Sofradir, fabricant de détecteurs infrarouge, annonce l’implantation de son nouveau siège social à Palaiseau, sur le plateau de Saclay, près de Paris. Le site de Palaiseau sera le deuxième centre technologique dédié à l’infrarouge de Sofradir. Il accueillera le siège social et les centres de production et de recherche des trois technologies infrarouge que la société a acquises fin 2012 auprès de Thales et Sagem …

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En décembre 2012, Sofradir avait en effet annoncé l’acquisition de trois technologies clés de ses actionnaires Sagem et Thales et du III-V Lab destinées à la fabrication de détecteurs infrarouge: les matériaux antimonure d’indium (InSb), arséniure de gallium et d’indium (InGaAs) et les multipuits quantiques (MPQ). Cette acquisition permet à Sofradir de maîtriser les principales technologies destinées aux détecteurs infrarouge.

« Grâce à cette augmentation de périmètre technologique et à l’augmentation de la capacité de production liée à l’implantation de Palaiseau, Sofradir entend devenir le leader dans toutes les technologies infrarouge », commente Philippe Bensussan, président de Sofradir.
Les détecteurs infrarouge se retrouvent au cœur de multiples applications militaires, spatiales, commerciales et scientifiques telles que les imageurs thermiques, les autodirecteurs de missiles, les systèmes de surveillance, les conduites de tir, les systèmes de contrôle de process industriels, ou encore les satellites d’observation. Sofradir produit annuellement quelques 6000 détecteurs infrarouge à partir de sa technologie phare, le mercure cadmium tellure, ce qui en fait le leader mondial dans cette catégorie.

Le nouveau site d’une surface totale de 4000 m2, est actuellement en travaux. Sofradir prévoit d’y installer son siège social au printemps 2014. Le site se trouve à proximité de nombreux instituts de recherches technologiques, d’universités qui sont parmi les meilleurs en Europe et d’entreprises de hautes technologies. Ainsi, Sofradir bénéficiera du même accès à la recherche et à l’innovation que celui de son usine de production située près de Grenoble, un haut lieu de la recherche en microtechnologie et nanotechnologie.

Actuellement, le siège de la société est à Chatenay-Malabry, près de Paris. Sofradir produit à grand volume au sein de son usine de Veurey-Voroize, près de Grenoble. Sofradir dispose par ailleurs de deux filiales : ULIS et Sofradir EC. ULIS, la filiale française de Sofradir, est basée à Veurey-Voroize, près de Grenoble, et produit à grande échelle des microbolomètres. Sofradir EC, filiale américaine de Sofradir, fournit des cœurs et des moteurs d’imagerie infrarouge. Au total, Sofradir, ULIS et Sofradir EC emploient 700 personnes. En 2012, le chiffre d’affaires de la société s’élevait à plus de 150 millions d’euros.

Le mois de septembre a été difficile pour les fabricants américains de machines pour la production de semiconducteurs, avec de fortes baisses en un mois tant pour les commandes que pour les facturations. SEMI y voit un phénomène saisonnier et attend 2014. Pour les machines japonaises, les commandes ont progressé plus vite que les facturations et le book-to-bill s’est envolé à 1,25 …

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 975,3 millions de dollars en septembre 2013, soit 8,3% de moins qu’en août 2013, mais 6,8% de plus qu’en septembre 2012. Les facturations ont pour leur part reculé de 7,1% en un mois, à 1006 M$, et ont été inférieures de 13,6% à celles de septembre 2012. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est descendu à 0,97 en septembre, contre 0,98 en août, 1,00 en juillet, 1,10 en juin, 1,08 en mai et 1,08 en avril 2013.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 105,853 milliards de yens en septembre (1077 M$), en hausse de 12,2% par rapport à août 2013, et supérieures de 69,2% à celles de septembre 2012. Les facturations ont, pour leur part, augmenté de 3,5% en un mois, à 84,614 milliards de yens (861 M$) et ont été inférieures de 11,5% à celles de septembre 2012. Le book-to-bill japonais a ainsi progressé à 1,25 en septembre, contre 1,15 en août, 1,19 en juillet, 1,40 en juin, 1,17 en mai et 1,11 en avril 2013.

Atos Worldgrid, spécialiste des solutions de gestion intelligente de l’énergie, a signé un contrat d’une durée de trois ans et d’un montant de plus de 10 millions d’euros, pour prendre la responsabilité de l’intégration globale du projet Compteurs Communicants Gaz de GrDF. Par ce contrat, Atos Worldgrid va développer le socle commun et les architectures d’échanges permettant d’intégrer les différents systèmes d’information en construction …

Le déploiement des compteurs communicants commencera dès 2015 et devrait se terminer en 2022. Ils permettront aux clients de GrDF de bénéficier d’une connaissance précise de leur consommation réelle afin de mieux suivre et contrôler leurs dépenses énergétiques. Les opérations de vérification et de maintenance pourront être effectuées sans que le client ait besoin d’être sur place.

L’écosystème du projet Compteurs Communicants Gaz de GrDF, constitué de plusieurs sociétés intervenant sur la construction des différents systèmes d’information, induit une forte complexité d’intégration et de pilotage. Engagé depuis 2010 sur l’architecture et le cadrage de ce projet, Atos Worldgrid compte capitaliser sur les nombreux projets menés depuis plus de 30 ans dans le domaine de l’énergie, pour mettre en œuvre les stratégies d’intégration de l’ensemble de la solution, et contribuer au succès du plus important déploiement de compteurs de gaz au monde.

« Nous nous appuyons depuis l‘origine du projet sur l’expertise d’Atos Worldgrid en matière de « smart energy » et sur son expérience de projets de « smart metering » déjà réalisés, pour définir l’architecture transverse et garantir la cohérence globale du projet », souligne Patrick Dardoise, directeur du programme opérateur de comptage chez GrDF. « Atos Worldgrid va accompagner GrDF dans la maîtrise des enjeux de fiabilité, de qualité, de coûts et de délais, au cœur de la réussite du projet GAZPAR », commente Franck Chevalley, directeur « Smart Utilities » d’Atos Worldgrid.

Rappelons qu’en septembre, Capgemini, l’un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance, avait signé deux contrats d’une durée de trois ans et d’un montant total de 23 millions d’euros avec GrDF. Ces contrats confient à Capgemini la mise en œuvre du système informatique des nouveaux compteurs communicants « Gazpar ».

GrDF (Gaz Réseau Distribution France) est une filiale indépendante du groupe GDF SUEZ, née de la filialisation de la distribution (exploitée auparavant par Gaz de France). Principal opérateur du réseau de distribution de gaz naturel en France, avec 12 000 salariés, GrDF exploite le plus long réseau d’Europe : 194 600 km de réseau de distribution de gaz naturel. GrDF distribue le gaz naturel auprès de 11 millions de clients en France, au travers de 9 495 communes.

Atos est un acteur international des services informatiques avec un chiffre d’affaires annuel de 8,8 milliards d’euros et 77 100 salariés dans 52 pays.

Séparément, les groupes coréens Samsung et Hynix viennent d’annoncer le renfort de leurs moyens de recherche et développement à l’étranger. Samsung Research America va ainsi construire un centre de R&D en Californie, à proximité de son implantation de San Jose dans les semiconducteurs. Les travaux à venir du centre qui sera opérationnel en décembre 2014 n’ont pas été précisés par le géant coréen (270 000 employés dans 79 pays pour un chiffre d’affaires global de 187,8 milliards de dollars) …

De son côté, son compatriote SK Hynix annonce la création de SK Hynix Flash Solutions Taiwan, un centre de R&D chargé d’accroître la compétence du fabricant dans le développement de produits de mémoires flash NAND à haute valeur ajoutée. Ce centre taïwanais doit notamment renforcer les compétences du Coréen dans le stockage SSD.

Commentant des résultats sans relief pour le troisième trimestre, Brian Krzanich, le nouveau CEO d’Intel, a indiqué aux analystes financiers que le futur processeur Broadwell du groupe, -le premier à être fabriqué en technologie 14 nm-, ne sera lancé qu’au premier trimestre 2014. Ce retard de trois mois s’explique par des problèmes techniques, mais prive les clients du numéro un mondial de pouvoir commercialiser de nouvelles machines à la pointe de la technologie pour la fin de l’année …

Pour le quatrième trimestre, Intel prévoit d’ailleurs un chiffre d’affaires de 13,7 milliards de dollars (+/- 500 M$), soit une hausse de 2% en trois mois, ce qui est faible compte-tenu de la saisonnalité des ventes. Intel l’explique par la volonté de ses clients de minimiser leurs stocks et par le niveau de commandes modeste attendu.

Pour le troisième trimestre, Intel a publié hier soir un chiffre d’affaires de 13,5 milliards de dollars, en hausse de 5% par rapport au deuxième trimestre 2013. Les ventes de sa division PC (PC Client Group) ont représenté 8,4 milliards de dollars, en hausse de 3,5% en trois mois et en recul de 3,5% sur un an. Les ventes de sa division Data Center ont représenté 2,9 milliards de dollars (+6,2% en trois mois ; + 12,2% sur un an). Quant aux revenus de la division « autres architectures » (processeurs Atom, composants pour solutions mobiles, etc.), ils ont progressé de 13,3% en trois mois, mais reculé de 9,3% sur un an.

Globalement, Intel ainsi dégagé un bénéfice d’exploitation de 3,5 milliards (+29% en trois mois) pour un bénéfice net de 3 milliards, en progression séquentielle de 48%.

Commentant ces résultats, Brian Krzanich a souligné une croissance modeste dans un environnement difficile. Depuis août, Intel a introduit plus de 40 nouveaux produits pour des applications allant de l’Internet des Objets aux centres de données, avec une focalisation accrue sur les appareils ultra-mobiles et les systèmes deux en un.

Pour l’ensemble de l’exercice 2013, Intel prévoit désormais que ses investissements industriels atteindront 10,8 milliards de dollars (+/- 300 M$). Au premier trimestre, Intel visait encore 12 milliards d’investissements annuels. Le retard du 14 nm le contraint sans doute à différer ses investissements.

Le fabricant américain de condensateurs Kemet vient d’inaugurer un centre de recherche et développement, de gestion de la qualité et des produits, spécialisé dans les condensateurs électrolytiques, à Weymouth, en Grande-Bretagne. Ce centre, baptisé EIC (pour Electrolytic Innovation Center) développe des produits dédiés tels un condensateur électrolytique capable de supporter des vibrations jusqu’à 20 g …

Kemet a commencé à travailler dans ce centre sur les technologies de condensateurs électrolytiques aluminium en novembre 2012 dans le cadre de la restructuration de son activité condensateurs film et électrolytiques.

Le condensateur électrolytique supportant 20 g développé à Weymouth par Kemet est destiné à des applications dans l’automobile, l’aéronautique et les énergies renouvelables. Parallèlement, l’équipe de l’EIC a développé un condensateur à faible inductance qui adresse les pics de tension internes dans les convertisseurs de fréquence utilisés dans les onduleurs et les commandes de moteurs.