Le marché mondial de la CAO électronique a progressé de 6,3% au deuxième trimestre 2014 par rapport au deuxième trimestre 2013 et a augmenté de 0,7% par rapport au premier trimestre 2014, à 1757,9 M$, selon les statistiques de l’EDA Consortium. Le marché de la CAO a progressé dans toutes les régions du monde, sauf au Japon. La croissance des ventes en blocs d’IP et logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces a dépassé les 20% …

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Au cours des quatre derniers trimestres (T3-2013 à T2-2014), le marché mondial de la CAO a ainsi progressé de 5,8% par rapport aux quatre trimestres précédents.

Les statistiques du consortium pour le deuxième trimestre 2014 montrent que la conception en électronique a augmenté sur un an en Europe. Les ventes de CAO en Europe de l’Ouest, Moyen-Orient et Afrique ont en effet progressé de 3,5% sur un an, à 290,4 millions de dollars. En lissant les ventes des quatre derniers trimestres par rapport à celles des quatre trimestres précédents, le marché européen de la CAO a progressé de 4%.

En Amérique du Nord, le marché de la CAO a augmenté sur un an de 11,2% au deuxième trimestre, à 794,4 M$. En comparant, les ventes des quatre derniers trimestres à celles des quatre trimestres de l’année précédente, le marché américain de la CAO a progressé de 8,3%.
Au Japon, le marché trimestriel de la CAO a reculé de 16,6%, à 189,2 M$ (-11,1%, si l’on prend en compte l’évolution sur quatre trimestres). Dans le reste de la région Asie-Pacifique, le marché de la CAO a progressé de 12,1%, à 484 M$ (+13% en prenant en compte l’évolution sur quatre trimestres).

Par famille de produits, les ventes mondiales de logiciels d’aide à l’ingénierie du deuxième trimestre ont reculé en un an de 1,9%, à 599,7 M$. Deuxième famille de produits du secteur, les ventes trimestrielles de blocs de propriété intellectuelle (IP) ont progressé sur un an de 23,2%, à 532 M$. Celles d’outils de conception physique et de vérification ont reculé de 4,8% sur un an, à 357,9 M$. Les ventes de logiciels de routage pour circuits imprimés et modules multipuces ont crû de 20,3%, à 178,4 M$. Enfin, les services ont progressé de 4,3%, à 89,9 millions de dollars.

La profession employait 31 259 personnes dans le monde fin juin 2014, soit 6,7% de plus qu’un an plus tôt et 2,7% de plus que lors du trimestre précédent.

Selon IHS, le marché des écrans pour les objets du prêt-à-porter numérique (wearables) devrait exploser au cours des prochaines années, passant de 300 M$ cette année, à 22,7 milliards de dollars en 2023. Mais pour répondre aux attentes des consommateurs, les fabricants d’écrans devront faire appel à des technologies susceptibles de mettre en avant le caractère « accessoire de mode » de ces objets (montres, lunettes, etc.) …

Le cabinet d’études américain estime ainsi que le marché des écrans pour produits « (wearables) » progressera de plus de 80% au moins au cours des quatre prochaines années, au fur et à mesure que des écrans couleur, flexibles et de plus grande résolution équiperont ces nouveaux objets du quotidien. En nombre de pièces, le marché des écrans pour les objets du prêt-à-porter numérique devrait ainsi passer de 54 millions d’unités cette année, à 800 millions de pièces en 2023.

Les montres intelligentes sont les premiers objets du prêt-à-porter numérique. Outre leurs fonctionnalités, ces objets sont également des accessoires de mode. Seuls ceux qui proposeront des écrans capables de mettre en avant l’esthétique de ces produits pourront prétendre au succès.

Selon IHS, les écrans du prêt-à-porter numérique doivent répondre à trois impératifs : permettre une bonne visibilité de l’affichage en extérieur, présenter une très faible consommation électrique et, enfin, autoriser une flexibilité dans les facteurs de forme et de design. La technologie des Oleds, qui ne nécessite pas de rétroéclaire, en offrant flexibilité, temps de réponse rapide et qualité d’affichage vidéo est l’une des plus sérieuses candidates pour s’imposer sur le marché des wearables.

Les première montres, chez Samsung, LG et Apple notamment, semblent démontrer le recours à des écrans Oled sous diverses formes (incurvés, carrés, circulaires, etc.).

Les ventes mondiales de semiconducteurs ont représenté 28,4 milliards de dollars en août, soit une hausse de 9,4% par rapport à août 2013 et une progression de 1,3% par rapport à juillet 2014, selon les statistiques du WSTS communiquées par l’ESIA. En dollars, sur les huit premiers mois de l’année, le marché des semiconducteurs affiche ainsi une progression de 10,1% par rapport à janvier-août 2013, tant au niveau mondial qu’au niveau européen (+6,1% en euros) …

La demande est forte dans pratiquement toutes les familles de produits et l’industrie des semiconducteurs affiche depuis six mois de suite une hausse séquentielle de ses ventes mensuelles, en partie grâce à la bonne santé du marché américain, constate avec gourmandise le président de la SIA, l’association américaine des fournisseurs de semiconducteurs.

Exprimées en dollars, les ventes du mois d’août en Europe ont, quant à elles, été supérieures de 10,9%, à 3,23 milliards de dollars, à celles d’août 2013, mais en retrait de 1,3% par rapport à celles de juillet 2014. Le marché des circuits logiques a été en tête de la croissance séquentielle par rapport aux autres familles de produits, confirmant la tendance qui se dessine depuis le début de l’année, selon l’ESIA, l’association européenne des fournisseurs de semiconducteurs. Le marché des microprocesseurs s’est également bien comporté, de même que les flash NAND dans la catégorie des mémoires. Le marché des circuits dédiés a, quant à lui, progressé de 0,7% en un mois, tiré par la demande de circuits pour carte à puce et de circuits dédiés à l’informatique.

Exprimés en euros, les ventes mondiales d’août ont représenté 2,393 milliards d’euros, en baisse de 0,4% par rapport à juillet 2014 et en hausse de 8,3% par rapport à août 2013.
Pour les autres régions du monde, par rapport à août 2013, les ventes ont été supérieures de 12,3% en Asie-Pacifique et de 7% sur le continent américain, alors qu’elles ont été en retrait de 1,7% au Japon. Par rapport au mois précédent, elles ont été supérieures de 1,7% en Asie-Pacifique et de 2,3% sur le continent américain, alors qu’elles ont été stables au Japon.

Selon une étude publiée par Dell’Oro, les investissements mondiaux des opérateurs télécoms devraient progresser de 3% cette année, les opérateurs continuant d’investir dans leurs réseaux en fibre optique et leurs réseaux mobiles LTE pour accompagner leur transformation de réseaux centrés sur la voix vers des réseaux centrés sur les données. Pourtant, l’an prochain, leurs investissements devraient reculer de 6 milliards de dollars, soit environ de 2% …

Pour le cabinet d’études américain, la croissance à deux chiffres des investissements dans les réseaux mobiles a largement dépassé au cours des derniers temps la croissance à un seul chiffre des revenus tirés des services télécoms. Ainsi, un taux de pénétration élevé de terminaux, la décélération des taux de croissances des données dans les réseaux mobiles, le manque de nouvelles sources de revenus et la concurrence accrue des opérateurs à la fois sur les marchés matures et les marchés émergents ont conduit à un ralentissement de leurs investissements au cours des dernières années.

L’an prochain devrait marquer le début de la décroissance des investissements qui se focaliseront alors sur les réseaux LTE et les réseaux en fibre optique. Dell’Oro estime notamment que l’investissement nécessaire dans les réseaux mobiles pour accompagner la forte montée en puissance de l’usage des données s’est réduit de plus de 50% par an depuis que le boom phénoménal des smartphones a débuté.

Les consommations électriques des opérateurs, membres de la Fédération Française des Télécoms, dont la progression a ralenti régulièrement au cours des années passées, a marqué globalement un palier en 2013. La consommation des opérateurs et des terminaux associés à l'usage de leurs réseaux (boxes, stations de base et mobiles) s'élève à 5,29 TWh en 2013, un niveau stable par rapport à 2012 (5,30 TWh en 2012), malgré une augmentation toujours rapide des équipements et une explosion des usages, selon le bilan de la profession …
Cette stabilité a ainsi été obtenue grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique des équipements : le développement des pratiques d’écoconception a ainsi permis la réduction de 20% à 60% de la consommation électrique des boxes et décodeurs TV de nouvelle génération.
L’incitation productive à la consommation durable par la collecte de mobiles usagés (1,2 million de terminaux mobiles collectés en 2012), la mise à disposition d’offres « SIM only » sans mobile, et le réemploi des mobiles, ont également contribué à cette sobriété énergétique.

Les entreprises réunies au sein de la Fédération Française des Télécoms s’étaient engagées en juillet 2010, dans le cadre d'une charte d’objectifs partagés, à contribuer aux engagements français de réduction de l’impact environnemental. Cette charte d’engagement volontaire du secteur des télécoms pour le développement durable a pour objectif, d’une part, de maitriser la consommation d’énergie en propre du secteur ainsi que son impact environnemental. D’autre part, elle vise à favoriser l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication (TICs) comme effet de levier dans le reste de l’économie et la société françaises.

La Fédération Française des Télécoms vient ainsi de dresser le quatrième bilan d’application pour l’année 2013 de la charte, et de le remettre à Ségolène Royal et Axelle Lemaire. Il expose comment les opérateurs maitrisent leur consommation malgré l’explosion des usages, présente les valeurs de 20 indicateurs de suivi et propose des pistes de progrès.

Ce bilan d’application est disponible ICI

Selon Strategy Analytics, au deuxième trimestre, le marché mondial des processeurs d’applications pour smartphones a progressé de 22% par rapport au deuxième trimestre 2013, pour atteindre 5,2 milliards de dollars. Qualcomm s’est adjugé 58% de ce segment de marché, devant Apple (14%) et le Taïwanais MediaTek (13%) …

Qualcomm doit sa suprématie notamment à sa très forte exposition sur le marché de la 4G LTE. L’étude souligne par ailleurs la part décroissante des processeurs d’applications autonomes au profit des processeurs d’applications avec fonction bande de base intégrée. La part des premiers est tombée en un an de 28% à 21%. Le cabinet d’études américain y voit le signe de la percée des modèles de smartphones d’entrée et de milieu de gamme qui intègrent généralement les processeurs d’applications avec fonction bande de base intégrée. Spreadtrum, le nouveau partenaire d’Intel (voir notre édition précédente) et Samsung complètent le top5.

Une autre étude de Strategy Analytics a trait au marché des processeurs d’applications pour tablettes, dont les ventes du deuxième trimestre ont progressé de 23% sur un an pour représenter 945 M$. La surprise de l’étude vient du second rang mondial pris par Intel avec 19% du marché. Intel se retrouve ainsi juste derrière Apple (26% du marché grâce à l’iPAD), mais devance son compatriote Qualcomm (17% du marché). Strategy Analytics estime ainsi que l’objectif d’Intel de livrer 40 millions de processeurs pour tablettes en 2014, est tout à fait crédible. MediaTek et Samsung complètent le top5.