Selon l’association professionnelle GSMA, en Europe, le nombre de connexions mobiles, à l’exclusion de la M2M, s’établit actuellement à 688 millions et devrait atteindre 762 millions d’ici 2020. Il est prévu que la 4G représente 53% des connexions mobiles en Europe à cette date, par rapport à seulement 5% début 2014 et 10% début 2015. Cette migration technologique rapide est stimulée par une couverture des réseaux 4G en augmentation et l’adoption croissante des smartphones, tablettes, dongles et autre dispositifs de données 4G …

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En ne comptant que les abonnés uniques, l’Europe devrait compter 431 millions d’abonnés uniques à la téléphonie mobile d'ici la fin de l’année, représentant 79% de la population de la région – le plus haut taux de pénétration de toutes les régions de la planète. Les abonnés uniques devraient passer à 454 millions d’ici 2020, soit un taux de pénétration de 82%.

Les réseaux 4G couvrent actuellement 63% de la population européenne, le seuil des 50% ayant été franchi en début d’année. Les réseaux 4G en Europe sont de plus en plus déployés en utilisant les fréquences du dividende numérique, libérées par le passage de la diffusion analogique à la diffusion numérique et destinées à être utilisées par les opérateurs de téléphonie mobile, ce qui permet une couverture à plus large portée. Les réseaux 4G devraient être accessibles par 83% de la population européenne d’ici 2020, soutient la GSMA.

Dans l'intervalle, les smartphones devraient représenter plus de la moitié des connexions mobiles de la région d’ici fin 2015 – un jalon déjà franchi dans plusieurs marchés individuels majeurs, dont la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. La GSMA prévoit 564 millions de connexions par smartphone en Europe d’ici 2020, soit près des trois quarts du total des connexions à ce moment-là.

Les dépenses d’investissements des opérateurs européens au cours de la période de sept ans entre 2008 et 2014 devraient atteindre un total de 155 milliards d’euros, et pourraient atteindre 170 milliards d’euros au cours des six prochaines années (entre 2015 et 2020), alors que les opérateurs continuent de se focaliser sur le renforcement de la capacité des réseaux et l’élargissement de la couverture 4G.

La prolifération des réseaux et terminaux 4G conduit à une hausse des volumes de données mobiles. Selon Cisco, la consommation de données mobiles en Europe de l’Ouest passera de 253 679 To par mois en 2013 à 1 900 486 To par mois en 2018, soit une hausse de 50% par an sur cette période.

Rapport de la GSMA



La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde ; elle rassemble près de 800 opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que 250 sociétés appartenant à l'écosystème mobile élargi, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d'équipement, des sociétés Internet et des organismes dans les secteurs d’activité connexes.

Selon SEMI, les investissements des fabricants de semiconducteurs en machines de production ont marqué le pas au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent. Ainsi, les facturations mondiales d’équipements pour SC ont représenté 8,82 milliards de dollars au troisième trimestre, soit une baisse de 8% par rapport au deuxième trimestre 2014 et un montant supérieur de 15% par rapport au troisième trimestre 2013…

Quant aux commandes du troisième trimestre, elles ont représenté 9,32 milliards de dollars, soit une baisse de 6% en trois mois et une hausse de 4% par rapport au troisième trimestre 2013. Le book-to-bill du troisième trimestre atteint ainsi 1,06.

En Europe, les livraisons en équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont représenté 660 M$, en hausse de 16% en trois mois et de 9% sur un an. Les investissements en équipements pour SC en Europe ont ainsi représenté 7,5% du total mondial.

Après avoir progressé de 18% en 2012 et de 13% en 2013, le marché mondial des services de fonderie de circuits intégrés devrait à nouveau croître de 13% cette année pour «établir un record de 47,9 milliards de dollars, selon IC Insights. L’an prochain, la croissance devrait atteindre 12%, pour un marché des services de fonderie de 53,7 milliards de dollars …

Les circuits intégrés fabriqués par des fondeurs devraient ainsi représenter 37% du total des circuits produits en 2014, un ratio qui ne dépassait pas 24% en 2009 et 21% en 2004. En 2018, près de la moitié des puces devraient être produites en fonderie (46%), selon IC Insights. La croissance annuelle moyenne du marché des circuits intégrés fabriqués en fonderie devrait ainsi atteindre 11% entre 2013 et 2018, soit une croissance plus de deux fois plus rapide que celle l’ensemble du marché des semiconducteurs.

Actuellement, les purs fondeurs (TSMC, Globalfoundries, UMC, SMIC, etc.) détiennent 88% du marché des services de fonderie, contre 12% pour les fabricants intégrés (IDMs de type Samsung ou Intel). Un ratio qui devrait grimper à 90% d’ici deux ans, selon IC Insights. Cette année, le taux d’utilisation des capacités de production des quatre premiers purs fondeurs devrait atteindre 92%, contre 89% en 2013 et 88% en 2012, selon l’étude.

Après une hausse de 15% en 2013 et de 17% en 2014, les prestations des purs fondeurs devraient croître de 13% l’an prochain, à 47,8 milliards de dollars. Dans le même temps, celles des fabricants de puces qui proposent également des services de fonderie ne devraient progresser que de 2% l’an prochain, à 5,9 milliards de dollars ; elles devraient avoir chuté de 12% cette année, après un modeste gain de 2% en 2013.

Après avoir progressé de 3% en 2012, les investissements des fondeurs devraient croître de 9% cette année, à 23,2 milliards de dollars avant d’établir un nouveau record en 2015 (+7%, à 24,8 milliards de dollars).

Côté clients, les sociétés fabless devraient représenter 77% des revenus des purs fondeurs, contre 18% pour les clients IDMs et 8% pour les fabricants de systèmes électroniques qui conçoivent leurs propres circuits. L’Europe ne représente que 6% de la clientèle des fondeurs, contre 62% pour les entreprises implantées sur le continent américain, 29% en Asie-Pacifique, et 4% au Japon.

Par applications, les circuits de communications représentent 53% des productions des purs fondeurs en 2014, contre 18% pour les circuits pour produits grand publics, 15% pour l’automobile, l’industriel et le médical, et 14% pour les circuits pour l’informatique.

Selon l’organisation professionnelle SEMI, les investissements mondiaux des fabricants de semiconducteurs en machines de production devrait atteindre cette année 38 milliards de dollars, soit un bond de 19,3% par rapport 2013. L’an prochain, la croissance devrait atteindre 15,2%, tirée par l’Europe (+47,9%) …

En Europe, les investissements en équipements pour SC devraient en effet remonter à 2,65 milliards de dollars cette année, avant de s’envoler de 47,9% l’an prochain, à 3,92 milliards de dollars. L’Europe représentera alors 9% des investissements mondiaux de 43,8 milliards de dollars l’an prochain.

Cette année, Taïwan, la Corée et l’Amérique du Nord sont les régions qui investiront le plus en équipements pour SC. L’an prochain, la croissance sera encore très forte à Taïwan (+28,1%, à 12,3 milliards de dollars) et en Corée (+25%, à 8 milliards).

Globalement, cette année, les dépenses mondiales en équipements de traitement de la tranche devraient progresser de 17,8%, à 29,9 milliards de dollars. Les ventes mondiales d’équipements d’assemblage devraient rebondir de 30,6% en 2014, à 3 milliards. Enfin, le marché mondial des équipements de test de semiconducteurs devrait progresser de 26,5% cette année, à 3,4 milliards.

La production mondiale d’appareils électroniques devrait croître de 5% cette année, à 1490 milliards de dollars et atteindre 1820 milliards en 2018, soit une croissance annuelle moyenne de 5,2% entre 2013 et 2018, selon la dernière étude d’IC Insights. Les ventes de systèmes liés à l’Internet des objets enregistreront la plus forte croissance sur la période (+21,1%) …

Comme l’an dernier, le téléphone mobile a supplanté le PC comme plus gros marché des systèmes électroniques. Ainsi les ventes mondiales de téléphones mobiles devraient représenter 265,2 milliards de dollars cette année, soit 18% des ventes mondiales de systèmes électroniques, contre 196 milliards pour l’industrie des PC (portables et de bureau) dont la part tombe ainsi à 13%. En 2013, les PC représentaient encore 15% du total mondial, contre 18% pour les téléphones mobiles, rappelle IC Insights.

Les ventes de tablettes devraient représenter 6% du marché des appareils électroniques (soit 85,1 milliards de dollars), tandis que celles de systèmes associés à l’Internet des objets ne devraient peser que 3% du total (soit 48,3 milliards de dollars).

L’étude d’IC Insights évalue également la consommation de semiconducteurs de ces différents secteurs. Là encore, le téléphone mobile a pris le relais du PC comme premier consommateur de puces. Les ventes de semiconducteurs pour téléphones mobiles devraient croître de 11% cette année, à 70,7 milliards de dollars, puis à nouveau de 11% l’an prochain, à 78,4 milliards. Par comparaison, les ventes de circuits intégrés pour PC, qui avaient reculé de 11% en 2012 et de 10% en 2013, devraient regagner 4% en 2014, à 59,1 milliards, puis 2% en 2015, à 60,6 milliards de dollars.

Sans surprise, parmi les 11 segments de marchés pris en compte par l’étude, ce sont les ventes de circuits pour les sous-systèmes de connectivité à l’Internet des objets, qui progresseront le plus vite d’ici à 2018 (+22,3% par an en moyenne), même si leur poids en 2014 est encore relativement faible (3,3 milliards de dollars). Ils devancent les circuits pour réseaux sans fil (+19,7% par an en moyenne) et les tablettes (+17,4%). Suivent l’automobile, le médical, les consoles de jeux, les téléphones mobiles, la TV numérique, les décodeurs ; les PC et les serveurs ferment la marche (voir illustration).

IC Insights souligne que ces 11 catégories de produits consommeront cette année 76% du marché mondial des semiconducteurs, une part qui grimperait à 85% en 2018.

Le WSTS, l’organisation professionnelle mondiale de l’industrie du semiconducteur, vient de publier ses prévisions d’automne ; elles sont meilleures que ses prévisions de printemps. Ainsi, l’organisation professionnelle prévoit une hausse de 9% du marché mondial des semiconducteurs, qui atteindrait ainsi 333,2 milliards de dollars en 2014, grâce à la croissance à deux chiffres (+17,3%) du marché des mémoires. Au printemps dernier, le WSTS tablait sur une progression des ventes de seulement 6,5% pour cette année …

Géographiquement, toutes les régions du monde devraient progresser cette année. Ainsi, le marché européen, qui avait progressé de 5,2% en dollars en 2013, à 34,88 milliards de dollars, devrait croître de 8,7% cette année, à 37,92 milliards, puis 1,5% en 2015 et 3,2% en 2016. Toutes les autres grandes régions du monde devraient afficher une croissance en dollars en 2014: +6,9% pour le continent américain ; +11,4% pour la zone Asie-Pacifique ; +1,3% pour le Japon.

Côtés produits, toutes les familles de composants devraient enregistrer une croissance de leurs ventes en 2014. Les plus fortes croissances devraient concerner les mémoires (+17,3%, à 78,61 milliards), suivies d’assez loin par les discrets (+12,3%, à 20,44 milliards), les circuits analogiques (+10,2%, à 44,22 milliards) et les capteurs (+7,4%, à 8,63 milliards).

Pour 2015 et 2016, le WSTS prévoit un net tassement de la croissance, mais avec une progression des ventes pour toutes les familles de produits et dans pratiquement toutes les régions du monde (voir illustration). Ainsi, le marché mondial des semiconducteurs devrait progresser de 3,4% à 344,6 milliards en 2015 et de 3,1% à 355,3 milliards en 2016. En 2016, la région Asie-Pacifique pourrait ainsi capter 60% de la consommation mondiale, soit un marché de 209 milliards de dollars (à comparer à moins de 40 milliards pour le marché européen).

Selon l’organisation professionnelle, les marchés du sans fil et de l’automobile devraient croître plus vite que l’ensemble du marché, alors que les consommations de semiconducteurs pour l’informatique et le grand public devraient demeurer stables. Rappelons toutefois qu’en regard du passé, le WSTS semble plus apte à entériner le présent qu’à prédire l’avenir.