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ECONOMIE : 242 article(s).
26 millions d’euros pour étendre le projet européen Lab4MEMS aux mems optiques

Capteurs/mems/Opto>Europe>R&D>Grands Programmes
05-02-2015 08:01:21 :

Chef de file du projet européen de R&D Lab4MEMS démarré en avril 2013, STMicroelectronics annonce le lancement du projet LabMEMS II, qui capitalise sur les résultats du projet initial pour s’attaquer au développement de mems optiques ou MOEMS pour Micro-Opto-Electro-Mechanical Systems. Lab4MEMS II mobilise 26 millions d’euros et associe 20 industriels et partenaires de recherche en provenance de neuf pays …
 
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Avec plus de 1000 brevets liés aux technologies mems, plus de quatre milliards de produits livrés et d'importants moyens de fabrication internes capables de produire actuellement plus de 4 millions de mems par jour, ST dispose d’atouts solides pour diriger les travaux de recherche européens dans les mems. Le projet Lab4MEMS II s’attaquera à développer, fabriquer et tester une variété de composants incluant des commutateurs optiques, des réseaux de micro-miroirs, des interconnexions optiques, des lasers, des micro-lentilles optiques, faisant appel aux technologies des microsystèmes et de la micro-optique pour miniaturiser et construire des systèmes optiques avancés de type MOEMS.

La ligne pilote pour le projet Lab4MEMS II étendra les volumes de production de la ligne de production sur tranches de 200 mm de diamètre de STMicroelectronics à Agrate Brianza, en Italie, tout en ajoutant des technologies optiques à la boîte à outils de technologies mems du fabricant. L’impact d’un transfert de ces technologies pour une production sur tranches de 300 mm de diamètre sera également étudié.

Comme le projet initial, LabMEMS II est l'un des projets de lignes-pilotes de fabrication de technologies clés (KET) lancés dans le cadre d'un partenariat public-privé (Joint Undertaking - JU) de l'ENIAC, le conseil consultatif pour l'initiative européenne des nanotechnologies.
L'entreprise commune ENIAC-JU est un partenariat public-privé impliquant des États membres de l'ENIAC, l'Union européenne et l'Association pour les activités européennes dans le domaine de la nanoélectronique (AENEAS). Elle participe actuellement à hauteur de quelque 1,8 milliard d'euros au budget des projets de R&D, qu'elle sélectionne dans le cadre de ses appels à propositions.

Les partenaires de ST dans le projet Lab4MEMS II sont : the Politecnico di Torino and di Milano; Consorzio Nazionale Interuniversitario per la Nanoelettronica; CNR-IMM MDM; le CEA; Arkema; University of Malta; Okmetic; Murata Electronics; VTT Memsfab; Teknologian tutkimuskeskus VTT; Aalto University; KLA-Tencor ICOS; University Politehnica of Bucharest - CSSNT; Instytut Technologii Elektronowej; Warsaw; Stiftelsen SINTEF; Polewall et Besi Austria.

Plus d’infos sur le projet initial Lab4MEMS

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Solutions 30 prévoit de recruter 300 « numériciens » en France

Filière électronique>France>Emploi
04-02-2015 14:21:24 :

Spécialisé dans l'installation et l'assistance à l'utilisation des nouvelles technologies numériques des particuliers et entreprises, Solutions 30 prévoit de recruter 400 personnes en Europe en 2015, dont 300 en France. Le groupe, qui s'est lancé en 2003 au travers de l'assistance informatique et télécom, a élargi son activité aux TV numériques, aux compteurs électriques intelligents, aux nouveaux modes de paiement et plus récemment aux équipements de sécurité et de domotique

Créé en 2003, Solutions 30 s'est développé au rythme de la montée en puissance de tous les nouveaux usages numériques. Aujourd'hui, toutes activités confondues, Solutions 30 effectue plus de 5000 interventions par jour dans 6 pays d'Europe et réalise plus de 100 M€ de chiffre d'affaires par an grâce à son réseau de 1500 techniciens spécialisés.

En croissance annuelle moyenne de plus de 20% depuis 2003, Solutions 30 prévoit à nouveau une croissance rentable à deux chiffres sur l'année 2015.

Afin d'accompagner cette croissance, Solutions 30 est donc à la recherche de 400 nouveaux collaborateurs : 100 en Allemagne, Italie, aux Pays Bas, en Belgique et 300 pour la France. Un tiers de ces postes est à pourvoir en région parisienne et deux tiers sont répartis sur le reste du territoire.

Les futurs collaborateurs de Solutions 30 sont principalement des jeunes diplômés de niveau Bac +2 /BTS de filière technique/technologique disposant d'un fort sens du service. Pour former ses nouvelles recrues, Solutions 30 mobilise son école de formation : PC30 School. Ses différents modules techniques et relationnels permettent aux recrues de Solutions 30 de devenir des véritables « numériciens ». Ils doivent ainsi être capables d'installer et d'entretenir toutes les technologies numériques, de plus en plus présentes, complexes et interconnectées (box Internet, domotique, objets connectés, système de paiement, fibre optique etc.).


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Le gouvernement va renforcer la politique de normalisation

Filière électronique>France>Politique
04-02-2015 14:17:56 :

Lydie Evrard, déléguée interministérielle aux normes, a remis à Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, son rapport intitulé « Politique nationale de normalisation et stratégie pour la compétitivité de notre économie ». Le ministre souscrit aux propositions du rapport et a demandé à Lydie Evrard de préparer la mise en place du Conseil d’orientation de la politique de normalisation …

Cette mission a permis une analyse approfondie du fonctionnement du système français de normalisation et la formulation de propositions pour mieux prendre en compte la dimension stratégique de la normalisation, au service de la compétitivité et de la croissance.

Le système français de normalisation présente des atouts forts : une architecture solide, issue du décret du 16 juin 2009 sur la normalisation ; le rang tenu par AFNOR dans les instances européennes et internationales de normalisation, où la très grande majorité des normes sont aujourd’hui élaborées ; les initiatives développées par certains secteurs pour traduire les enjeux de stratégie industrielle en enjeux de normalisation.

Le document démontre qu’il est néanmoins possible de progresser dans l’utilisation de la normalisation comme levier de compétitivité et d’influence stratégique pour les entreprises françaises, ainsi que dans l’intégration de la normalisation dans le processus qui mène de l’innovation à l’accès aux marchés.

Le rapport propose d’élaborer et de promouvoir une politique nationale de normalisation, dans une vision partagée entre l’Etat, garant de l’efficacité globale du système de normalisation, et les acteurs économiques, dont les intérêts stratégiques doivent être placés au cœur de ce système.

Il propose que cette politique nationale soit élaborée par un Conseil d’orientation de la politique de normalisation, instance pluraliste associant l’ensemble des parties prenantes dans une démarche de recherche du consensus. Sa mission consistera à construire une vision mieux partagée entre les acteurs français, pour que le système français de normalisation soit robuste et porte efficacement les positions françaises dans les instances internationales de normalisation. Les travaux fins de normalisation relèvent quant à eux des parties prenantes, au premier rang desquelles les filières, dont la filière électronique et numérique.

Télécharger le rapport de 76 pages sur la normalisation

Les normes sont élaborées par des organismes reconnus tels qu’AFNOR en France, le CEN, le CENELEC et l’ETSI en Europe, et l’ISO et l’IEC au niveau international.

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Elsys compte recruter 150 ingénieurs en 2015

Filière électronique>Sous traitance>France>R&D>Emploi
27-01-2015 13:00:40 :

Elsys Design, société française de services de conception spécialisée dans les métiers de l'électronique, du logiciel et des systèmes embarqués, compte recruter 150 ingénieurs électroniciens et informaticiens en 2015. L’entreprise recrute principalement des ingénieurs conception, des ingénieurs développement, des architectes, des experts et des chefs de projet …

Leur domaine d'expertise est l'électronique, le logiciel ou les systèmes embarqués. Les postes sont tous en CDI et seront rattachés aux centres techniques de Paris, Rennes, Nantes, Grenoble, Lyon, Sophia Antipolis, Aix-en-Provence et Toulouse.

Ses clients appartiennent aux secteurs aéronautique, automobile, défense, énergie, ferroviaire, médical, multimédia, semiconducteurs, spatial et télécoms.

Elsys Design est une filiale d'Advans Group, qui rassemble des sociétés expertes dans les systèmes électroniques, les logiciels applicatifs et la mécanique. Advans Group emploie un millier d'ingénieurs, pour un chiffre d'affaires de 75M€.

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10 PME françaises lance un projet de 56 M€ en circuits et équipements pour objets connectés en 4G

Télécoms>Semiconducteurs>France>Politique>Grands Programmes
26-01-2015 12:15:36 :

Le projet FELIN « Futur Equipement LTE Intégré avec virtualisatioN », doté d’un budget global de 56 millions d’euros et dont Parrot est le chef de file, a pour objet de développer des circuits intégrés et des équipements de nouvelle génération pour les objets connectés en 4G, notamment pour l’automobile …

FELIN est un projet de recherche et développement structurant pour la compétitivité (PSPC) de 56 millions d’euros, financé à hauteur de 23 millions d’euros, via Bpifrance, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, piloté par le Commissariat général à l’investissement (CGI). Démarré en novembre 2014, il durera 36 mois. Il a obtenu l’appui de la Direction générale des entreprises ainsi que des pôles de compétitivité Systematic et Minalogic.

Les objets connectés et le développement de la 4G représentent un potentiel de marché très important. Selon les analystes, ce sont 50 à 80 milliards d’objets connectés qui devraient être utilisés dans les 10 ans à venir, dont 2 milliards le seraient directement en 4G. Dix PME et ETI françaises, reconnues sur ce marché des télécoms, ont ainsi décidé d’unir leurs efforts et de collaborer sur un projet commun à fort potentiel, susceptible de redonner à la France une vraie part de marché dans les télécoms.

Grâce à ces financements, Parrot, chef de file du projet FELIN, va pouvoir proposer des offres de nouvelle génération permettant d’ajouter à son offre actuelle (modules d’antenne intelligente) l’accès à Internet pour le réseau de la voiture à travers une connexion sécurisée à la 4G. Les modules actuels de Parrot permettent déjà de créer un réseau synchronisé dans la voiture pour offrir du divertissement multimédia local (USB, Bluetooth) et diffusé (radio, TV) à tous les passagers du véhicule, ainsi qu’une connexion Internet par le Smartphone en mode « tethering » (connexion via Bluetooth ou wifi à son Smartphone).

Grâce au projet FELIN, cette connexion se fera directement via l’antenne intelligente 4G. Combiné à de la virtualisation, ceci permettra également de connecter d’autres organes du véhicule au « Cloud » pour des services avancés (aide à la conduite, contrôle moteur, mises à jour…) sans nécessiter plusieurs modems, réduisant ainsi significativement à l’avenir le coût des véhicules connectés.

Le cœur du module 4G sera fourni par Sequans et ACCO, sociétés basées en Ile-de-France, spécialisées dans les circuits intégrés des modems 4G, respectivement dans la partie numérique et radio-fréquence pour Sequans, et dans le front-end dont l’amplificateur de puissance pour ACCO. Ces deux PME vont développer dans le cadre du projet FELIN des circuits intégrés spécialisés pour les objets connectés en 4G. Actuellement, les objets connectés sont principalement connectés au « Cloud » à travers une interface locale vers le smartphone ou vers la box de la maison (par wifi, zigbee ou autres). Ceci ne permet pas de déployer des objets connectés directement en 4G partout, autonomes et à faible coût.

L’objectif de FELIN est de pouvoir offrir des solutions de nouvelle génération, déployables en volume, partout dans le monde, en 4 G. ACCO a été créée en 1994 pour répondre à des besoins spécifiques de RF et, depuis 2007, conçoit une nouvelle génération d’amplificateurs de puissance pour la téléphonie portable. ACCO emploie à ce jour plus de 35 ingénieurs en électronique, tous basés à Louveciennes (région parisienne) et au total environ 60 salariés, dont une dizaine de personnes aux Etats-Unis (pilotage des opérations et de la production) et 5 en Asie (commercial et support).

Enfin, les PME Qualtera et Presto Engineering, spécialisées respectivement dans l’analyse « Big Data » de données industrielles et dans les techniques de test et d’industrialisation de circuits intégrés, vont permettre d’optimiser une grande partie du coût des composants développés dans le cadre de FELIN ainsi que leur fiabilité pour l’application radio automobile. La PME Virtual Open Systems interviendra sur la partie virtualisation du projet (fonctionnement de plusieurs systèmes d’exploitation indépendants dans le même équipement offrant une grande robustesse en terme de sécurité).

Le projet FELIN est également accompagné d’universités et de laboratoires de recherche, notamment le CEA-LETI, le laboratoire de recherche IMS unité mixte de recherche du CNRS dépendant de Bordeaux INP et de l’Université de Bordeaux, le laboratoire XLIM-CNRS de l’Université de Limoges qui contribuent à innover sur la partie RF de la 4G avec Acco.

Par ailleurs l’IRT SystemX, à travers le projet ELA (Electronique et Logiciel Embarqué), permet à FELIN d’être en connexion avec la filière automobile française (Renault, PSA Peugeot Citroën, Valeo, Continental…).


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Radio numérique terrestre : le CSA souhaite la poursuite du déploiement

Grand public>France>Politique
22-01-2015 12:58:54 :

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a remis le 21 janvier au Parlement et au gouvernement, un rapport de 96 pages qui vise à livrer une analyse et des orientations actualisées sur la question de la place de la radio numérique terrestre (RNT), de ses apports et des conditions de sa réussite …

En tout état de cause, le Conseil souhaite engager les procédures en vue d’un déploiement de la radio numérique terrestre dans une première série de nouvelles zones et, dans le même temps, la concertation avec les acteurs en vue du choix des zones pour les déploiements à venir, selon un rythme adapté à la capacité des acteurs à assumer un tel déploiement.

Au terme de cette réflexion, le Conseil constate en effet que tous les modes d’accès (hertziens analogique et numérique, radio sur internet) ont une légitimité à contribuer à l’avenir de la radio et qu’il importe que les acteurs de la radio disposent autant que possible du choix des plateformes de diffusion les mieux adaptées à leur développement.

Il considère que dans cette perspective la radio numérique terrestre constitue un facteur d’enrichissement de l’offre radiophonique, qu’elle peut se développer sous certaines conditions sans fragiliser l’équilibre économique des acteurs et en offrant des possibilités de développement.

Le Conseil constate que de nombreux acteurs ont manifesté leur intérêt pour un déploiement de la radio numérique terrestre et que la ressource hertzienne existe à cette fin. Dès lors, la poursuite de ce déploiement, commencé avec les zones de Marseille, Nice et Paris, doit être envisagée, affirme le CSA.

S’agissant de la radio numérique terrestre, il souhaite, sans exclure les autres modalités, allouer une ressource suffisante à des appels à candidature locaux, tels que souhaités par plusieurs acteurs, et cadencés de telle sorte qu’ils induisent une dynamique de développement de la RNT tout en préservant la capacité d’investissement des éditeurs.

De même, la question de la capacité des réseaux mobiles à pouvoir offrir des services de radio avec une permanence de qualité de service, notamment par la mise en œuvre de techniques de radiodiffusion (« broadcast »), qui fait l’objet d’analyses contradictoires, doit également être approfondie, souligne le CSA.

Le choix des zones retenues pour les appels à candidatures locaux doit se faire en donnant la priorité aux zones déterminées selon trois critères : zones où se sont déployées des expérimentations ayant eu des résultats positifs (Nantes, Lyon), zones frontalières dans lesquelles la ressource hertzienne en FM est rare (Lille, Strasbourg…), zones de pénurie de l’offre en radio analogique.

Dès 2015, les procédures (consultation publique et étude d’impact si nécessaire, appel à candidatures) seront ainsi lancées sur les zones où des expérimentations sont en cours et donnent pleinement satisfaction, et dans les principales agglomérations frontalières où l’offre de radios est manifestement limitée au regard de l’importance de ces zones. L’identification d’autres zones devra donner lieu à une concertation préalable avec les acteurs avant lancement des procédures.

Le choix des zones et leur nombre, le rythme des appels à candidatures, ainsi que les obligations de couverture des autorisations seront notamment fixées au regard d’un objectif à définir sur le calendrier de franchissement du seuil de 20% de couverture de la population, à partir duquel des obligations de réception de la RNT s’imposent aux terminaux neufs de réception de la radio.

Télécharger le rapport du CSA

La réflexion sur la RNT a été alimentée par une série d’auditions techniques, menée lors des mois de septembre et d’octobre 2014, avec des éditeurs de services radiophoniques et leurs représentants, des opérateurs de multiplex, des diffuseurs, des représentants de constructeurs d’équipements de radio, des opérateurs de communications électroniques, des industriels du secteur automobile et des porteurs de projets pour la RNT. Elle s’est également nourrie de pratiques et de retours d’expérience, en France et à l’étranger, notamment en Europe, ainsi que des compétences des comités territoriaux de l’audiovisuel. Enfin, une consultation publique ouverte par le Conseil le 11 décembre 2014 a recueilli 38 contributions, qui sont venues enrichir la réflexion du Conseil.


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