Le groupe allemand Merck, spécialisé dans la pharmacie, la chimie et les sciences de la vie, vient de lancer une offre publique d’achat à l’amiable sur le Britannique AZ Electronic Materials, un spécialiste des matériaux pour la fabrication des semiconducteurs et des écrans LCD. Le montant de l’acquisition est d’environ 1,565 milliards de livres, soit 1,9 milliard d’euros …

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En 2012, AZ Electronic Materials a réalisé un chiffre d’affaires de 794 M$ (584 M€) pour un bénéfice d’exploitation de 262 M$. AZ réalise environ 70% de ses ventes dans les matériaux pour la fabrication des semiconducteurs, avec une marge (Ebtida) de 41%. Sa division optoélectronique, qui produit des résines photosensibles pour la fabrication des écrans plats, représente environ 30% de ses ventes avec une marge de 29%. AZ Electronic Materials emploie 1100 personnes dont 60% en Asie.

Merck compte sur cette acquisition pour se renforcer dans les matériaux pour l’industrie électronique et les écrans plats, portant à 2,3 milliards d’euros son volume d’activité sur ces secteurs. Le groupe allemand escompte 25 M€ d’économies liées aux synergies découlant de cette acquisition d’ici à 2016.

Globalement, Merck emploie 39 000 personnes dans 66 pays, et a réalisé un chiffre d’affaires de 10,74 milliards d’euros en 2012.

Présentation de l’opération

Selon le Zvei, les facturations liées à l’assemblage de cartes en Allemagne (à la fois pour des prestations internes et chez les sous-traitants) ont progressé de 4,1% au troisième trimestre par rapport au deuxième trimestre. Dans le même temps, les prises de commande ont progressé séquentiellement de 4,8% …

Globalement le book-to-bill de l’activité (rapport commandes sur facturations) a attient 1,10 et l’effectif employé a progressé de 0,8%.

Le Zvei souligne que la part des prises de commandes à l’export a progressé pour atteindre 32,8% (le plus haut ratio depuis 10 trimestres), tandis que l’international a représenté 30,5% des facturations.

RS Components (RS), la marque commerciale du distributeur en ligne et par catalogue de composants électroniques et de maintenance Electrocomponents, vient de signer un accord de distribution avec RepRapPro, rendant accessible une technologie économique et open-source d'impression 3D auto réplicative. L'aboutissement de cet accord coïncide avec le lancement du modèle d'imprimante 3D à bas prix, l’Ormerod de RepRapPro, qui sera disponible en avant-première chez RS …

« L'impression 3D est en passe de devenir une étape essentielle du processus de conception en mécanique et en électronique. Un nombre croissant d'entreprises perçoit les bénéfices de l’utilisation de cette technologie, permettant d'accélérer la création de prototypes et de gagner plusieurs mois sur le temps de conception », souligne RS. Auparavant, l’adoption cette technologie nécessitait de surmonter un certain nombre d'obstacles tels que les coûts d’achat du matériel et le manque d’accessibilité à des logiciels de conception pour non-spécialistes en CAO.

Utilisé conjointement avec le logiciel gratuit de modélisation 3D, DesignSpark Mechanical, co-développé par RS et SpaceClaim, le kit complet d'impression 3D Ormerod doit permettre aux concepteurs de développer rapidement et à moindre coût des produits sophistiqués.
Ormerod utilise la technologie de fabrication additive FFF (Fused Filament Fabrication) pour construire des objets 3D en polymères thermoplastiques, ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) ou PLA (Acide PolyLactique), de différentes couleurs. Ce procédé permet à son utilisateur de créer quasiment n'importe quelle forme, dès lors qu'elle peut être modélisée sur un ordinateur, y compris certaines formes impossibles à produire par les techniques traditionnelles de fabrication. Bien que ce modèle soit configuré pour imprimer sur un seul type de plastique à la fois, il est conçu à la base pour déposer jusqu’à trois couleurs. Un kit de mise à niveau sera disponible prochainement.

500 imprimantes Ormerod en édition limitée, aux couleurs de RS (sur la photo), accompagnées d’un certificat d'authenticité numéroté de 1 à 500, sont disponibles à l'achat maintenant sur le site RS, jusqu'à épuisement du stock. Les imprimantes Ormerod classiques quant à elles seront également disponibles à partir de janvier.

Cette année, les ventes mondiales d’équipements pour la fabrication des semiconducteurs devraient plonger de 13,3% à 32 milliards de dollars, selon le bilan annuel de SEMI. Mais l’organisation professionnelle prévoit un fort rebond en 2014 (+23,2%, à 39,46 milliards) avant une croissance limitée à +2,4% en 2015. L’Europe est de plus en plus marginalisée …

En Europe, les investissements en équipements pour SC devraient en effet chuter de 36,4% cette année, à seulement 2 milliards de dollars (soit 6,25% des investissements mondiaux), avant de remonter à 3,05 milliards en 2014 et 3,17 milliards en 2015.

Globalement, cette année, les dépenses mondiales en équipements de traitement de la tranche devraient reculer de 10,7%, à 25,1 milliards de dollars. Les ventes mondiales d’équipements d’assemblage devraient reculer de 22,1% en 2013, à 2,4 milliards. Enfin, le marché mondial des équipements de test de semiconducteurs devrait reculer de 20,7% cette année, à 2,8 milliards.

TA Associates, une société de capital-investissement de portée mondiale, s'est engagée à acquérir Cmosis, un fournisseur belge de capteurs d'imagerie CMOS standard et personnalisés. Les conditions financières de la transaction, qui devrait être finalisée au début de l'année 2014, n'ont pas été divulguées …

Cmosis est présent sur les marchés des capteurs d'imagerie dans les secteurs de l'industrie, de la science et de l'entreprise, et couvre des applications telles que la vision artificielle, la photographie numérique haut de gamme, le cinéma numérique, ainsi que l'aérospatiale, la science, la médecine et la biométrie. Fondé en novembre 2007, Cmosis emploie plus de 60 personnes à Anvers, en Belgique.

Le marché des capteurs d'imagerie devrait, selon les prévisions de Yole Développement, dépasser 8 milliards de dollars d'ici 2014. Cmosis se concentre sur différents segments moins importants, qui affichent néanmoins une forte croissance, tels que la vision artificielle, les caméras de production, la régulation du trafic routier, les équipements médicaux et les produits grand public haut de gamme.

TA Associates a investi dans plus de 430 entreprises à travers le monde et a constitué un capital de financement de 18 milliards de dollars. Depuis ses agences de Boston, Menlo Park, Londres, Mumbai et Hong Kong, TA Associates dirige des opérations de rachat et de recapitalisation minoritaire d'entreprises affichant une croissance rentable dans les secteurs de la technologie, des services financiers, des services aux entreprises, de la santé et des biens de consommation.

La Commission européenne investit 3,3 millions d’euros dans le projet scientifique Ultrawire dédié à un nouveau type de conducteur électrique ultra performant en cuivre. Piloté par l’Université de Cambridge, ce projet scientifique vise à développer le cuivre ultra-conducteur, un matériau composite contenant moins de 1% de nano carbone intégré dans plus de 99% de cuivre. Sa conductivité électrique à température ambiante est deux fois supérieure à celle du cuivre pur …

Pour mener à bien ce projet, un consortium composé de 14 sociétés industrielles et universités vient de signer un contrat de financement d'une valeur de 3,3 millions d’euros dans le cadre du programme FP7 de la Commission européenne. L’objectif est de voir démarrer d’ici trois ans une production industrielle « pilote » du cuivre ultra-conducteur. Ce nouveau matériau permettrait d’améliorer le rendement de nombreuses applications industrielles dans l’énergie, les TIC ou encore l’automobile, et ainsi de réduire leur consommation énergétique. A terme, le poids et la taille des moteurs électriques, des transformateurs, des éoliennes et des câbles électriques pourraient être réduits de moitié.

Les groupes français Nexans et PSA sont parties prenantes de ces recherches.
« Cette technologie n'est qu'au stade précoce de développement et il reste beaucoup d'obstacles à surmonter, mais le cuivre ultra-conducteur pourrait entraîner un changement radical dans le rendement potentiel d’une tonne de cuivre », indique John Schonenberger, directeur général de l'Institut européen du cuivre.

Plus d’infos sur le projet Ultrawire