Grâce à des croissances respectives de 31% et de 98% de leurs prestations de fonderie en 2012, Globalfoundries et Samsung sont devenus les deuxième et troisième fondeurs mondiaux l’an passé, reléguant le Taïwanais UMC au quatrième rang mondial, selon le classement d’IC Insights. TSMC reste loin devant avec des ventes environ quatre fois supérieures à ses poursuivants immédiats qui sont au coude-à-coude (230 M$ séparent Globalfoundries et Samsung) …

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Samsung est en piste pour pouvoir dépasser Globalfoundries dès 2013, estime IC Insights. Selon le cabinet d’études, Samsung disposait au quatrième trimestre d’une capacité de production dédiée aux services de fonderie de 150 000 tranches de 300 mm par mois. En se basant sur un revenu moyen par tranches de 3000 dollars, Samsung possède ainsi le potentiel de réaliser un chiffre d’affaires annuel en services de fonderie de 5,4 milliards de dollars.

Seul bémol au potentiel de progression de Samsung en services de fonderie : l’an passé, Apple a compté pour 89% de ses revenus en fonderie. Or Apple ne cache plus sa volonté de s’émanciper de son sous-traitant/concurrent. TSMC, Globalfoundries et Intel sont régulièrement cités pour prendre le relais de Samsung pour la production des processeurs d’applications de la firme de Cupertino (voir notre article). Pour continuer de progresser en services de fonderie, Samsung devra donc élargir sa base de clientèle. Pas si facile su le marché des processeurs d’applications pour smartphones, car Samsung et Apple ont vendu l’an passé respectivement 220 et 133 millions de smartphones, soit environ la moitié du marché total (750 millions d’unités).

Les 12 premiers fondeurs mondiaux (dont trois IDMs – Samsung, IBM et MagnaChip) ont représenté 90% des ventes de services de fonderie en 2012. L’Israélien Towerjazz est le seul acteur majeur en dehors de l’Asie et des Etats-Unis.

Le Taïwanais Foxconn a investi 200 M$ pour prendre une participation de 8,88% au capital de GoPro, une entreprise californienne spécialisée dans les caméras portables polyvalentes pour des prises de vue sportives notamment. Cet investissement valorise GoPro à 2,25 milliards de dollars …

Terry Gou, fondateur et p-dg de Foxconn entre au conseil d’administration de GoPro.

Lacroix Electronics Solutions (L.E.S.), entité R&D du sous-traitant Lacroix Electronics, annonce l’arrivée d’Alain Ponsot au poste de Directeur Général …

Dans l’objectif de croissance des activités de sous-traitance en conception électronique, Alain Ponsot aura pour principale mission de consolider et d’accroître les positions de L.E.S. sur ses marchés cibles.

En tant que Directeur Général de L.E.S., Alain Ponsot sera également en charge de créer des synergies entre les activités de fabrication de Lacroix Electronics et les activités de conception électronique de L.E.S., pour apporter une réponse globale aux projets, du développement jusqu’à la fabrication. Enfin, il aura pour responsabilité la recherche ou la consolidation de partenaires afin d’étendre les compétences et l’offre de services de L.E.S. Il sera épaulé dans cette mission par Bertrand Castagnet, Directeur Général Délégué à l’excellence opérationnelle de L.E.S.

Entité de sous-traitance d’études de Lacroix Electronics, L.E.S. est spécialisée dans les développements et l’électronique embarquée, principalement pour les marchés aéronautique et défense, domotique, médical, automobile et industriel. Elle regroupe 5 bureaux d’études, dont 4 en France implantés à Vern-sur-Seiche (Rennes), Ramonville (région Toulousaine), Quimper, Fontaine (Grenoble) et 1 en Allemagne (à Willich, proche de Düsseldorf). Lacroix Electronics, en tant que spécialiste de la sous-traitance électronique, constitue l‘une des trois branches d’activité du Groupe Lacroix. Son chiffre d’affaires a atteint 168,2 M€ en 2012.

Au terme de son exercice 2011/2012 clos fin septembre, le groupe Lacroix a enregistré un bénéfice net part du groupe de 5,9 M€, en recul de 30,5% par rapport aux 8,4 M€ lors de l’exercice précédent. Son bénéfice d’exploitation a reculé de 18,5%, à 9,8 M€. Son chiffre d’affaires annuel (déjà publié) a progressé de 7,1%, à 324,9 M€, pour un bénéfice d’exploitation courant en recul de 5%, à 11,4 M€ …

Le chiffre d’affaires de Lacroix Electronics, sa branche sous-traitance électronique, a progressé de 2,8%, à 168,2 millions d’euros. Dans cette branche, les résultats ont été obérés par des difficultés en Allemagne, des reports de projets en études, des charges supplémentaires liées à la nouvelle phase de croissance que l'activité est amenée à connaître.

Dans un environnement très tendu et incertain, les perspectives des trois divisions du groupe (électronique, signalisation et télégestion) restent bien orientées. Ceci permet au groupe, avec un endettement maitrisé (gearing de 0,36), de continuer à investir pour renforcer ses capacités industrielles, commerciales et R&D. « Le groupe Lacroix reste à l'écoute d'opportunités d'alliances ou de croissances externes pouvant renforcer ses positions ou accélérer son développement sur ses trois métiers, notamment à l'international », selon l’avis financier du groupe.

La société grenobloise Maya Technologies, spécialisée dans la conception de composants microélectroniques embarqués, annonce l’acquisition d’AES Embedded Systems. Ce spécialiste de la conception de systèmes embarqués, implanté à Aix, Grenoble et Paris, vient compléter l’offre de Maya et renforcer ses positions en France …

En 2011, Maya Technologies avait réalisé une première opération de croissance externe en rachetant PSI-Electronics. Cette nouvelle acquisition stratégique va permettre à Maya de proposer à ses clients une offre globale dans le domaine de l’embarqué : la conception matérielle et le développement logiciel.

AES Embedded Systems a été créée en 2008 par Guy Quillien. Basée à Aix-en-Provence, Grenoble et Paris et forte d’une équipe d’une trentaine d’ingénieurs, elle intervient auprès de clients grands comptes en développement de logiciels embarqués pour l’industrie du multimédia (en TV numérique notamment) et celle du nucléaire.

« AES vient compléter notre offre en apportant son expertise dans le domaine de l’embarqué. Nous sommes très fiers de cette acquisition qui s’inscrit dans notre plan stratégique Maya 2013. AES est une très belle entreprise, qui ressemble finalement beaucoup à Maya par les valeurs qu’elle défend », commente Philippe Mattia, Président de Maya.

Le nouvel ensemble constitue un groupe de 150 personnes pour 12 M€ de chiffre d’affaires. D’autres investissements sont à venir en 2013 et 2014 pour Maya Technologies qui compte également accélérer sa croissance organique sur le territoire avant de s’attaquer à l’international.

Créée en 2007, Maya Technologies est spécialisée dans la conception de composants microélectroniques embarqués. Elle conçoit des systèmes complexes pour les marchés du multimédia & de la téléphonie, de l’aéronautique & du spatial, de l’énergie et de la santé ainsi que de l’automobile & des transports. Maya propose son expertise à ses clients aussi bien par des prestations sur site qu’en mode forfaitaire à partir de ses centres de conception basés à Grenoble, Valence, Sophia Antipolis, Aix-en-Provence, Toulouse et Paris.

Sous-traitant et fabricant de composants électroniques et de capteurs, l’Américain CTS vient d’annoncer l’acquisition de son compatriote D&R Technology, un fabricant de capteurs, de commutateurs et d’assemblages électromécaniques pour l’industrie automobile. Le montant de l’acquisition en numéraire est de 63,5 millions de dollars …

Fondé en 1998, D&R Technology emploie environ 400 personnes dans des usines dans l’Illinois et au Mexique. Son chiffre d’affaires annuel est de l’ordre de 50 millions de dollars.

Fin octobre, CTS avait annoncé un plan de restructuration devant conduire à la réduction de son effectif de 10% et de sa superficie de production de 17% avec la fermeture de son usine de sous-traitance de Tianjin, en Chine, afin de s’adapter à la conjoncture dégradée dans son activité de sous-traitance. Pour le troisième trimestre, CTS a en effet réalisé un chiffre d’affaires de 137,4 millions de dollars, en baisse de 6% par rapport au troisième trimestre 2011, pour un bénéfice net stable de 5,9 M$. Dans la sous-traitance, ses ventes trimestrielles ont chuté de 20% sur un an, à 15,2 millions de dollars.