La croissance du marché mondial des circuits intégrés ne devrait pas dépasser 5% cette année, soit 1 point de moins que prévu, selon IC Insights. Le cabinet d’études a abaissé sa prévision en raison d’une croissance moins forte que prévu de l’économie mondiale avec un PIB en hausse de 3%. Aucune bonne nouvelle n’est à attendre de l’Europe et le PIB de la zone Euro devrait enregistrer une nouvelle croissance négative (-0,3%) ; l’économie américaine progressera moins vite que prévu (+2,2%) en raison de coupes claires dans les investissements gouvernementaux …

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Par contraste, IC Insight a relevé de 1,2% à 1,7% sa prévision de croissance du PIB japonais, estimant que le Japon était définitivement revenu dans les rails de la croissance avec une monnaie dévaluée et des mesures de stimulation de la croissance efficaces. La Chine, pour sa part, affiche une croissance solide (+8,1%).

Dans ce contexte d’une croissance mondiale de 3%, la corrélation entre l’évolution du PIB et celle du marché des puces conduit à une croissance de 3 à 7% du marché des semiconducteurs (voir illustration).

Le scénario d’une croissance de 5% du marché des circuits intégrés en 2013 implique un rebond de 8,8% des ventes de semiconducteurs au deuxième semestre par rapport à la première moitié de l’année. C’est toutefois 0,4 point de moins que la hausse moyenne de 9,2% des 22 dernières années. Mais en 2012, les ventes du deuxième semestre n’avaient été supérieures que de 3,6% à celles des six mois précédents.

Premier fabricant mondial de FPGA, l’Américain Xilinx vient de passer un accord avec son partenaire fondeur taïwanais TSMC pour réaliser les premiers FPGA qui seront fabriqués à partir du procédé de fabrication FinFET 16 nm du premier fondeur mondial. Une équipe commune va être constituée pour optimiser le procédé FinFET à l’architecture UltraScale de Xilinx …

Les premiers circuits test devraient être réalisés en fin d’année pour commercialiser les premiers FPGA en technologie 16 nm dans le courant de 2014.

Assistons-nous à un renversement d’alliance ? Alors que TSMC était le fondeur attitré d’Altera, ce dernier a choisi Intel pour fabriquer sa future génération de FPGA en technologie 14 nm avec transistors 3D Tri-Gate. Actuellement, les FPGA les plus puissants d’Altera sont néanmoins produits en technologie 28 nm par TSMC. Et c’est également le premier fondeur mondial qui fabriquera la future gamme de composants de l’Américain en technologie 20 nm.

De son côté, Xilinx a commencé à faire produire ses FPGA chez UMC et Toshiba, avant de faire appel à TSMC et Samsung à partir de la technologie 28 nm.

CATRENE, le programme Eureka de R&D en nanoélectronique qui a succédé à Medea + en 2008 pour une durée de quatre ans, vient d’être prolongé pour une nouvelle durée de quatre ans jusqu’en 2015. Le feu vert a d’ores et déjà été donné pour engager les réflexions pour bâtir un nouveau programme européen de nanoélectronique dans la cadre d’Eureka après l’année 2015, « afin de répondre aux nouveaux défis sociétaux et industriels dans un paysage mondial en pleine évolution » …

L'évaluation à mi-parcours du programme CATRENE a été lancée en octobre 2012 par les autorités publiques, poussés par la France, l'Allemagne et les Pays-Bas avec le soutien des autres pays concernés. Les objectifs étaient d’évaluer les résultats obtenus jusqu'ici (impact économique et sociétal, résultats des recherches en cours et percées technologiques obtenues) et d’examiner les possibilités de façonner un futur instrument Eureka pour la micro-et la nanoélectronique.

Un premier rapport conjoint des groupes de travail sur la façon de mettre en œuvre les recommandations issues de l'évaluation sera préparé pour novembre 2013.

Les ressources annuelles nécessaires de CATRENE (Cluster for Application and Technology Research in Europe on NanoElectronics) représentent environ 2500 personnes/an, soit environ 4 milliards d’euros pour le programme complet.

Alors que les programmes JESSI, MEDEA et MEDEA+ étaient divisés en sous-programmes consacrés aux technologies et aux applications, CATRENE a reconnu d’emblée l’importance croissante de la convergence des technologies et des applications. Ce programme a mis, à ce titre, l’accent sur de vastes marchés applicatifs identifiés, qui ont servi de base au programme de développement des technologies requises. Le concept de « projets-phares » qui aborde des besoins socio-économiques majeurs tels que les transports, la santé, la sécurité, l’énergie et les divertissements par le biais de programmes de R&D dédiés, constitue un aspect-clé de CATRENE.

Le mystérieux acquéreur des actifs et droits de propriété intellectuelle liés à l’activité de connectivité par le système de navigation mobile par satellite GNSS (Global Navigation Satellite System) de ST-Ericsson n’est autre qu’Intel. C’est du moins ce qu’a déclaré à Reuters un porte-parole du numéro un mondial des semiconducteurs. Fidèle à l’opacité de sa communication, Intel ne fait pas mention de cette acquisition dans sa « news room », pas plus qu’il n’a officialisé le changement de sa structure organisationnelle annoncée à ses salariés la semaine dernière …

A cet égard, le changement de p-dg n’aura pas fait évoluer les pratiques de communication du numéro mondial. Rappelons que 130 salariés répartis entre Daventry (Royaume-Uni), Bangalore (Inde) et Singapour devraient rejoindre Intel à la clôture de la transaction.

Le distributeur de semiconducteurs à valeur ajoutée Avnet Memec vient de signer un accord de distribution pan-européen avec le Taïwanais Macronix International, un fabricant de semiconducteurs spécialisé dans les mémoires non volatiles. Cet accord permet au distributeur d’apporter à ses clients au premier stade de leurs conceptions, les technologues de mémoires NOR, NAND et ROM de Macronix…

ST-Ericsson annonce la signature d'un accord définitif pour vendre les actifs et droits de propriété intellectuelle liés à son activité de connectivité par le système de navigation mobile par satellite GNSS (Global Navigation Satellite System) à une société de semiconducteurs dont l’identité n’a pas été révélée. Outre les actifs et droits de propriété intellectuelle de cette entreprise, 130 salariés répartis entre Daventry (Royaume-Uni), Bangalore (Inde) et Singapour devraient rejoindre l'acheteur à la clôture de la transaction …

ST-Ericsson estime que le produit de la vente, combiné à l'absence de coûts de restructuration salariaux et autres charges de restructuration liées, permettra de réduire les besoins de trésorerie de la co-entreprise d'environ 90 millions de dollars.

« La transaction réalisée aujourd'hui valide le haut niveau d'innovation développé par ST-Ericsson en systèmes de navigation mobiles et marque une nouvelle étape importante vers l'exécution de la décision de nos actionnaires de sortir de ST-Ericsson, » - a commenté Carlo Ferro, Président et CEO de ST-Ericsson.

La vente de ces actifs représente en effet une étape supplémentaire vers la réalisation du démantèlement et de la fermeture de ST-Ericsson, suite à l'annonce d'Ericsson et de STMicroelectronics du 18 mars 2013 (voir notre article). Rappelons que la co-entreprise va être démantelée : Ericsson réintègre les activités liées aux modems LTE multimode ainsi que 1800 personnes ; ST reprend les autres produits existants de ST-Ericsson et rapatrie 950 salariés. Les autres parties de ST-Ericsson seront fermées d’ici au troisième trimestre 2013, condamnant environ 1600 emplois.

Le chiffre d’affaires de ST-Ericsson est tombé de 1650 M$ en 2011 à 1351 M$ en 2012, tandis que sa perte d’exploitation se creusait de 867 M$ en 2011, à 968 M$ en 2012.