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FINANCE : 480 article(s).
Thales et Safran entrent au capital de Tronics Microsystems

Capteurs/mems/Opto>France>Stratégie>Financement
11-02-2015 13:30:48 :

Le Grenoblois Tronics Microsystems, spécialisée dans la fabrication de microsystèmes pour l'industrie, a annoncé mardi avoir levé 12 millions d'euros lors de son introduction en Bourse, un montant conforme à ses prévisions. Thales et Safran entrent au capital de l’entreprise …
 
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Le groupe Thales, qui s'était engagé à souscrire à l'opération à hauteur d'un montant maximum de 6 M€, entre en effet dans le capital de Tronics à hauteur de 4,3 M€, soit environ 9,5% du capital et 5,5% des droits de vote. Conformément aux engagements pris dans le cadre de cet investissement, il est prévu la nomination au conseil de surveillance de Tronics d'un membre proposé par Thales.

Dans le cadre de l'opération, le groupe Safran entre également au capital de Tronics à hauteur de 2,7 M€, soit environ 5,9% du capital et 3,4% des droits de vote.

La part du public (hors actionnaires historiques et hors industriels) représente 10,9% du capital.

Au total, le nombre de titres émis s'établit à 909 091 actions, permettant la réalisation d'une augmentation de capital de 12 M€ (prime d'émission incluse). La capitalisation boursière de Tronics ressort à 45,8 M€.

« Nous sommes particulièrement fiers et heureux du succès rencontré par notre introduction en Bourse. Les fonds levés vont nous permettre d'accélérer notre déploiement international, de renforcer nos équipes d'ingénierie et de poursuivre une politique d'innovation forte dans les secteurs des nano et microsystèmes à forte valeur ajoutée », s’est réjoui Pascal Langlois, CEO & Président du Directoire.

Créée en 1997, Tronics est un leader technologique reconnu dans le domaine des nano & microsystèmes à haute valeur ajoutée. Tronics dispose de plateformes technologiques protégées par un portefeuille de 25 familles de brevets, résultat de 15 années de R&D et plus de 15 M€ d'investissements industriels cumulés.

S'adressant à des marchés en forte expansion du fait de la miniaturisation croissante des systèmes électroniques, Tronics conçoit, fabrique et commercialise des produits sur-mesure ou standards auprès des secteurs de l'industrie, l'aéronautique & sécurité, le médical et les applications grand public.

Implantée à Crolles près de Grenoble (38) et à Dallas aux Etats-Unis, Tronics a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 11,6 M€. Elle emploie à ce jour 88 salariés dont 55 ingénieurs et scientifiques.


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Le Français Sigfox lève 100 M€ comme une plume

Filière électronique>Télécoms>France>Stratégie>Financement
11-02-2015 13:24:36 :

Avec son réseau spécifique pour les communications bas débit de l’Internet des objets, la start-up française Sigfox part à l’assaut du monde en levant 100 millions d’euros auprès d’investisseurs judicieusement choisis. Un investissement de seulement 5 à 10 M€ pour couvrir un pays comme la France de 1400 antennes et pouvoir gérer plus de 1 milliard d’objets connectés, pour un prix facturé aux clients de 1 euro par objet et par an, à partir d’un million de pièces : il n’en faut pas plus pour convaincre les investisseurs de dupliquer la recette au niveau mondial …

Plus de 130 millions d’euros ont été souscrits pour l’augmentation de capital de la start-up (*) qui avait déjà réussi à lever 27,5 millions d’euros depuis sa création en juin 2012 jusqu’à fin 2014. La personnalité et l’expérience d’Anne Lauvergeon qui a rejoint Sigfox en avril dernier au poste de présidente du conseil d’administration auront certainement compté pour réunir cette somme. « Elle a une vision des barrières qu’il nous reste à franchir », reconnaît Ludovic Le Moan, fondateur de la start-up.

Il leur a fallu choisir ces investisseurs avec pour seul objectif : faire décoller très vite le marché des objets connectés à la technologie Sigfox à l’échelle mondiale. Le tour de table constitué par la start-up reflète cette ambition : rejoignent les investisseurs présents au capital de la société dont Intel, des opérateurs internationaux (Telefonica, SK Telekom en Corée, NTT Docomo au Japon), un fonds américain (Elliot Management) pour implanter dès cette année un réseau aux Etats-Unis (la FCC vient de donner son accord), des partenaires industriels clients (GDF Suez, Air Liquide) et enfin Eutelsat, pour apporter une dimension « spatiale » à la technologie brevetée du Français. Des antennes Sigfox ont été embarquées dans le dernier satellite Spot 7 d’Astrium avec l’idée d’étendre la couverture du réseau Sigfox aux océans et aux zones montagneuses non couvertes par les réseaux terrestres.

On est loin de la perplexité initiale des opérateurs vis- à-vis de la technologie bas débit du Français : « on est passé du doute, à la phase où nous étions perçus comme des concurrents, à celle maintenant où nous sommes considérés comme des partenaires », se félicite Ludovic Le Moan. Actuellement le réseau couvre 2 millions de km2 dans cinq pays, France, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne. L’objectif est d’atteindre le plus rapidement une quarantaine de pays, dont le marché stratégique des Etats-Unis. Pour aller vite dans le déploiement de son réseau, Sigfox a mis en place une stratégie de partenariat avec des opérateurs télécoms locaux baptisée SNO (Sigfox Network Operator), livrant des équipements à l’opérateur pour lui permettre de déployer le réseau sous licence et partager par la suite les revenus de son exploitation. Il faut environ 1500 antennes pour couvrir un pays de la taille de France, pour relier plus d’un milliard d’objets avec un investissement de 5 à 10 M€. Il faut environ 6 mois pour implanter le réseau dans un pays en passant un accord SNO avec un opérateur.

Les partenariats de Sigfox avec les grands opérateurs qui entrent à son capital lui permettront également de peser dans la définition du futur standard 5G. « C’est une erreur de penser que la 5G, ce sera seulement la 4G en plus rapide ; il y a aura tout une partie de la norme qui concernera les communications bas débit qui nous intéresse », rectifie Ludovic Le Moan.

La technologie bas débit de Sigfox rend en effet possibles des applications en terme de coût et de consommation d’énergie impensables avec les technologies conventionnelles (GSM, WiFi, etc.). Les mastodondes américains (Apple, Google, Amazon, etc.) ont une vision sommaire de l’IoT, selon le dirigeant : ils considèrent que l’on peut tout relier en Wi-Fi, ce qui est incompatible avec la charge des batteries. « Ce qui compte, ce n’est pas tant le coût de la connexion de l’objet au réseau que l’on rend marginal, que les économies que l’on peut réaliser sur les interventions liées aux défaillances et la maintenance de l’objet », renchérit, pour sa part, Anne Lauvergeon. Ainsi, l’intervention d’un opérateur sur un compteur d’eau serait facturée de 100 à 200 euros. Si la durée de vie de l’accumulateur du compteur connecté est de 20 ans au lieu de 5 à 10 ans, les économies réalisées par la compagnie de distribution de l’énergie sont gigantesques.

Avec un prix annuel de 1euro par objet connecté à partir d’un millions de pièces, Sigfox estime qu’il divise par dix le prix de la mise en réseau d’un objet connecté par rapport aux technologies concurrentes, avec une puissance d’émission maximale de 25 mW. Si l’on considère que l’objet ne communique pas la plupart du temps, sa consommation lissée sur un temps long est même ramenée aux microwatts. La R&D de l’entreprise est d’ailleurs concentrée sur la réduction de la consommation des objets connectés pour passer du milliwatt au microwatt ou se passer carrément de batterie, l’objet tirant dans le futur son énergie des ondes électromagnétiques, de la chaleur, de la lumière, etc.

400 000 objets connectés reliés, 5 millions en carnet
Les applications du réseau Sigfox sont potentiellement infinies ((l’entreprise travaille actuellement sur 1 millier de projets émanant d’entreprises souvent naissantes). Cela va du capteur de démarrage de feu de forêt que l’on cloue sur un arbre, sans souci de sa consommation ou de la portée du réseau (une transmission radio à plus de 100 km d’une antenne a déjà été obtenue), à l’automobile (eCall pour les zones non couvertes par les réseaux de téléphonie mobile), en passant par la sécurité incendie (prévenir en cas de disfonctionnement d’un détecteur de fumée), la sécurité intrusion (envoyer une alarme en cas de détection d’un brouilleur GSM, nouveau compagnon des cambrioleurs pour annihiler la protection par alerte GSM). Dans le Loiret, le Conseil Général va également équiper 15 000 foyers d’un boîtier relié au réseau Sigfox (bouton alarme, etc).

Actuellement entre 300 000 et 400 000 objets sont déjà connectés au réseau Sigfox et l’entreprise a en carnet des commandes représentant environ 5 millions d’objets. « Contrairement aux applications Internet où il suffit de se connecter au réseau pour exister, le frein principal à notre développement, c’est le temps de fabrication des objets connectés pour passer du prototype de l’objet avec émetteur-récepteur RF aux volumes », reconnait Ludovic Le Moan. C’est aussi un atout. « Si un concurrent apparaît, il lui faudra 18 à 24 mois pour arriver où nous en sommes aujourd’hui en nombre d’objets gérés. Nous aurons le temps de le voir grandir ». « L’Internet des objets ramène le barycentre de l’innovation vers l’Europe », assure Ludovic Le Moan. Espérons-le.

(*) Cette levée de fonds comprend un tour de table initial de 81 M€ et une réserve de surallocation de 19 M€ qui permettra au gré des besoins de Sigfox de faire entrer de nouveaux partenaires stratégiques au capital de la société dans les prochains mois. Ensuite, Sigfox envisage une introduction en Bourse à la mi-2016.



Au rang de ses partenaires, Sigfox compte Texas Instruments, Silicon Labs, Atmel, Axsem, Thingworx, Plat.One, Telit et Telecom Design.

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TSMC investit lourdement pour répondre à l’ampleur de la demande

Semiconducteurs>Taïwan>Conjoncture>Investissements>Résultats financiers
10-02-2015 14:03:40 :

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC a annoncé à Taïwan sa décision d’investir 500 milliards de dollars taïwanais (15,8 milliards de dollars) dans l’extension d’un complexe industriel existant, sans toutefois préciser le calendrier des dépenses qui s’échelonnera, en tout état de cause, sur plusieurs années …

L’information, qui n’est pas encore officialisée sur le site du premier fondeur mondial, a été rapportée par EETimes Asia. Rappelons que lors de la présentation de ses résultats annuels, TSMC avait indiqué vouloir investir cette année entre 11,5 et 12 milliards de dollars dans ces usines.

L’investissement est prévu dans le Central Taiwan Science Park, et devrait conduit à créer 5000 emplois supplémentaires. Le site emploie actuellement 3400 personnes.

TSMC rencontre actuellement une croissance insolente : le premier fondeur mondial affiche pour le mois de janvier un chiffre d’affaires de 87,12 milliards de dollars taïwanais (2776 M$), en hausse de 25,3% par rapport à décembre 2014, et en progression spectaculaire de 69,4% par rapport à janvier 2014. Espérons que cet emballement de l’activité repose sur une demande concrète et non pas sur les anticipations de ses clients par crainte de manquer de capacités de production pour la fabrication de leurs circuits.

Par comparaison, son compatriote b]UMC publie pour le mois de janvier un chiffre d’affaires de 12,88 milliards de dollars taïwanais (407 M$), en hausse de 5,6% par rapport à décembre 2014, et en progression de 28,03% par rapport à janvier 2014.

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Les ventes annuelles de composants d’Arrow en Europe ont crû de 6,4%

Distribution>Europe>Etats Unis>Conjoncture>Résultats financiers
09-02-2015 15:06:44 :

Le distributeur américain Arrow Electronics vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 22,77 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport à 2013 et de 3% sur une base ajustée (hors impact des variations monétaires et des acquisitions). Son bénéfice net a atteint 498 M$, contre 399,4 M$ lors de l’exercice précédent …

Les seules ventes annuelles de la division composants ont représenté 14,39 milliards de dollars, en hausse de 4,2% par rapport à 2013. En Europe, les ventes de la division ont représenté 3,82 milliards de dollars, en hausse de 6,4% par rapport à 2013 et de 5,1% sur une base ajustée.

Lors du dernier trimestre, Arrow a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 6,4 milliards, en hausse de 4% sur un an, pour un bénéfice net de 116,2 M$, contre 134,8 M$ un an plus tôt. La branche composants a vu ses ventes trimestrielles progresser de 4%, à 3,59 milliards de dollars et celles de la branche informatique ont crû de 3%, à 2,81 milliards.

Pour le premier trimestre de l’exercice en cours, Arrow vise un CA compris entre 4,9 et 5,3 milliards de dollars, dont entre 3,35 et 3,55 milliards pour la branche composants et entre 1,55 et 1,75 milliard pour la branche informatique.

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NXP progresse deux fois plus vite que le marché des semiconducteurs

Semiconducteurs>Europe>Conjoncture>Résultats financiers
05-02-2015 08:05:50 :

Le fabricant de semiconducteurs néerlandais NXP Semiconductors publie un chiffre d’affaires annuel de 5,65 milliards de dollars, en hausse de 17,3% par rapport à 2013, soit le double de l’ensemble du marché des semiconducteurs. Le troisième fabricant européen de semiconducteurs se rapproche ainsi d’Infineon (un chiffre d’affaires annuel pro-forma de 6,95 milliards de dollars avec International Rectifier) et de STMicroelectronics (7,4 milliards de dollars) …

Les seules ventes de produits de NXP ont progressé de 17,2%, à 5483M$, dont +19% pour son activité HPMS (circuits mixtes hautes performances), à 4208 M$. Son activité circuits standards a progressé de 11%, à 1,3 milliard de dollars, reflétant une croissance là encore meilleur que celle de l’ensemble du marché pour les circuits logiques et les discrets.

En 2014, NXP a augmenté son bénéfice d’exploitation de 61,1%, à 1049 M$. L’an passé, NXP a enregistré un bénéfice net de 539 M$ contre 348 M$ lors de l’exercice précédent.

Au quatrième trimestre, NXP a fait tourner ses usines à 99% de leur capacité, contre 96% trois mois plus tôt et 95% au quatrième trimestre 2013.

Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires du fabricant néerlandais a représenté 1537 M$, en hausse de 1,5% en trois mois et de 19% sur un an. Par ailleurs, NXP a dégagé un bénéfice net de 149 M$, conte 121 M$ il y a trois mois et 96 M$, il y a un an.

Pour le premier trimestre 2015, NXP s’attend à un chiffre d’affaires compris entre 1410 M$ et 1470 M$.

Retrouver la présentation financière du groupe en cliquant sur l’image.

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Chiffre d’affaires annuel en hausse de 6% pour National Instruments

Mesure/Test>Etats Unis>Résultats financiers
03-02-2015 13:04:06 :


L’Américain National Instruments vient de clore son exercice annuel sur un chiffre d’affaires de 1,24 milliard de dollars, en hausse de 6% par rapport à 2013, pour un bénéfice net de 126 M$ …

Spécialisé dans les plateformes matérielles et logicielles de test et mesure, NI a réalisé au quatrième trimestre un chiffre d’affaires de 333 M$, en hausse de 11% sur un an, pour un bénéfice net de 43 M$. En Europe, ses ventes trimestrielles ont progressé en dollars de 8% sur un an et de 10% en monnaies constantes. Pour le premier trimestre 2015, National Instruments vise un chiffre d’affaires mondial compris entre 280 M$ et 310 M$. Le milieu de la fourchette correspond à une hausse de 4% sur un an et de 9% en monnaies constantes.

National Instruments tient aujourd’hui au CNIT de Paris La Défense son rendez-vous annuel des ingénieurs, scientifiques et enseignants à destination des développeurs ou utilisateurs de systèmes de test, mesure ou contrôle, concepteurs de systèmes embarqués, responsables de programmes de test, enseignants ou chercheurs. NIDays 2015 est dédié cette année à la conception graphique de systèmes.

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