Spécialisé dans la conception et la production de produits d’interconnexion, le Canadien EDAC Group, qui avait racheté en 2010 le Britannique MH Connectors, un spécialiste des connecteurs Sub-D et d’accessoires de connectique, renforce son organisation européenne avec plusieurs nominations dont celle de Debbie Pendergrast, nommée responsable des ventes en Europe du Sud …

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Alex Grout, directeur général du groupe en Europe depuis avril 2014, a ainsi promu Damien Croft, un dirigeant de MH Connectors, à la tête de l’organisation des ventes de tous les produits d’EDAC pour l’Europe.

Pour sa part, Debbie Pendergrast a été nommée responsable du développement des activités d’EDAC et de MH Connectors pour l’Europe du Sud. Parlant couramment le français et l'espagnol, Debbie Pendergrast dirigera les ventes d’EDAC en Italie et en Espagne et va prendre le contrôle des opérations de MH Connectors en France, qui possède un important bureau de ventes à Mantes La Jolie, en région parisienne.

De son côté, Nathan Ashford a rejoint le groupe EDAC en tant que responsable des relations avec les distributeurs en Europe. Il aura pour mission de développer les relations et de définir une nouvelle stratégie avec les distributeurs européens.

Fondé en 1965, le groupe EDAC a son siège à Markham dans l’Ontario et intègre les sociétés EDAC, Norcop, Communication Devices et désormais MH Connectors.


De gauche à droite : Nathan Ashford (European Distribution Manager), Damien Croft (European Marketing Manager), Debbie Pendergrast (Sales Manger Southern Europe), Alex Grout (European Managing Director).

Altran annonce ce matin l'acquisition de Nspyre, spécialiste néerlandais des services en R&D et hautes technologies. Avec 680 experts en développement logiciel et ingénierie mécanique, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 64 M€ en 2014 …

Nspyre s’adresse aux principaux acteurs de secteurs aussi divers que les hautes technologies, les infrastructures, l'automobile, l'industrie et l'énergie.

Après l'acquisition de TASS en 2014, l'intégration de Nspyre, vient renforcer la position d'Altran sur les solutions « Intelligent Systems » et « Lifecycle Experience ». Avec désormais 1 800 collaborateurs au Benelux (dont 1 000 aux Pays-Bas), Altran devient numéro un du conseil en innovation et hautes technologies dans la région.

Nspyre est née en 2008 de la fusion des divisions automatisation industrielle des sociétés Ordina et Atos Origin. Fort de ses onze centres de compétences, Nspyre jouit d'une solide expertise couvrant l'intégralité de la chaîne de développement, du conseil et de la gestion de projet à l'ingénierie, en passant par les phases de test et d'implémentation.

Leader mondial du conseil en innovation et ingénierie avancée, Altran accompagne ses clients dans la création et le développement de leurs nouveaux produits et services dans de nombreux secteurs : aérospatial, automobile, défense, énergie, ferroviaire, finance, sciences de la vie, télécoms, etc. Les solutions Altran couvrent l'ensemble du cycle de vie d'un projet, de la planification stratégique à l'industrialisation.

En 2014, le groupe Altran a réalisé un chiffre d'affaires de 1,756 milliard d’euros. Il emploie désormais près de 23 000 personnes dans plus de 20 pays.

Repris en main et redressé par Gregg Lowe, nommé à la tête de l’entreprise à la mi-2012, le fabricant américain de semiconducteurs Freescale Semiconductor serait en quête d’un repreneur, croit savoir le New York Post. Des banques d’affaires auraient été mandatées pour l’accompagner dans cette démarche …

Rappelons que Freescale avait été racheté en 2006 pour 17,6 milliards de dollars par les fonds privés d’investissement Blackstone Group, Carlyle Group, Permira Funds et Texas Pacific Group. En 2011, le fabricant de puces a été réintroduit en Bourse. Depuis un an, le cours de l’action a gagné 72%. Même si les fonds ne retrouveront pas leur mise initiale, il est donc tentant pour eux de solliciter un acquéreur. Le nom de Samsung Electronics est évoqué par la presse américaine, même si l’identité d’un acquéreur semble prématurée.

L’ancienne filiale semiconducteurs de Motorola jusqu’en 2014 se définit aujourd’hui comme un fournisseur de solutions sécurisées de traitement de données pour l’embarqué et l’Internet de demain (microcontrôleurs, circuits réseaux, capteurs et circuits analogiques, microcontrôleurs pour l’automobile, circuits RF, etc.). En 2014, Freescale Semiconductor a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 4,634 milliards de dollars, en progression de 11% par rapport à 2013, pour un bénéfice net de 251 M$, contre une perte annuelle de 208 M$, lors de l’exercice précédent.

« Tous nos indications montrent que nous avons gagné des parts de marché en 2014 », avait alors commenté Gregg Lowe, président et CEO de Freescale, qui se félicitait également de l’amélioration de la profitabilité du groupe. Avant de présider aux destinées de Freescale, Gregg A. Lowe était précédemment en poste chez Texas Instruments en tant de senior vice president, responsable de l’activité circuits analogiques hautes performances.

Au quatrième trimestre, Freescale a réalisé un chiffre d’affaires de 1,1 milliard de dollars, en baisse de 9% du fait de la saisonnalité des activités et de ventes en baisse sur les marchés de l’industriel et de la distribution. Par rapport au dernier trimestre de l’exercice précédent, ses ventes sont malgré tout en hausse de 2%. Le bénéfice net du trimestre atteint 63 M$, contre 123 M$ il y a trois mois et une perte de 118 M$, un an plus tôt.

Pour le trimestre en cours, Freescale vise un chiffre d’affaires compris entre 1,135 et 1,185 milliard de dollars.

Après l’Europe avec Data Modul, Arrow Electronics poursuit sa stratégie d’acquisitions ciblées, cette fois-ci en Asie. L’Américain vient en effet de signer un accord définitif pour le rachat du distributeur de composants taïwanais ATM Electronic, qui opère également en Chine continentale. ATM emploie 200 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 500 M$ …

Cette acquisition va renforcer l’offre produits d’Arrow en Asie concernant les processeurs embarqués, les composants de gestion de puissance, ainsi que les composants passifs, les connecteurs et les composants électromécaniques.

Rappelons qu’Arrow Electronics vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 22,77 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport à 2013 et de 3% sur une base ajustée (hors impact des variations monétaires et des acquisitions). Son bénéfice net a atteint 498 M$, contre 399,4 M$ lors de l’exercice précédent. Les seules ventes annuelles de la division Composants ont représenté 14,39 milliards de dollars, en hausse de 4,2% par rapport à 2013.

Numéro un mondial des équipements pour la fabrication des semiconducteurs, l’Américain Applied Materials, qui doit fusionner avec le Japonais Tokyo Electron pour donner naissance cette année à Eteris (voir notre article), a réalisé pour son premier trimestre fiscal clos le 25 janvier un chiffre d’affaires de 2,36 milliards de dollars, en hausse de 4% en trois mois et de 8% sur un an. Son bénéfice net a atteint 348 M$, contre 256 M$ lors du trimestre précédent et 253 M$, un an plus tôt …

Au premier trimestre, les prises de commande d’Applied Materials ont augmenté de 1% par rapport au trimestre précédent, à 2,27 milliards, et ont été inférieures de 1% sur un an.

Sa division Silicon Systems Group (machines pour semiconducteurs) a vu ses prises de commande progresser en trois mois de 7%, à 1,43 milliard de dollars, tandis que les facturations ont augmenté séquentiellement de 1%, à 1,45 milliards de dollars. Les prises de commandes ont progressé chez les fabricants de mémoires Drams et Flash NAND, mais elles ont reculé pour celles émanant des fondeurs et des fabricants de circuits logiques. 34% des nouvelles commandes concernent toutefois encore la clientèle des fondeurs, contre 34% pour les fabricants de Drams, 18% pour les fabricants de mémoires flash et 14% les fabricants de circuits logiques et autres.

Pour le trimestre en cours, Applied Materials s’attend à des ventes stables ou en légère hausse par rapport au trimestre qui vient de s’achever.

L’Américain Luna Innovations, spécialisé dans les capteurs en fibre optique et les produits de test et mesure pour les marches des télécoms, de l’aéronautique, de l’automobile, de l’énergie et de la défense, vient d’annoncer son projet de fusionner avec son compatriote Advanced Photonics, un fournisseur de capteurs optoélectroniques, de composants et d’appareils d’instrumentation pour les marches des télécoms, de la défense, du médical et de l’industriel …

Le nouvel ensemble conservera le nom de Luna. Son chiffre d’affaires pro-forma pour l’année fiscale close le 30 septembre 2014 aurait été de 49,9 millions de dollars, dont 20 millions de dollars apportés par Luna.