Comme annoncé au printemps, le VDSL2 sera déployé dans toute la France à partir du 1er octobre, souligne l’Arcep. Déjà disponible dans les départements de la Dordogne et de la Gironde, le VDSL2 est une technologie applicable aux lignes de cuivre qui permet d'augmenter le débit par rapport à l'ADSL pour 16% des lignes (environ 5 millions), et de façon significative pour 6% d’entre elles, selon l’autorité de régulation des télécoms. En raison de contraintes physiques inhérentes à cette technologie, le gain de performance du VDSL2 se limite aux lignes de cuivre dont la longueur n'excède pas 1 km, rappelle l’Arcep …

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Qui pourra bénéficier du VDSL2 ? Quelles performances en attendre ? Le VDSL2 va-t-il être proposé par tous les opérateurs ? Dans quels délais ? L’Arcep donne rendez-vous le 1er octobre à 17h sur son site web pour un "chat" en direct sur le VDSL2, afin de répondre à ces interrogations.

Les performances réelles du VDSL2 sur le territoire seront inférieures aux performances théoriques maximales de la technologie. En effet, alors que les performances théoriques maximales du VDSL2 peuvent permettre d'atteindre jusqu'à 100Mbit/s (débit descendant), compte tenu des contraintes d'introduction, le débit réel maximum observé sur le territoire devrait se situer autour de 50 Mbit/s (débit descendant) pour les lignes les plus courtes, souligne l’autorité de régulation.

Comme l'indique le tableau ci-dessous, les logements et locaux professionnels qui pourraient bénéficier d'un service haut débit plus performant grâce à l'utilisation du VDSL2 représentent environ 16% des lignes et sont principalement concentrés dans les zones qui ne feront pas l'objet de déploiements de la fibre optique (FttH) à court terme.

En septembre 2011, Andrew Cuomo, gouverneur de l’état de New York, annonçait un projet d’investissement de 4,4 milliards de dollars sur cinq ans associant les ténors mondiaux de l’industrie du semiconducteur (Intel, Samsung, TSMC, IBM et Globalfoundries) pour développer une filière de production de semiconducteurs sur tranches de silicium de 450 mm de diamètre . Deux ans plus tard, l’Etat de New York revient à la charge localisant le projet de ce nanocentre dans la ville de Marcy et évoquant la possibilité d’y construire jusqu’à trois unités de production sur tranches de 450 mm de diamètre, chaque projet nécessitant entre 10 et 15 milliards de dollars d’investissement public et privé …

Ce sont donc potentiellement jusqu’à 45 milliards de dollars qui pourraient être investis sur le site, permettant, selon le communiqué des parties prenantes, d’y créer 5000 emplois directs et 15 000 emplois indirects. Parallèlement, on apprend que le budget d’investissement initial pour le « Global 450 Consortium » a été porté à 4,8 milliards de dollars.

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A l’occasion de l’actualisation de ses prévisions de marché pour les investissements des fabricants de semiconducteurs, Gartner souligne que la production mondiale en équipements électroniques devrait croître de 2,5% cette année, à 1512 milliards de dollars, avant de progresser de 4,2% en 2014. Parallèlement, la consommation mondiale de semiconducteurs, qui a flanché de 2,6% en 2012, devrait croître de 5,2% cette année, à 315,4 milliards de dollars, puis de 5,6% en 2014 …

Ce contexte relativement positif explique l’optimisme de Gartner qui prévoit que les investissements des fabricants de semiconducteurs se ressaisiront de +14,1% en 2014, à 62,5 milliards de dollars, après un recul estimé à -6,8% pour 2013. Pour les seules dépenses en équipements de production de semiconducteurs, cela se traduit par une croissance de 15,8% l’an prochain, à 40,1 milliards de dollars, après un décrochage de 8,5% cette année, à 34,6 milliards.

Gartner estime en effet que le mauvais premier trimestre pour les ventes de semiconducteurs a freiné les ardeurs d’investissements des fabricants de puces et pointe également la faiblesse de la demande dans les téléphones mobiles qui a pénalisé les ventes d’équipements pour la fabrication en technologie 28 nm au troisième trimestre.

Pour autant, la situation devrait s’améliorer au cours des prochains mois. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production des fabricants de semiconducteurs, qui se situait entre 75% et 80% au premier semestre, devrait grimper aux alentours de 85% à partir de début 2014. Pour les circuits les plus avancés, ce taux devrait atteindre de l’ordre de 90% à la fin de l’année, une situation propice au déclenchement des investissements.

Marquant son quarantième anniversaire, le distributeur pan-européen Rutronik vient de démarrer la construction d’un nouveau centre de stockage et de logistique à Eisingen, en Allemagne, proche de son siège à Ispringen, à proximité de Pforzheim. Ce centre de 9000 m2 double la surface de stockage dont disposait le distributeur jusqu’ici et lui permettra ainsi d’accélérer la préparation des commandes et la livraison des clients …

Rutronik va procéder à une centaine de recrutements qui viendront grossir l’effectif du distributeur à Eisingen (120 personnes). Très largement automatisé, le futur hall de stockage et de préparation des commandes sera de 8600 m2 ; il disposera de 11 000 emplacements de palettes avec 90 000 emplacements de plateaux standards.

Alciom, Structure de Recherche sous Contrat (SRC) francilienne spécialisée dans les applications de l'électronique, investit dans 300 m2 de nouveaux laboratoires à Viroflay pour accompagner sa croissance. La PME confirme ainsi son expertise en radiofréquences et signaux mixtes en s'équipant d'une chambre anéchoïde …

Créée en 2003, Alciom compte aujourd'hui 6 ingénieurs et cadres. Désormais implantée à Viroflay, la SRC élargit aujourd'hui son offre en s'équipant d'une chambre anéchoïde permettant de mesurer en 3D les champs électriques rayonnés par des objets électroniques sans fil comme une tablette, une télécommande, ou tout autre objet communicant. Alciom augmente ainsi la fiabilité de ses études et dispose désormais de moyens d'essais en interne pour l'optimisation et la validation des antennes embarquées. Ceci complète les moyens d'essais déjà en service chez Alciom pour la vérification du bon fonctionnement de dispositifs électroniques en présence de champs électromagnétiques de forte puissance.

Créée en 2003 par Robert Lacoste, la société a obtenu l’agrément SRC depuis 2011, a réalisé plus de 150 études pour des PME et grands comptes en France et à l'international et vise 0,7 M€ de chiffre d’affaires pour 2013.

Alciom est également un centre de design agréé par les sociétés Texas Instruments, Microchip Technology, Analog Devices, Freescale Semiconductors et Cypress Semiconductors.

Cela fait des années que l’on annonce la construction des premières unités de production de semiconducteurs en Inde sans jamais rien voir venir. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Prudence. Mais à en croire la presse locale, le gouvernement indien vient d’approuver deux projets de construction de fabs 300 mm, emmenés par deux consortiums où, aux côtés d’investisseurs nationaux, on retrouve IBM et TowerJazz, d’une part, et STMicroelectronics et Silterra d’autre part …

Le premier projet associerait Jaiprakash Associates à IBM et au fondeur israélien TowerJazz. L’objectif est construire une unité de production sur tranches de 300 mm de diamètre qui disposerait d’une capacité de production de 40 000 tranches par mois. La phase 1 du projet concernerait des procédés CMOS 90 nm, 65 nm et 45 nm, avant une phase 2 pour le passage au 28 nm et éventuellement une phase 3 en technologie 22 nm.

Le deuxième projet associerait Hindustan Semiconductor Manufacturing à STMicroelectronics et à Silterra, un fondeur implanté en Malaisie. La capacité de production envisagée est également de 40 000 tranches de 300 mm de diamètre par mois. Deux phases sont prévues : 90 nm, 65 nm et 45 nm dans la phase 1 et 45 nm, 28 nm et 22 nm dans la phase 2.