En juillet, les ventes de circuits imprimés de l’industrie allemande ont été supérieures de 5,9% à celles de juillet 2012, selon le Zvei. En revanche, les prises de commande se sont effondrées de 21,5% par rapport à celles de juillet 2012 …

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L’organisation professionnelle relativise cette forte chute par le niveau exceptionnellement élevé des commandes de juillet 2012 et le changement de pratiques de certains grands clients pour la planification de leurs commandes.

Le recul des commandes explique la baisse du book-to-bill (rapport commandes sur facturations) à 0,86.

A l’occasion d’une augmentation de capital, l’Autrichien AT&S a dévoilé l’intention d’Intel Capital d’acheter pour environ 5 millions d’euros d’actions nouvelles du premier fabricant européen de circuits imprimés. Par cet investissement, Intel valide le projet de diversification d’AT&S dans la fabrication de substrats d’interconnexion pour les boîtiers de circuits intégrés …

L’augmentation de capital du fabricant autrichien se fera par l’émission de 15,5 millions d’actions.

Rappelons qu’en janvier dernier, AT&S avait dévoilé son projet d’entrer sur le marché des substrats d’interconnexion des boîtiers qui relient la puce nue aux sorties du boîtier. L’Autrichien avait alors annoncé vouloir mobiliser un investissement de 350 millions d’euros sur trois ans pour produire en Chine ces substrats d’interconnexion pour boîtiers. AT&S compte en effet entrer de plain-pied sur le marché du packaging des semiconducteurs à l’horizon 2016. Selon le cabinet d’études spécialisé Prismark, le marché mondial des substrats d’interconnexion de boîtiers de semiconducteurs, -qui s’apparentent à des circuits imprimés nus aux pistes très fines-, devrait passer de 8,6 milliards à 11,8 milliards de dollars d’ici à 2016.

Pour son exercice clos fin mars, AT&S a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 542 millions d’euros, en hausse de 5% par rapport à l’exercice précédent. AT&S a enregistré un bénéfice annuel (EBITDA) de 102 M€ contre 103 M€ lors de l’exercice précédent, lui permettant de dégager un bénéfice net de 14 M€, contre 27 M€ pour l’exercice précédent.

AT&S, qui emploie 7300 personnes à travers le monde, exploite actuellement six unités de production : trois en Autriche, ainsi que une dans chacun des pays suivants (Inde, Chine et Corée du Sud).

Selon le rapport annuel de l’association professionnelle IPC, le marché mondial des circuits imprimés a représenté près de 60 milliards de dollars en 2012, en progression de 1,7% par rapport à 2011. La Chine, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan et les Etats-Unis sont les cinq premiers pays producteurs de circuits imprimés, alors que le Vietnam fait son entrée dans le Top10 des pays producteurs avec moins de 1% de la production mondiale …

Sans surprise, l’Asie concentre l’essentiel de la production mondiale de circuits imprimés, mais sa part de marché impressionne : 90% ! Dans le détail, la Chine est de loin le premier pays producteur avec 42,8% de la production mondiale, devant le Japon, deuxième pays producteur avec une part de marché de 16%. Suivent la Corée, Taïwan et les Etats-Unis (dont la part de marché est inférieure à 5%). Le communiqué de presse de l’IPC ne détaille pas la part de l’Europe (dans son ensemble ou par pays).

Concernant les circuits imprimés les plus sophistiqués (circuits haute densité d’interconnexion (HDI) avec microvias), la domination de l’Asie est encore plus écrasante : 97% de la production mondiale, à comparer à 1,4% pour l’Amérique du Nord.

Selon L’Usine Nouvelle, Nicomatic, fabricant français de connecteurs pour l’aéronautique, la défense et le médical, va investir 5 millions d’euros en 2014 pour agrandir son site de Bons-en-Chablais (Haute-Savoie). La superficie de ses locaux va ainsi passer de 4500 m2 à 7000 m2 …

Nicomatic, qui emploie 220 personnes, réalise environ 80% de son activité à l’export, détaille l’hebdomadaire. L’an passé, son chiffre d’affaires a représenté 25 million d’euros.

Troisième fournisseur mondial de connecteurs derrière TE Connectivity et Amphenol, l’Américain Molex vient d’accepter une offre de rachat en numéraire de 7,2 milliards de dollars de la part du conglomérat américain Koch Industries. A 38,50 dollars par action, l’offre de rachat est supérieure de 42% au cours de l’action de Molex de vendredi dernier. Molex deviendra une filiale de Koch Industries et conservera son management actuel …

Molex a terminé son année fiscale fin juin sur un chiffre d’affaires annuel de 3,6 milliards de dollars, en hausse de 3,8% par rapport à l’année précédente (+5,4% en monnaies locales). Son bénéfice net annuel a atteint 243,6 M$, contre 281,4 M$ lors de l’exercice précédent. Le groupe fondé il y a 75 ans et dirigé par la famille Krehbiel réalise plus de 70% de ses ventes à l’extérieur des Etats-Unis. Molex possède 41 usines dans 15 pays et emploie globalement plus de 35 000 personnes. Son catalogue produits comprend environ 100 000 références. Le fabricant de connecteurs a récemment racheté le fabricant de connecteurs allemand FCT Electronics. Basé à Munich, FCT Electronics est spécialisé dans les connecteurs « customisés » et les câbles assemblés pour les marchés du médical, de l’industriel, des télécoms et de l’aéronautique.

En se retirant de la Bourse, Molex devrait pouvoir s’affranchir plus facilement des dictats de court terme des marchés financiers et des comptes trimestriels pour mener une stratégie de long terme. Avant d’aboutir, la transaction devra faire face à la multitude de groupes d’actionnaires qui ont immédiatement publié des communiqués de vigilance et vont tout faire pour monnayer à la hausse leurs participations.

Le groupe Koch Industries est l’une des plus grosses sociétés non cotées aux Etats-Unis. Les domaines d’activités du conglomérat sont extrêmement variés : génie pétrolier, génie chimique, finance, courtage de matières premières, élevage, etc. A priori donc aucune synergie avec Molex. Koch Industries revendique un chiffre d’affaires global de plus de 115 milliards de dollars. Présent dans près de 60 pays, Koch Industries emploie 60 000 personnes, dont près de 50 000 salariés aux Etats-Unis. Depuis 2003, Koch Industries a dépensé environ 50 milliards de dollars en acquisitions et investissements.

Au premier semestre 2013, Radiall a enregistré un chiffre d'affaires de 112,9 M€, en croissance de 2,7% par rapport au premier semestre 2012. A taux de change et périmètre constant, la progression est de 5,9%. Sur la période, la croissance du fabricant de connecteurs a été principalement portée par le secteur aéronautique civile et par une activité télécom en reprise significative, alors que les marchés spatial et militaire affichent un moindre dynamisme …

Son bénéfice opérationnel de 10,5 M€ progresse de 11,8% par rapport au 1er semestre 2012 qui avait pourtant bénéficié d'un profit non courant de 1,5 M€. Le bénéfice net part du groupe ressort sur le 1er semestre à 6,5 M€, soit 5,7% du chiffre d'affaires contre 6,0 M€ au 1er semestre 2012 (5,5%).

La bonne orientation de l'activité observée au 1er semestre, grâce notamment à un marché aéronautique particulièrement porteur et une reprise du marché télécoms, permet à Radiall d'aborder le deuxième semestre dans des conditions satisfaisantes. Dans ce contexte, Radiall maintient sa confiance en une croissance modérée en 2013 et vise au deuxième semestre l'atteinte d'une profitabilité opérationnelle au moins égale à celle du 1er semestre 2013.