises chinoises Spreadtrum Communications et RDA Microelectronics, spécialisées dans les puces pour mobiles et qu’il compte prendre indirectement 20% du capital de ces entreprises en investissant 1,5 milliard de dollars dans leur holding Tsinghua Unigroup.

En pratique, Kirk Skaugen, l’actuel responsable de la division PC prendra la tête de la nouvelle division baptisée Client Computing Group qui devrait voir le jour début 2015.

Revirement stratégique pour Apple : alors que le fondeur TSMC produit les processeurs d’applications de l’iPhone 6, la firme à la pomme aurait choisi de confier, à partir de 2016, 80% de la production des futures générations de ses processeurs pour iPhones et iPads à Samsung, épaulé pour l’occasion par GlobalFoundries. C’est du moins ce que croit savoir le quotidien coréen Korea Times …

Comment expliquer ce revirement non officialisé ? Les performances de la technologie FinFET 14 nm proposée par Samsung seraient meilleures que celles de la technologie FinFET 16 nm qu’exploite TSMC, notamment en matière de consommation électrique. Mais surtout, Apple aurait choisi avant tout de sécuriser ses approvisionnements, explique le quotidien coréen. En effet, Samsung et Globalfoundries font partie de l’alliance IBM pour le développement des futures filières technologiques de production. De plus, si les premières séries seront fabriquées en Corée, la production de masse des futures générations de processeurs d’applications d’Apple s’effectuera sur le sol américain : dans l’usine de Samsung à Austin et dans celle que Globalfoundries construit à New York.

Si l’information se confirme, ce contrat devrait représenter plusieurs milliards de dollars. Même pour Samsung, ce montant est important : c’est vraisemblablement la perte de l’exclusivité de la production des processeurs d’Apple qui a conduit le Coréen à une chute de ses ventes de circuits intégrés hors mémoires de 31,5% lors du troisième trimestre (voir notre article).

Voir l’article du Korea Times

L’Américain GigOptix, un fournisseur de semiconducteurs et de composants optoélectroniques pour les réseaux optiques et les réseaux sans fil, renonce finalement à regret à racheter son compatriote GSI Technology. La transaction initiale valorisait GSI à 161 millions de dollars…

Au cours des douze derniers mois, le nouvel ensemble -s’il avait existé- aurait réalisé un chiffre d’affaires de 86 millions de dollars.

Mais le fabricant de SRAM pour équipements télécoms et réseaux a toujours opposé une fin de non-recevoir à GigOptix, refusant d’ouvrir des négociations. Restant persuadé que le groupe qui aurait résulté de la fusion aurait été un acteur majeur pour la fourniture de semiconducteurs pour les communications haute vitesse, GigOptix a décidé toutefois de ne pas insister et jette l’éponge.

En juin dernier, GigOptix avait racheté Tahoe RF Semiconductor, un fournisseur de circuits intégrés RF-analogiques, de blocs de propriété intellectuelle, de systèmes intégrés et de sous-systèmes RF sur une puce. En 2011, il avait acquis Endwave, un fournisseur de semiconducteurs et de solutions RF pour les infrastructures de réseaux mobiles, les communications par satellite, ainsi que pour les marchés de l’instrumentation électronique, de la défense et de la sécurité.