Cette année, le prix Nobel de physique a été décerné à Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura pour avoir inventé la diode électroluminescente bleue (DEL en français ; LED en anglais) au début des années 90, ouvrant la voie à l’éclairage à DEL …

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Si les diodes rouges et vertes étaient disponibles depuis longtemps, il a fallu attendre les DEL émettant de la lumière bleue, pour créer des lampes d’éclairage à DEL blanches, rappelle le communiqué du prix Nobel. Akasaki travaillait avec Amano à l’Université de Nagoya, tandis que Nakamura était employé chez Nichia Chemicals.

Les lampes à DEL blanches les plus récentes présentent une luminosité de plus de 300 lumens par watt, à comparer à 16 lm/W pour les lampes à incandescence et à près de 70 lm/W pour les lampes fluorescentes. De plus la durée de vie des DEL peut dépasser les 100 000 heures à comparer à 1000 heures pour les lampes à incandescence et à 10 000 heures pour les lampes fluorescentes, souligne le communiqué du prix Nobel.

Ainsi, les trois inventeurs ont été récompensés pour leur contribution au progrès de l’humanité, avec la promesse de pouvoir améliorer la vie de plus de 1,5 milliard d’êtres humains qui n’ont pas accès à des réseaux électriques dignes de ce nom dans le monde. La faible consommation des DEL leur permettrait à terme de bénéficier d’un éclairage alimenté par l’énergie solaire, souligne le jury du Nobel.

Panasonic Europe annonce la finalisation de la formation de Panasonic Automotive & Industrial Systems Europe (PAISEU). PAISEU rassemble les entités juridiques anciennement distinctes de Panasonic Automotive Systems Europe, Sanyo Components Europe, Panasonic Industrial Devices Sales Europe et - en tant que filiale et entité juridique toujours séparée - Panasonic Electric Works (PEW) Europe …

Dirigée par Wilhelm Steger, PAISEU a été créée afin de centraliser la stratégie interentreprises de la société en Europe et doubler le chiffre d’affaires du groupe japonais en Europe sur les secteurs de l’automobile et de l’industrie d’ici la fin de l’exercice 2018 (31 mars 2019).

La formation de PAISEU - et notamment de sa filiale PEW - va permettre d’édifier une activité comptant plus de 1250 employés en Allemagne et plusieurs milliers en Europe. Cette formation fait suite à l’annonce mondiale de Panasonic en avril 2013 de la création d’une structure internationale constituée de quatre sociétés fonctionnant en tant que quatre entités différentes : Automotive & Industrial Systems, Eco Solutions, Appliances et AVC Networks.
Parmi la multitude de produits commercialisés par PAISEU, citons les composants électroniques, les semiconducteurs, les batteries, les chargeurs, les machines de report CMS, les équipements multimédia pour l’automobile, etc.

La société Panasonic Automotive & Industrial Systems Europe, établie le 1er octobre 2014, fera partie de la société mondiale Automotive & Industrial Systems (AIS) de Panasonic.

Spécialisé dans les interfaces homme-machine et notamment les solutions tactiles pour smartphones et tablettes, ainsi que les touchpad pour PC, l’Américain Synaptics vient de finaliser l’acquisition de Renesas SP Drivers, l’activité de Renesas dans les circuits de commande d’afficheurs LCD de petite et moyenne taille pour smartphones et tablettes. Au moment de l’annonce de l’opération en juin dernier, Synaptics annonçait un montant d’’acquisition de 475 M$, valorisant Renesas SP Drivers à 515 M$ …

Dans son communiqué, Synaptics indique qu’il donnera plus de détails sur l’opération le 23 octobre prochain à l’occasion de publication de ses résultats trimestriels.

Renesas SP Drivers, qui emploie environ 350 personnes, avait réalisé au terme de l’exercice clos fin mars 2014 un chiffre d’affaires de 650 millions de dollars.

Renesas souhaitait se désengager de cette entreprise créée en 2008 sous forme d’une société commune entre le groupe japonais (55% du capital), son compatriote Sharp (25%), Global Powertec (16%) et le Taïwanais Powerchip (4%). Engagé depuis plusieurs années dans une vaste restructuration, Renesas compte en effet se recentrer sur trois marchés principaux : l’automobile, l’industriel et les réseaux, ainsi que les solutions pour applications d’usage général.

Le Japonais Toshiba vient d’annoncer une profonde restructuration de son activité dans les PC, conduisant à la suppression de 900 emplois, soit 20% de l’effectif hors production de la division. Toshiba va se recentrer sur le marché professionnel (B2B) des technologies PC, réduisant fortement la voilure sur le marché grand public (B2C) …

Sur le marché grand public, très volatile et très dépendant des volumes pour réaliser des économies d’échelle et être compétitif, Toshiba va se retirer des marchés géographiques où il est déficitaire, pour optimiser ses forces de ventes dans les régions et les pays où sa profitabilité peut être améliorée. Cela doit conduire à réduire cette année de 32 à 13, le nombre de ses bases commerciales à travers le monde. Cette restructuration doit le conduire à réduire ses coûts d’exploitation annuels de 20 milliards de yens (143 M€).

Sur le marché professionnel (B2B), Toshiba compte étendre sa gamme de produits, depuis les stations de travail jusqu’aux tablettes, en passant par les PC portables. L’objectif est notamment de répondre aux attentes de l’Internet des objets. Toshiba compte ainsi utiliser toute sa palette de technologies dans les PC (BIOS, sécurité, sans fil et packaging haute densité) pour offrir des produits et des services estampillés IoT pour des applications dans les infrastructures de réseaux publics, la santé, le résidentiel connecté et le cloud. Cette réorientation, qui émancipe la division de la dépendance des seules ventes de PC, pour la tourner vers le développement de technologies PC afin d’offrir des solutions et des services avancés, doit conduire Toshiba à augmenter les ventes B2B de la division de plus de 50% d’ici à l’exercice fiscal 2016.

Sony a lancé hier un avertissement sur ses résultats, anticipant désormais une perte d’exploitation de 40 milliards de yens (288 M€) à l’issue de son exercice fiscal annuel, contre une prévision d’un bénéfice de 140 milliards de yens annoncée en juillet. Cette révision s’explique par les déboires de sa filiale téléphones mobiles, dépréciée de 180 milliards de yens (1,3 milliard d’euros) dans les comptes du géant japonais …

Pour faire face, Sony va supprimer d’ici fin mars 2015 quelque 1000 emplois dans sa division téléphones mobiles qui emploie 7100 personnes.

Cette révision en deux mois devrait conduire le groupe nippon à enregistrer une perte nette annuelle de 230 milliards de yens (1,65 milliard d’euros), contre un déficit de 128,4 milliards lors de l’exercice précédent. Sa prévision de chiffre d’affaires demeure inchangée à 7800 milliards de yens (56,1 milliards d’euros), soit une hausse de 0,4% par rapport à l’exercice précédent.

L’activité téléphones mobiles de Sony est issue du rachat en 2012 de la part d’Ericsson dans leur société commune Sony-Ericsson. Le montant de la transaction avait été alors de 1,05 milliard d’euros : 700 M€ pour le rachat de la participation de 50% du Suédois et 350 M€ concernant des accords de licences croisés. Lors de la prise en main du groupe Sony par son nouveau p-dg, Kazuo Hirai, début 2012, celui-ci avait érigé la division téléphones mobiles au rang de priorité stratégique. Il semble aujourd’hui, qu’au vu des difficultés de la branche, cela ne soit plus tout à fait le cas.

« Cette révision inclut un changement de la stratégie du segment Communications Mobiles dans certaines zones géographiques, en se concentrant sur la gamme premium, et en réduisant le nombre de modèles dans le milieu de gamme », indique le communiqué du groupe nippon. En juillet, le groupe avait abaissé de 50 à 43 millions d’unités sa prévision de ventes annuelles de smartphones, soit un volume néanmoins en hausse de 10% par rapport à l’exercice précédent.

Le Japonais Pioneer entame une profonde restructuration, abandonnant l’électronique de salon au profit de son compatriote Onkyo, cédant son électronique pour DJ au fonds d’investissement KKR et recentrant ses activités autour de l’électronique automobile, avec en ligne de mire la voiture connectée. Un revirement stratégique qui passe par une réduction de 10% de son effectif de 22 193 personnes …

Pionner voit son futur dans la voiture connectée. Pour se préparer à ce marché en plein essor, le groupe japonais a décidé de se retirer du marché des produits audio-vidéo de salon, en cédant cette acticité à son compatriote Onkyo. Pioneer, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 498,05 milliards de yens (3,6 milliards d’euros) lors du dernier exercice, se déleste ainsi d’une activité qui a représenté 8% de ses ventes lors de l’exercice. En contrepartie, Pioneer va prendre une participation de 14,95% au capital d’Onkyo. Pioneer a également annoncé son intention de céder son activité produits pour disc-jockey (DJ), dont les ventes ont représenté 21,6 milliards de yens lors du dernier exercice, au fonds américain KKR.

Pioneer se recentre ainsi sur l’électronique automobile et la voiture connectée (produits audio-vidéo, périphériques, services d’information). Cette restructuration passe également par un réalignement de ses moyens de production, une accélération du développement de ses activités à l’étranger et une réduction de ses coûts de développement et de fabrication en optimisant la standardisation des architectures de ses produits.

En dehors des activités cédées, cette restructuration doit ainsi conduire à la suppression de 1500 emplois, dont 800 au Japon et 700 à l’étranger.

Présentation de la stratégie de Pioneer