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SEMICONDUCTEURS : 1153 article(s).
Conjoncture semiconducteurs : 2014 s'annonce relativement calme

Semiconducteurs>Monde>Conjoncture
02-01-2014 10:48:41 :

Les capacités de production de semiconducteurs installées dans le monde devraient être suffisantes pour absorber l'augmentation de la demande en 2014. En l'absence de pénurie majeure, le marché des semiconducteurs devrait ainsi retrouver cette année une croissance de l'ordre de 8,5%. Par Jean-Pierre Della Mussia
 
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Le marché des semiconducteurs se sera finalement accru de l'ordre de 5% en 2013. C'est peu mais, au moins, n'y aura-t-il eu de crise ni pour les fournisseurs, ni pour les acheteurs. 2014 se présente toutefois légèrement mieux pour les fournisseurs.

Hors situation de crise, prévoir l'évolution du marché du semiconducteur se fait en deux temps. D'abord juger si l'offre pourra absorber la demande ; il s'agit d'être sûr qu'aucun phénomène de pénurie ne viendra provoquer une envolée à la fois de la demande et des prix. Ensuite, si rien de catastrophique n’est en vue, la méthode de calcul de croissance la plus précise est de raisonner par rapport à l'évolution de l'année précédente. En introduisant éventuellement un facteur correctif du à un phénomène technologique ou économique nouveau.

Cette année, le risque de pénurie généralisée sera encore faible. Certes, en 2013, les fabricants de semiconducteurs ont investi à un niveau de 15% inférieur à la normale. Mais ils avaient investi à un niveau de 15% supérieur à cette normale en 2011 puis en ligne en 2012. Or c'est le niveau de 2012 qui compte le plus car il faut deux ans environ entre le moment où un investissement est lancé et le moment où la ligne de production correspondante tourne à pleine capacité. Il ne pourra donc pas y avoir de grande pénurie cette année. Ceci n'exclut pas des anomalies dues à certains fournisseurs, comme on l'a vu cette année pour les mémoires.

Il n'y a plus en effet que quatre acteurs majeurs qui « font » la conjoncture. Intel, TSMC, Samsung, et Toshiba (nous pourrions placer Toshiba dans un « groupe », avec les autres fabricants de mémoire). Intel a surinvesti en 2011 et 2012 et sera probablement en surcapacité de production en 2014 : nous doutons en effet qu'il puisse occuper pleinement ses usines avec ses nouvelles activités de fonderie car ses coûts de production relativement élevés vont ralentir les ardeurs. TSMC a aussi énormément investi en 2011 et 2012, mais ses coûts sont bas et la société jouit d'un capital de confiance élevé : elle saura gérer les « flux » de ses clients, anciens et nouveaux. Samsung a la particularité d'être concurrent de beaucoup de ses clients potentiels au niveau système (comme c'est le cas avec Apple). Mais son savoir-faire se situe juste en dessous de celui d’Intel avec des prix de type TSMC. Ce sera donc la soupape de sécurité du monde du semiconducteur en 2014 : ses clients lui confieront les commandes qu’ils ne veulent/peuvent pas passer aux autres fondeurs. Les investissements de 2011 et 2012 du groupe « fabricants de mémoire », enfin, permettront d'éliminer cette année les tensions sur les livraisons que l'on a connues en 2013.

Finalement, c'est donc la conjoncture macro-économique qui devrait « faire » l’essentiel de la conjoncture semiconducteur cette année. Si elle poursuit son amélioration comme prévu, il faut ainsi s'attendre à une augmentation de 2% non pas de la demande mais de la croissance de la demande en nombre de pièces par rapport à 2013. Au niveau des prix, nous nous attendons à une baisse globale en début d'année (entraînée par celle des prix des mémoires) suivie d'une hausse en fin d'année (entraînée par les sous-investissements de début 2013). Finalement, cela conduirait à une croissance de marché de 5 % (celle de 2013) +2% sur la demande en nombre de pièces,+ 0,5 % de croissance des prix, soit 7,5 %. Y aura-t-il un phénomène technologique ou économique anormal et prévisible cette année ? Les surcapacités chez Intel, déjà mentionnées, ne pourront pas avoir d'influence mondiale notable. Les difficultés rencontrées par les fabricants à réaliser des gains de productivité en technologies 20 nm vont par contre commencer à se faire sentir ; elles se traduiront par des «moindres baisses historiques de prix » à performances constantes. Ces moindres baisses de prix sur une petite partie des circuits produits pourraient conduire à une augmentation supplémentaire du marché des semiconducteurs en dollars de l’ordre de 1 %. 2014 verrait ainsi une croissance de marché de l'ordre de 8,5 %.

Qu’en sera-t-il pour 2015?
L’an passé, il était encore possible de prédire une non-pénurie deux ans à l'avance. Cette année, cela ne sera plus le cas : l'histoire montre que surinvestissements et sous-investissements ne se compensent pas lorsqu'ils sont décalés dans le temps. Force sera donc, pour prédire la conjoncture 2015, de se baser sur les taux d'occupation des usines fin 2014 et de raisonner différemment (croissances en nombre de pièces et non en dollars en particulier). Malheureusement, ces taux sont devenus une donnée stratégique pour certains des « quatre grands » qui ne la fournissent plus au SICAS, l’organisme qui réunissait autrefois ces données avant de publier des statistiques globales. Il est donc fort possible que nous ne puissions pas prévoir l'an prochain à la même époque l'évolution du marché du semiconducteur 2015 avec une précision suffisante pour qu’elle soit utile.
J-P Della Mussia

Si vous souhaitez réagir à cet article, vous pouvez contacter Jean-Pierre Della Mussia à l’adresse suivante : jpdmjp@yahoo.fr


Les prévisions des cabinets d’études du secteur et du WSTS

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STMicroelectronics rejoint le projet mbed d'ARM

Semiconducteurs>France>Europe>Accords
20-12-2013 16:31:54 :

STMicroelectronics vient de rejoindre le projet ARM mbed. Cette nouvelle collaboration doit permettre aux développeurs de créer des produits intelligents en utilisant les microcontrôleurs STM32 architecturés autour de processeurs ARM et ainsi d'accélérer l'avènement de l'Internet des objets …

Dans le cadre de cet accord, les développeurs qui utilisent des microcontrôleurs de la gamme STM32 architecturés autour de processeurs de la série ARM Cortex-M pourront accéder librement aux logiciels, aux outils de développement et à la plate-forme de collaboration en ligne mbed pour concrétiser leur propre vision des produits électroniques intelligents de nouvelle génération.

L'initiative mbed d'ARM est un projet industriel mené en collaboration dans le but de développer l'Internet des objets et de répondre aux besoins d'une nouvelle communauté de développeurs professionnels. Le projet mbed propose gratuitement des outils et des blocs de base matériels et logiciels open-source permettant de développer des circuits basés sur des processeurs ARM. Outre l'intégration de composants logiciels de connectivité, de détection (capteurs) et pour le Cloud, il fournit également les outils et l'assistance technique pour créer un écosystème collaboratif et dynamique de partenaires et développeurs.

La gamme de microcontrôleurs STM32 de ST est disponible à partir de 0,32 dollar. Ces microcontrôleurs couvrent la totalité du spectre d'applications, depuis les produits les plus élémentaires jusqu'à des plates-formes complètes. Associée à la plate-forme mbed, cette gamme de produits assure la portabilité des logiciels, présente diverses options de connectivité et propose une approche de développement rapide pour un éventail complet d'applications concernant l'Internet des objets.

« Le projet mbed réunit des grandes entreprises à la pointe de la technologie dans le but d'améliorer de façon radicale la productivité des développeurs de systèmes embarqués », a déclaré Simon Ford, directeur en charge des plates-formes Internet des objets, ARM. « Avec les révolutions du Web et des smartphones, nous avons appris que la réalisation d'une plate-forme logicielle open-source avec des composants logiciels réutilisables et des outils de développement et de collaboration libres permettrait de créer l'Internet des objets et des produits intelligents sur une échelle jusqu'alors inimaginable. »

« La prise en charge du projet mbed débutera au 1er trimestre avec une toute nouvelle gamme de cartes de développement de microcontrôleurs STM32 qui représenteront un moyen cohérent de développer des circuits pour l'ensemble de la gamme STM32, aux niveaux matériel et logiciel », a déclaré Daniel Colonna, Directeur du marketing Microcontrôleurs de ST.

Les premières cartes de développement STM32 réalisées dans le cadre de l'initiative mbed seront lancées en février 2014.

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Bonne fin d’année pour le marché des équipements pour SC

Semiconducteurs>Production>Conjoncture>Etude de marché>Investissements
20-12-2013 16:30:14 :

Les prises de commandes et les facturations en équipements de production de semiconducteurs d’origine américaine ont continué d’augmenter en novembre, ouvrant la voie un rebond des investissements en 2014, après la baisse du marché des équipements pour SC attendue par SEMI pour 2013 ; pour les machines japonaises, le book-to-bill reste très élevé …

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,24 milliard de dollars en novembre 2013, soit 10,1% de plus qu’en octobre 2013, et 72,3% de mieux qu’en novembre 2012. Les facturations ont pour leur part augmenté de 4% en un mois, à 1110 M$, et ont été supérieures de 22,4% à celles de novembre 2012. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est remonté à 1,11, contre 1,05 en octobre, 0,97 en septembre, 0,98 en août, 1,00 en juillet et 1,10 en juin 2013.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 112,863 milliards de yens en octobre (1084 M$), en baisse de 7% par rapport à octobre 2013, et supérieures de 77,4% à celles de novembre 2012. Les facturations ont, pour leur part, augmenté de 6,6% en un mois, à 81,373 milliards de yens (782 M$) et ont été supérieures de 13,9% à celles de novembre 2012. Le book-to-bill japonais reste très élevé, mais est retombé à 1,39 en novembre, contre 1,59 en octobre, 1,25 en septembre, 1,15 en août, 1,19 en juillet et 1,40 en juin 2013.


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Liquidation judiciaire en vue pour LFoundry Rousset

Semiconducteurs>France>Restructurations
20-12-2013 16:27:51 :
La liquidation judiciaire de LFoundry Rousset a été requise hier par le Tribunal de Commerce de Paris et sa décision mise en délibéré pour le 26 décembre. Le fondeur, issu de la reprise de l’usine d’Atmel à Rousset en 2010, avait été placé en redressement judiciaire le 27 juin dernier avec une période d’observation de 6 mois …

Faute de repreneur, la décision de liquidation devrait être validée le lendemain de Noël. Un plan de suppression de 153 emplois sur un effectif de 613 salariés, avait été annoncé en novembre, mais c’est maintenant l’ensemble de l’effectif qui est menacé.

Dans un entretien à L’Usine Nouvelle début novembre, Alfredo Vadillo, directeur général d’Atmel France, s’exonérait de toute responsabilité dans les difficultés actuelles du site, pointant la mauvaise gestion de LFoundry depuis la reprise de l’usine, et jugeant l’offre de fonderie de l’unité de production non compétitive.

La colère est grande chez les syndicats et les salariés du site, d’autant que, selon la CFDT, une offre de reprise d’un fabricant de semiconducteurs californien aurait été transmise à l’administrateur judiciaire, mais assortie d’une demande de poursuite de l’activité de trois mois, le temps d’affiner son offre, rapporte l’AFP.

De plus, selon la CFDT, depuis le 12 novembre 2013, les trois actionnaires allemands de LFoundry ont décidé de ne plus reverser à LFoundry Rousset les créances en cours. « Nous rappelons qu’une plainte pour abus de biens sociaux contre les trois actionnaires a été déposée en février 2012 par les représentants de la CFDT qui se sont constitués partie civile suite à l’ouverture d’une information judiciaire pour abus de biens sociaux complicité et recel de délit. Pour les représentants de la CFDT, les trois repreneurs allemands, qui ont déjà siphonné près de 35 millions d’euros, continuent le pillage de la trésorerie de LFRousset en toute impunité », dénonçait le syndicat sur son site le 11 décembre dernier. Les salariés se sentent également lâchés par le ministère du Redressement productif.


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Panasonic transfère sa production de semiconducteurs à TowerJazz

Semiconducteurs>Sous traitance>Europe>Japon>Accords
20-12-2013 16:26:57 :

Le fondeur israélien TowerJazz vient de signer un accord de partenariat avec Panasonic, qui devient son principal client. Panasonic va apporter ses trois usines japonaises de fabrication de semiconducteurs sur tranches de 200 mm et 300 mm de diamètre (Uozu, Tonami and Arai) à une société commune qui sera contrôlée par TowerJazz (51%) et dont il conservera 49% du capital …

Cet accord permet à TowerJazz d’augmenter sa capacité de production de 800 000 tranches par an (en équivalent 200 mm). Panasonic s’est engagé à faire produire ses semiconducteurs par la société commune pour une durée d’au moins cinq ans. La transaction, qui doit être finalisée pour avril 2014, doit permettre alors à TowerJazz une augmentation de son chiffre d’affaires annuel de 400 millions de dollars, portant ainsi ses ventes annuelles à environ 900 M$.

Le fondeur israélien se dote ainsi -via la société commune TowerJazz Panasonic Semiconductor- de sa première fab 300 mm (pour la fabrication de circuits analogiques), dont il pourra faire bénéficier ses autres clients. Il augmente également son panel de technologies de production, notamment par un procédé 65 nm pour imageurs CMOS, un procédé numérique 45 nm et une technologie SOI haute tension pour la gestion de puissance.
Actuellement, TowerJazz dispose de quatre unités de production : deux en Israël (sur tranches de 150 et 200 mm de diamètre), une aux Etats-Unis (200 mm) et une au Japon, à Nishiwaki (200 mm également). Cette dernière pourrait toutefois être restructurée. TowerJazz va en effet rationaliser sa production au Japon, ce qui inclut des rationalisations entre son usine de Nishiwaki et les trois sites de la société commune.

Dans le cadre de l’accord, Panasonic va investir 40 M$ dans la société commune (en sus du parc machines apporté) et va entrer au capital de TowerJazz en tant qu’actionnaire minoritaire (le Japonais recevra pour 8 M$ d’actions TowerJazz).

Lourdement déficitaire, Panasonic a perdu beaucoup de sa superbe au cours des derniers mois. Il vient récemment d’avancer à 2014 l’arrêt de sa production de téléviseurs à écran plasma, dont il fut le numéro un mondial, avant que le LCD ne l’emporte définitivement sur le plasma.

En octobre, Panasonic avait également officialisé la vente de 80% de sa division santé au fonds d’investissement privé KKR pour 165 milliards de yens (1,67 milliard de dollars). Panasonic conservera 20% du capital de Panasonic Healthcare, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 134,3 milliards de yens pour un bénéfice d’exploitation de 8,7 milliards de yens lors du dernier exercice clos fin mars. Fin juillet, son compatriote Konica Minolta avait également annoncé la signature d’un accord pour reprendre l’activité équipements diagnostic par ultrasons de Panasonic Healthcare. En début d’année, Panasonic avait conclu un accord avec son compatriote Fujitsu pour mettre en commun dans une co-entreprise leurs activités dans les systèmes-sur-une-puce.

L’offre de technologies de TowerJazz

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MACOM a réussi son offre d’achat sur Mindspeed

Semiconducteurs>Capteurs/mems/Opto>Etats Unis>Fusions Acquisitions
19-12-2013 14:48:10 :

Spécialiste américain des composants et sous-ensembles pour applications RF et hyper, M/A-COM Technology Solutions vient de clore avec succès son offre de rachat de son compatriote Mindspeed Technologies, un fabricant de semiconducteurs pour infrastructures de réseaux télécoms. Le montant de l’acquisition, qui apporte à M/A-COM une compétence dans les technologies SiGe atteint 272 millions de dollars …

En début de semaine, Mindspeed a signé un accord pour revendre sa division infrastructures sans fil à Intel, MACOM n’étant pas intéressé par cette division. Plus rien ne s’opposait donc à la conclusion de l’accord de rachat signé le 5 novembre dernier (voir notre article).

Globalement, Mindspeed a terminé son dernier exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 151,4 M$ contre 141 M$ lors de l’exercice précédent, avec une perte nette de 89,1 M$ contre un déficit de 32,8 M$ un an plus tôt.

De son côté, M/A-COM a clôturé son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 318,7 M$ contre 302,2 M$ lors de l’exercice précédent, avec un bénéfice net de 27,7 M$ contre une perte de 1 M$ lors de l’exercice 2012.

L’Américain estime que le nouvel ensemble devrait réaliser un chiffre d’affaires annuel de 451 M$.

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