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SEMICONDUCTEURS : 1153 article(s).
Processeurs bande de base : Intel sort du podium

Télécoms>Semiconducteurs>Monde>Conjoncture>Etude de marché
03-07-2014 13:27:11 :

Selon Strategy Analytics, le marché des processeurs bande de base pour la téléphonie cellulaire a représenté 4,7 milliards de dollars au premier trimestre 2014, en progrès de seulement 2,5% sur un an. On retiendra surtout que derrière l’intouchable Qualcomm (66% de part de marché) et le Taïwanais MediaTek (15%), Intel s’est fait éjecter du podium par le Chinois Spreadtrum (5% du marché), pour se retrouver en cinquième position, précédé également par l’Américain Marvell
 
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Selon l’étude, Intel était habitué au podium depuis trois ans. Mais le déclin de ses ventes de processeurs bande de base 2G et 3G au premier trimestre l’a fait reculer au classement. L’avancement de ses développements dans la 4G pourrait toutefois lui permettre de retrouver son rang à l’avenir, tempère Strategy Analytics.

Qualcomm n’a pas ces problèmes, même si sa part de marché dans les processeurs LTE est passée de 95% au premier trimestre 2013 à 91% au premier trimestre 2014. Quant à Mediatek, solidement attaché à la deuxième place, il n’est actuellement pas encore présent sur le marché du LTE. Une lacune qu’il devrait rapidement combler pour éviter de vaciller.

En 2013, le marché des processeurs bande de base pour la téléphonie cellulaire avait atteint 18,9 milliards de dollars, en progression de 8,3%. Qualcomm dominait les débats avec une part de marché de 64%, contre 12% pour MediaTek et 8% pour Intel.

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L’Israélien EZchip s’offre l’Américain Tilera pour 130 M$

Semiconducteurs>Europe>Etats Unis>Fusions Acquisitions
02-07-2014 14:30:12 :

Société israélienne fabless spécialisée dans les processeurs réseaux, EZchip vient de signer un accord définitif pour le rachat de Tilera, une entreprise américaine qui développe des processeurs multi-cœurs, des cartes d’interface réseaux et des boîtiers pour les équipements réseaux des centres de données. Avec cette acquisition, EZchip estime doubler son marché adressable pour le porter à 2 milliards de dollars …

La société israélienne est toutefois encore loin du compte. En 2013, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 70,9 millions de dollars (pour une marge opérationnelle de 47%) et ses ventes du premier trimestre 2014 n’ont pas dépassé 20,3 M$.

De son côté, Tilera a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires d’environ 35 millions de dollars et ses ventes ont reculé dans la première moitié de l’année 2014. L’entreprise s’attend à un rebond d’activité dans la seconde moitié de l’année et compte dépasser les 35 M$ de CA en 2015. Ses dépenses d’exploitation se situent à environ 22 M$ par an, pour un point d’équilibre atteint à partir de 35 M$ de CA. Le nouvel ensemble devrait ainsi avoir des dépenses d’exploitation de l’ordre de 55 M$ en 2015.

Le montant de l’acquisition en numéraire est de 130 M$, dont 50 M$ payables tout de suite et 80 M$ payables suivant les performances commerciales de Tilera. A l’issue de la transaction, qui devrait être finalisée au troisième trimestre, Devesh Garg, l’actuel CEO de Tilera, deviendra président d’EZchip en charge de toutes les opérations du groupe aux Etats-Unis.
Tilera a plus de 100 brevets en portefeuille et dispose d’une base de clientèle de plus de 100 entreprises. Elle diversifie le portefeuille de produits d’EZchip avec des processeurs 9, 16, 36 et 72 cœurs, ainsi qu’une famille de cartes d’interface et de produits réseaux. Le marché adressable pour EZchip doublerait ainsi à plus de 2 milliards de dollars (processeurs réseau, processeurs multi-cœurs, adaptateurs et sous-systèmes réseau pour les marchés des télécoms et des centres de données). Broadcom et Cavium sont ses principaux concurrents sur le marché des processeurs réseau.

Fondé en octobre 2004 par des chercheurs du MIT, Tilera développe des processeurs embarqués multicœurs pour les applications réseaux, sans fil et les infrastructures multimédia. L’architecture propriétaire iMesh de la start-up permettrait à la puce des performances identiques à plusieurs centaines de cœurs RISC. En janvier 2011, Le fabricant californien de processeurs embarqués Tilera avait levé 45 M$ auprès de différents investisseurs dont Cisco et Samsung, qui rejoignaient ainsi Broadcom, NTT Finance, VentureTech Alliance, et Quanta Computer, en tant que partenaires la start-up.

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5 milliards d'euros pour l’innovation européenne en électronique

Filière électronique>Semiconducteurs>Capteurs/mems/Opto>Europe>Politique>Grands Programmes
02-07-2014 14:28:49 :

Comme vous nous l’annoncions hier avec un peu d’avance, la Commission européenne vient officiellement de lancer ECSEL, un partenariat public-privé d'une valeur de 5 milliards d'euros intitulé afin de stimuler les capacités de conception et de fabrication européennes en matière d'électronique. Cette initiative, proposée par la Commission européenne en juillet 2013, adoptée par le Parlement européen en avril et par le Conseil en mai 2014, est au cœur de la stratégie électronique pour l’Europe dont le but est de mobiliser 100 milliards d’euros en investissements privés et de créer 250 000 emplois en Europe d’ici à 2020 …

En même temps, la Commission a reçu les recommandations finales du Groupe des leaders de l’électronique (ELG), qui rassemble les p-dg des plus grandes sociétés d’électronique en Europe, pour la mise en œuvre concrète et immédiate de cette stratégie.

L’Union européenne investira quelque 1,18 milliard d’euros dans l'initiative technologique conjointe (ITC) «Composants et systèmes électroniques pour un leadership européen» (ECSEL). ECSEL aidera les entreprises à lancer de nouveaux projets pilotes et à tirer le meilleur parti des 1,79 milliards d'euros déjà investis dans les projets pilotes et de démonstration existants. Ces projets rassemblent des fabricants, entreprises technologiques, concepteurs de puces, développeurs de logiciels, chercheurs et universités européens dès les premiers stades de développement des produits et services, permettant ainsi de rapprocher la recherche du marché. Ils sont au nombre de cinq :
1. La ligne pilote AGATE à Bernin, France : rassemblant 10 partenaires jusqu’à décembre 2015, son but est de développer de nouveaux substrats à base de nitrure de gallium (GaN) pour améliorer les performances et réduite la consommation dans l’automobile (véhicules électriques, éclairage à LED, notamment).
2. La ligne pilote E450EDL à Louvain, Belgique et Veldhoven, Pays-Bas : rassemblant 43 partenaires jusqu’à septembre 2016, son but est de développer une filière de production sur tranches de 450 mm de diamètre
3. La ligne pilote EPPL à Villach, Autriche : rassemblant 31 partenaires jusqu’à mars 2016, son but est de développer une filière de production de composants de puissance sur tranches de silicium amincies.
4. La ligne pilote Lab4MEMS à Agrate, Italie : rassemblant 20 partenaires jusqu’à juin 2015, son but est d’accroître la compétitivité des Européens dans les mems.
5. La ligne pilote Places2Be à Crolles, France et Dresde, Allemagne: rassemblant 23 partenaires jusqu’à décembre 2015, son but est de développer une filière de production en technologie FD-SOI.

L'Union apportera sa contribution financière dans le cadre du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020. 26 États membres de l’UE et États associés ont fait part de leur intention de consacrer une somme équivalente de 1,17 milliard d’euros à l'ITC ECSEL. Les partenaires privés y contribueront à hauteur de plus de 2,34 milliards d’euros.

Le premier appel à propositions s'élèvera à 270 millions d’euros d’aide publique. En plus des projets pilotes, il couvrira les évolutions technologiques en matière de puces électroniques, de systèmes cyberphysiques et intelligents et leur intégration dans différents domaines d'application pour un système de transports économe en ressources, un meilleur respect de la vie privée des citoyens, une production d'énergie renouvelable et des services de santé abordables.

Le Groupe des leaders de l’électronique (ELG) a présenté parallèlement son plan de mise en œuvre de la feuille de route industrielle publiée plus tôt cette année. Le but de ce plan est de préserver la position de l'Europe en tant que pôle d'attraction pour les investissements.

Du côté de la demande, le groupe a proposé trois mesures :
1. des projets «pionniers» qui illustreront le rôle de premier plan des entreprises européennes dans les secteurs où leur position de force est reconnue comme les secteurs de l'automobile, de l'énergie, des sciences de la vie et de la santé;
2. un nombre restreint de «zones de référence de classe mondiale» pour l'expérimentation à grande échelle et en conditions réelles des technologies émergentes dans l’ensemble de l’Europe. Ce réseau aidera aussi les PME des secteurs traditionnels aux secteurs de la haute technologie à accéder aux technologies et développera leur potentiel en matière d'électronique embarquée;
3. un réseau polyvalent de centres de compétences afin d'accroître la capacité d'innovation de l'Europe dans tous les secteurs. Il pourrait être financé à hauteur de 3 milliards d'euros environ au titre d'Horizon 2020, et du double par les fonds structurels européens. La contribution des investisseurs privés sera au moins équivalente au total de cet effort financier, soit environ 10 milliards d'euros.

Du côté de l'offre, le groupe estime qu'il existe une opportunité réelle pour les investisseurs privés de consacrer davantage de moyens à la production de semiconducteurs en Europe comme l'ont démontré les importants investissements dans les projets pilotes en 2012-2013. La transition des projets pilotes vers la production de masse de composants et de systèmes innovants se poursuivra au cours des sept prochaines années. L’ELG estime que 20 milliards d’euros d’investissements seront nécessaires à cet effet. Cela correspondrait à une augmentation de la capacité de production mensuelle de tranches de 70 000 unités tous les deux ans à partir de 2016-2017, ce qui représente une augmentation moyenne de capacité de 10% par an.

L’ELG considère que, avec les efforts prévus au niveau de l’UE, dans les États membres et avec le soutien apporté aux technologies clés génériques par la Banque européenne d’investissement, l’Europe fournit désormais un cadre très concurrentiel pour l’investissement privé dans la production. L’ELG recommande d’étudier la possibilité de recourir au nouvel instrument en matière d’aides d’État sur des projets importants d’intérêt européen commun. Ce renforcement de capacité répondra à la demande et l'anticipera dans les secteurs identifiés des «objets connectés et intelligents», les secteurs dans lesquels l'Europe occupe une position forte, ainsi que dans le domaine de la convergence mobile (entre informatique, communications mobiles et dispositifs électroniques portables).

Pendant les années 1990, la part de l’Europe dans la production de semiconducteurs a augmenté pour atteindre plus de 15% de la production mondiale. Toutefois, au cours de la dernière décennie, elle est retombée à un niveau inférieur à 10% (la part du Japon s'établit à 22%; celle de la Corée du Sud à 18%; celle de Taïwan à 17%; et celle des États-Unis à 13%).

Le 23 mai 2013, la Commission avait annoncé le lancement d'une stratégie électronique européenne afin que l'Europe joue de nouveau un rôle moteur dans ce domaine. Son objectif est de permettre, d’ici à 2020, des investissements privés à hauteur de 100 milliards d’euros ; de doubler la valeur de la production de semiconducteurs dans l'Union pour atteindre 20% de la production mondiale ; et de créer 250 000 emplois en Europe. Le Groupe des leaders de l'électronique, qui rassemble les dirigeants des huit plus grandes entreprises européennes de semiconducteurs et de conception, des plus grands fournisseurs d'équipement et des trois principaux organismes de recherche et de technologie, avait été mis en place pour trouver, en collaboration avec l'ensemble des acteurs concernés, les moyens d'atteindre ces objectifs.


Pour aller plus loin :
Questions/réponses sur ECSEL
La stratégie de l’Europe pour l’électronique

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Anadigics réduit son effectif de 30%

Semiconducteurs>Etats Unis>Restructurations
01-07-2014 12:43:15 :

Le fabricant américain Anadigics, un des spécialistes mondiaux des semiconducteurs radiofréquences, vient d’annoncer un plan de restructuration qui va conduire à la suppression de 140 emplois, soit environ 30% de son effectif. Ce plan doit permettre à réduire de réduire ses coûts annuels de 15 M$ …

Une économie de 5 M$ devrait ainsi être réalisée sur ses coûts de production et une autre de 10 M$ sur ses coûts annuels d’exploitation. Ce plan s’ajoute à celui d’une économie de 10 M$ par an annoncé précédemment.

Pour le trimestre clos fin juin, Anadigics devrait réaliser un chiffre d’affaires de l’ordre de 23 M$. Anadigics réalise une part croissante de son chiffre d’affaires sur les marché des circuits RF et circuits optiques pour les applications d’infrastructure (réseaux câblés TV, réseaux sans fil cellulaires, Wi-Fi et M2M). Son autre activité concerne les amplificateurs de puissance et les circuits de front-end pour terminaux mobiles (téléphones mobiles, tablettes, etc.). Pour cette activité, Anadigics va faire davantage appel à des fondeurs externes dans le cadre de son plan de réduction des coûts.

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Initiative européenne ECSEL : 74 projets de R&D ont été déposés

Filière électronique>Semiconducteurs>Europe>R&D>Grands Programmes
01-07-2014 12:41:49 :

Lancée en juillet 2013, ECSEL, - Electronic Components and Systems for European Leadership -, l’initiative commune européenne de recherche et d’innovation qui couvre à la fois le champ des composants et des systèmes électroniques embarqués est déjà un succès : environ 1500 entreprises, instituts de recherche et universités européens se sont regroupés dans des consortiums et ont soumis des déclarations d’intérêt indiquant qu’ils étaient prêts à proposer en 2014 au moins 74 projets de R&D, pour un coût éligible total de 2,9 milliards d’euros, qui seront financés par le biais d’ECSEL. C’est quatre fois le montant des subventions budgétées …

La sélection des propositions les plus innovantes dans les deux appels de propositions ouverts et concurrentiels qui seront lancés par l’ECSEL JU le 9 juillet 2014 sera donc particulièrement rigoureuse.

« La réponse à notre invitation à soumettre une déclaration d’intérêt a atteint un niveau sans précédent, soulignant la confiance des parties prenantes quant à la capacité de l’ECSEL à produire des résultats, mais également leurs attentes élevées », s’est félicité Andreas Wild, le directeur exécutif désigné de l’ECSEL JU.

ECSEL est un partenariat public-privé contribuant à la mise en œuvre du programme européen « Horizon 2020 » (voir notre article). Au cours de la période 2014-2020, l’ECSEL engagera jusqu’à 1,17 milliard d’euros de financement de l’Union et combinera cette somme avec au minimum le même montant de fonds nationaux/régionaux pour tirer profit d’environ 5 milliards d’euros d’investissements en R&D dans la nanoélectronique, les systèmes embarqués et cybernétiques, ainsi que les technologies pour l’intégration de systèmes. Les acteurs de la R&D sont représentés par les associations AENEAS, ARTEMISIA et EPoSS.

Plus d’infos sur le site d’ECSEL.

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Philips ouvre le capital de Lumileds

Grand public>Capteurs/mems/Opto>Europe>Stratégie
30-06-2014 12:12:39 :

Le groupe néerlandais Philips annonce de matin son intention de rassembler ses activités dans Lumileds (composants DEL) et dans l’éclairage automobile dans une société unique au sein du groupe. Si Philips entend rester actionnaire et client de la nouvelle entreprise, il étudie différentes options pour faire entrer de nouveaux investisseurs au capital de l’entreprise …

« La stratégie de Philips dans l'éclairage est d'intensifier son positionnement sur les systèmes d'éclairage à DEL et les services, les luminaires à DEL et les lampes à DEL pour les marchés professionnels et grand public. Tant Lumileds que notre activité dans l'éclairage pour l’automobile sont de puissants acteurs de l'industrie de l'éclairage ; mais ils seront mieux à même de poursuivre leur croissance, indépendamment de Philips Lighting », a justifié Frans van Houten, p-dg de Philips.

La nouvelle entreprise (Lumileds + éclairage automobile) aurait réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,4 milliard d’euros en 2013. Pierre-Yves Lesaicherre (voir photo), l’actuel p-dg de Lumileds, sera nommé CEO de la nouvelle entité qui devrait être créée au cours du premier semestre 2015. Une création qui devrait représenter un coût de l’ordre de 30 M€ pour le groupe batave.

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