TDF ne veut pas rater l’essor du M2M (machine-to-machine) en France. Moins d’un mois après avoir signé un contrat pour densifier le réseau M2M de Sigfox (voir notre article), l’opérateur de télédiffusion récidive en signant un accord avec m2ocity, un opérateur télécom dédié au M2M, leader du télérelevé en France. L’opérateur, créé en 2011 par Orange et Veolia Eau, vient en effet de confier à TDF l'hébergement d'équipements télécoms constitutifs de son réseau M2M …

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En s'installant sur les points hauts TDF, non seulement m2ocity optimise la taille de son réseau M2M, mais il simplifie aussi son déploiement et son exploitation. Avec un parc de plus de 8400 points hauts répartis sur tout le territoire, TDF dispose d'un patrimoine unique d'emplacements dédiés à l'hébergement d'équipements télécoms et audiovisuels. Ces infrastructures sont exploitées 24h/24 et 7j/7 par les équipes de supervision et de maintenance de TDF.

En tant que 1er opérateur télécom M2M en France, m2ocity continue de développer rapidement l'infrastructure locale de télécommunications M2M, à travers de laquelle plus de 600 0000 compteurs communicants sont déjà raccordés. « La réactivité, la qualité des emplacements et le service proposé par TDF sont clés » explique Christian Gacon, directeur Technique et Opérations de m2ocity. « TDF nous permet de déployer vite, dès maintenant et sur tout le territoire, nos solutions télécoms M2M au service de la ville de demain ».

Opérateur télécom dédié au Machine-to-Machine (M2M) créé en 2011 par Orange et Veolia Eau, m2ocity est le leader français du smart metering avec plus de 600 000 compteurs communicants raccordés au télérelevé et supervisés. Le métier de m2ocity consiste à développer l'infrastructure locale dédiée au M2M puis à l'exploiter et à superviser son bon fonctionnement télécom. les solutions télécoms M2M de m2ocity sont ouvertes à tous les acteurs intéressés et interopérables pour tous types d'objets communicants RF.

Le sous-traitant BSE Electronic a reçu hier ses clients, fournisseurs, investisseurs et partenaires à l’occasion de l’inauguration de son nouvel outil de production. En effet, l’entreprise creusotine a récemment mis en place une ligne CMS d’une capacité de 8 millions de composants par mois …

L’acquisition de ce nouvel outil de production et d’équipements de tests associés représente un investissement de plus de 1 million d’euros pour l’entreprise qui emploie 80 personnes pour 15 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cet investissement s’inscrit dans un programme intitulé CAP 2020, de doublement du chiffre d’affaires en 4 ans, avec, à la clé, la création de 30 à 35 emplois locaux.

Cette ligne de production vient compléter l’outil industriel existant, implanté sur les 4 000 m² du site du Creusot.

BSE Electronic a été créée en 1987, au Creusot. Le sous-traitant, qui maîtrise les technologies des systèmes embarqués et temps réel, de l’ultra-basse consommation, des interfaces tactiles et des technologies radio, s’adresse aux marchés du médical, de l’énergie, de la sécurité, des télécommunications etc.

Le fabricant de semiconducteurs américain Texas Instruments, qui avait racheté en 2010 une unité de production sur tranches de 200 mm à Chengdu, en Chine, vient de programmer un investissement de 1,69 milliard de dollars sur le site. Les dépenses s’étaleront sur quinze ans et concerneront principalement des opérations d’assemblage et de test de semiconducteurs, mais également l’expansion des capacités de production actuelles de circuits intégrés …

Ce programme ne modifiera pas le niveau d’investissement prévu par TI pour 2013. Il devrait rester à 4% du chiffre d’affaires annuel tant que celui-ci ne dépassera pas les 18 milliards de de dollars, avant de se situer dans une fourchette de 4% à 7% des ventes à long terme.

Par ailleurs, Texas Instruments vient de resserrer sa fourchette de prévisions pour le trimestre en cours : le fabricant de semiconducteurs américain prévoit désormais que son chiffre d’affaires du deuxième trimestre devrait se situer entre 2,99 et 3,11 milliards de dollars, contre une prévision initiale de 2,93 à 3,17 milliards de dollars.

Au premier trimestre, Texas Instruments avait réalisé un chiffre d’affaires de 2,89 milliards de dollars, en baisse de 3% en trois mois et de 8% par rapport au premier trimestre 2012. Son bénéfice net est remonté à 362 M$, contre 264 M$ il y a trois mois et de 265 M$ il y a un an.

Les dépenses d’équipements pour la production de semiconducteurs devraient croître de 2% cette année, à 32,5 milliards de dollars, avant de s’envoler de 23% à 27% en 2014 pour atteindre un montant record de 41 milliards de dollars, selon l’actualisation des prévisions de SEMI. Mais pour l’organisation professionnelle, le rebond c’est maintenant : les investissements en équipements pour SC du deuxième semestre devraient en effet être supérieurs de 32% à ceux du premier semestre 2013, à 18,5 milliards de dollars …

SEMI attribue cette embellie à la nécessité de répondre à la demande croissante de la consommation de semiconducteurs, mais aussi à l’augmentation des prix moyen de vente des circuits intégrés.

En 2013, la croissance des investissements en équipements pour SC devrait être tirée par les dépenses des fondeurs, qui progresseront de 21% cette année grâce à TSMC. Le secteur des mémoires devrait, pour sa part, faire croître ses investissements de seulement 1%, après la chute de 35% des dépenses en 2002. Les investissements des fabricants de microprocesseurs devraient croître de 5% cette année, et ceux des fabricants de circuits analogiques devraient enregistrer une croissance à deux chiffres (mais pour des montants faibles par rapport aux familles de produits précitées).

SEMI prévoit également que les investissements dans la construction de nouvelles usines, -qui sont un bon indicateur des futures dépenses d’équipements pour ces nouvelles fabs-, devraient progresser de 6,5% cette année, à 6,6 milliards de dollars, avant de plonger de 18% en 2014, à 5,4 milliards de dollars. Pour 2013, SEMI a recensé 38 projets de constructions connus. Les plus importants sont ceux de TSMC et de Samsung, qui investiront chacun entre 1,5 et 2 milliards de dollars dans la construction de nouvelles usines, suivis par Intel, Globalfoundries et UMC. L’an prochain, le nombre de projets de construction de nouvelles fabs devrait tomber à 21, mais avec des unités de production prêtes pour un passage ultérieur à une fabrication sur tranches de 450 mm de diamètre.

Spécialisé dans les solutions de connectivité électriques et optiques, le Suisse Huber+Suhner vient d’inaugurer sa première usine en Chine. Basée à Changzhou, elle est chargée de fabriquer des produits pour les trois technologies clés de Huber+Suhner : la radiofréquence, les fibres optiques et la basse fréquence …

A ce jour, les câbles cuivre du fabricant étaient produits uniquement en Suisse. L’usine chinoise de 30 000 m2 fabrique actuellement des câbles en cuivre, des câbles en fibre optique et des boîtes de jonction pour le photovoltaïque. L’unité de production, qui a nécessité un investissement de 60 millions de francs suisses (48,5 millions d’euros), emploie actuellement 1100 personnes.

Le fondeur chinois SMIC, associé à sa filiale SMIC Beijing et à des investisseurs chinois, va créer une société commune à Pékin pour produire des circuits intégrés en technologies 45 nm et moins. L’usine devrait être dotée d’une capacité de traitement mensuelle de 35 000 tranches. Le montant total de l’investissement est de 3,59 milliards de dollars …

Les quatre partenaires doteront la société commune d’un capital de 1,2 milliard de dollars. 660 M$ seront apportés par SMIC et sa filiale qui détiendront 55% de la co-entreprise, tandis que la société d’investissement chinoise ZDG et la société publique d’investissement BIDIMC apporteront 540 M$ pour détenir 45% de l’entreprise.