IDC tente d’apporter de la clarté sur le marché de l’Internet des objets : un magma protéiforme qui mêle des composants, des matériels, des logiciels, des services, de la connectivité et la sécurité. Cette écosystème devrait représenter un marché de 3040 milliards de dollars à l’horizon 2020, contre 1300 milliards en 2013, soit une croissance annuelle moyenne de 13% …

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IDC définit l’Internet des objets comme un réseau de réseaux de “choses” qui communiquent sans interaction humaine en utilisant une connectivité IP, qu’elle soit locale ou globale. L’écosystème de l’Internet des objets inclut des systèmes intelligents, des équipements réseau, des services de connectivité, de l’intégration de données et souvent différents types d logiciels, applications, services et sécurité (voir cartographie).

Selon l’étude, dont le communiqué est avare de détails, le marché de l’Internet des objets représentera une base installée qui pourrait atteindre approximativement 30 milliards d’éléments en 2020.

Si les Etats-Unis sont à la pointe de l’écosystème de l’Internet des objets, IDC considère que les revenus liés à l’IoT et la base installée d’objets conectés seront plus importants en Europe et dans la zone Asie Pacifique qu’en Amérique du Nord d’ici à 2020.

Cliquer sur l’image pour obtenir le détail de l’écosystème de l’IoT.

Il faudra cette année dépasser les 4,2 milliards de dollars de ventes pour faire partie du classement des 20 premiers acteurs mondiaux de l’industrie des semiconducteurs, selon le classement annuel préliminaire d’IC Insights. Avec des croissances supérieures à 20%, TSMC, MediaTek et SK Hynix sont les grands vainqueurs de ce classement 2014, suivis des Européens Infineon et NPX (+17% de croissance chacun en 2014) …

A contrario, STMicroelectronics et Renesas devraient enregistrer les plus mauvaises performances du Top20 avec une baisse de chiffre d’affaires attendue de 8% chacun. Toshiba (-6%) est également à la peine.

Collectivement, les 20 premiers fabricants de semiconducteurs devraient voir leur ventes progresser de 9% cette année, soit 1 point de plus que la croissance de 8% envisagée par IC Insights pour l’ensemble du marché des semiconducteurs. Mais en ne tenant pas compte des deux fondeurs taïwanais TSMC et UMC, la croissance du Top18 est ramenée à 8%, une performance identique à celle de l’ensemble du marché.

Le Top20 du semiconducteur en 2014 distingue 8 entreprises américaines, trois japonaises, trois européennes (ST, Infineon et NXP), trois taïwanaises et deux coréennes et une entreprise qui a son siège à Singapour (Avago). Deux entreprises sont de « purs » fondeurs (TSMC et UMC) et six entreprises sont fabless. Globalfoundries devrait sortir du Top20 cette année au profit de Nvidia. Mais le rachat de l’activité d’IBM Microelectronics devrait faire revenir très vite le fondeur dans le classement.

Si les cinq premières entreprises gardent le même classement qu’en 2013 (Intel, Samsung, TSMC, Qualcomm et Micron), parmi les quatorze entreprises suivantes, dix changent de rang, NXP gagnant notamment deux places en 2014.

Le marché mondial de l’éclairage à DEL devrait représenter 25,7 milliards de dollars en 2015, selon une étude publiée par LEDindise, une division du Taïwanais TrendForce. L’éclairage à DEL (LED en anglais) représentera ainsi déjà 31% de l’ensemble du marché de l’éclairage, évalué à 82,1 milliards de dollars par l’institut taïwanais …

Avec 23% du marché mondial, l’Europe, dans son ensemble, représente le premier marché de l’éclairage à DEL. Elle devance la Chine (21%), les Etats-Unis (19%) et le Japon (9%). Les marchés émergents (Asie du Sud-Est, Amérique latine et Moyen-Orient) représentent dans leur ensemble 28% du total.

Lors de l’ouverture hier du salon Cartes 2014, l’association Eurosmart a publié ses prévisions pour le marché mondial des éléments sécurisés basés sur un microcontrôleur, qui rassemble les cartes à puce et autres facteurs de forme(*). Ainsi, ce marché devrait atteindre 8,04 milliards d’unités cette année (+10%) et progresser de 9% en 2015 pour atteindre 8,79 milliards d’unités dont alors 5,25 milliards de cartes SIM pour applications télécoms (+3%), 2,35 milliards de pièces pour applications bancaires (+21%), 440 millions pour des applications gouvernementales (+13%) et 310 millions pour la nouvelle catégorie « Device Manufacturers » contre 190 millions d’unités en 2014 …

La catégorie « Device Manufacturers » rassemblent les éléments sécurisés qui sont intégrés directement en natif par les fabricants dans leurs propres terminaux (téléphones mobiles, tablettes, systèmes de navigation, objets connectés). C’est la catégorie qui croit le plus vite (+63% en 2015).

Comme à l’accoutumée, Eurosmart a fait un focus sur les cartes sans contact qui représenteront 1,28 milliard d’unités cette année (+23%) et 1,54 milliard en 2015 (+15%). Eurosmart estime que les cartes bancaires représenteront l’essentiel de ce marché (1 milliard de cartes bancaires sans contact en 2015). Eurosmart considère en effet que 40% des cartes de paiement intégreront une fonctionnalité sans contact cette année. En 2014, le marché des éléments sécurisés NFC devrait, à lui seul, atteindre 350 millions d’unités (+30%) et 600 millions en 2015 (+71%) !

Enfin, Eurosmart estime que le marché mondial des éléments sécurisés atteindra 12 milliards d’unités en 2020, soit plus du double de 2010 (5,5 milliards).

Présentation d’Eurosmart



(*) Un élément sécurisé contient un microcontrôleur sécurisé qui avec son système d’exploitation et des applications embarquées offrent des garanties du plus haut niveau de sécurité certifiées. Les cartes SIMs et les cartes bancaires mais aussi d'autres facteurs de forme tels que les passeports électroniques, les cartes d’identité et les permis de conduire à puce, et bien d’autres objets tels que les clefs USB sécurisées ou les cartes MicroSD sécurisées sont des éléments sécurisés.

47,7 millions de bornes Wi-Fi publiques seront déployées dans le monde d'ici 2014, selon une étude réalisée par Maravedis Rethink pour le compte du réseau Wi-Fi commercial iPass. Dans quatre ans, le nombre de bornes sera multiplié par sept, dépassant les 340 millions d’unités, soit près d'une borne Wi-Fi pour 20 personnes en 2018 (contre 1 pour 150 personnes aujourd'hui) …

La France est le « pays du Wi-Fi » en 2014 avec le plus de bornes (13 millions), suivie par les États-Unis (9,8 millions) et le Royaume-Uni (5,6 millions). En 2018, le podium sera occupé, dans l'ordre, par les États-Unis (75,9 millions d’unités), la Chine (71,4 millions) et la France (23,6 millions).

L'Europe est le « continent du Wi-Fi » avec 50% du parc Wi-Fi mondial en 2014. En 2018, l'Asie aura détrôné l'Europe. L'Europe, puis l'Amérique du Nord ont été les éléments moteurs de la communauté Wi-Fi, mais l'Asie les devancera en 2018.

« La plupart des appareils que nous utilisons sont des périphériques Wi-Fi. Et même sur les téléphones 4G les plus perfectionnés, 78% des données passent par le Wi-Fi. Autrement dit, c'est le réseau privilégié des consommateurs », commente Evan Kaplan, p-dg d'iPass.
Le Wi-Fi devient également nomade : il sera disponible dans 60% des avions et 11 % des trains en 2018. À titre de comparaison, seuls 16% des avions et 3% des trains proposent le Wi-Fi en 2014. Les bornes Wi-Fi publiques chez les particuliers vont également se multiplier à un rythme effréné, passant de moins de 40 millions en 2014 à plus de 325 millions en 2018.

Cette étude montre que le Wi-Fi rebat les cartes dans le secteur des télécommunications. 50% des bornes commerciales sont contrôlées par des marques dont les télécommunications ne sont pas le cœur de métier. Il y a quelques années, on ne comptait que quelques fournisseurs de Wi-Fi. Aujourd'hui, ils sont plusieurs millions. Contrairement au monde cellulaire très réglementé, ce marché n'étant pas régulé, tout le monde peut déployer son réseau. C'est pourquoi nous assistons à un transfert du pouvoir des opérateurs traditionnels vers certains acteurs économiques, comme les cafés, les hôteliers et les grandes enseignes qui prennent position sur le marché du Wi-Fi.

Exprimées en euros, les ventes de semiconducteurs en Europe sur les neuf premiers mois de l’année ont été supérieures de 6,4% à celles des trois premiers trimestres de 2013, selon les chiffres du WSTS relayés par l’ESIA. Pour le seul mois de septembre, le marché européen a représenté 2432 M€, en hausse de 1,8% par rapport à août 2014 et de 8% vis-à-vis de septembre 2013 …

Exprimés en dollars, les ventes de SC en Europe ont ainsi représenté 3,22 milliards de dollars en septembre, en hausse de 7,9% sur un an et en retrait de 0,1% en un mois. L’ESIA souligne la bonne tenue des ventes de discrets (+1% en un mois), de capteurs et actuateurs (+1,7%), de microcontrôleurs (+0,9%), de microprocesseurs (+1,4%) et de circuits logiques (+3,7%). En matière de circuits dédiés, les meilleures performances ont été enregistrées par les circuits pour cartes à puce, devant l’informatique, l’automobile et les communications filaires.

Globalement, le marché européen des semiconducteurs au troisième trimestre aura ainsi atteint 9,66 milliards de dollars, en hausse de 0,9% par rapport au deuxième trimestre 2014 et en progression de 7,9% par rapport au troisième trimestre 2013.

87 milliards de dollars : record de ventes mondiales au troisième trimestre
Au niveau mondial, le troisième trimestre a établi un record : les ventes mondiales ont progressé de 5% par rapport au trimestre précédent et de 8% par rapport au troisième trimestre 2013 pour atteindre 87 milliards de dollars. Pour le seul mois de septembre, les ventes mondiales ont représenté 28,998 milliards de dollars (+1,9% en un mois ; +8% sur un an). Cela fait désormais sept mois de suite que les ventes progressent d’un mois sur l’autre.