La Commission permanente du Conseil Régional d’Alsace vient d’accorder une subvention de 150 000 € à la société Eurofarad pour le développement de son unité de production « capteurs et systèmes Associés », établie à Marmoutier. La division « capteurs et systèmes associés », qui emploie actuellement plus de 50 personnes sur les 200 employés du site Eurofarad de Marmoutier, évoluera au cours des cinq prochaines années afin de développer une production de capteurs « sans contact » de haute technologie …

publicité

Ce projet, qui entre dans le cadre d’un programme d’investissement et de R&D de 1,5 M€ selon le conseil régional, est destiné à assurer la pérennité de l’activité dédiée à la production de capteurs et à augmenter son périmètre de prestations. Le projet doit permettre de maintenir le positionnement de l’entreprise auprès des grands industriels de l’aéronautique, de l’aérospatial, du médical, de la défense, etc.

L’entreprise Eurofarad, créée en France en 1965 et membre du groupe Exxelia, est spécialisée dans les condensateurs céramique, films plastiques, mica, les filtres, les potentiomètres de précision, les collecteurs tournants et la mécanique de haute précision pour les marchés de l’aéronautique, du spatial, du médical, des énergies renouvelables, des télécommunications, etc.

Le projet prévoit ainsi la rénovation et l’extension des locaux existants dédiés à cette activité, l’introduction de nouveaux équipements de production et la formation du personnel avec un encadrement de niveau docteur-ingénieur. La transition de technologie et la formation du personnel doivent permettre le maintien des 50 postes actuels ainsi que le développement du site de Marmoutier.

Le groupe français de composants passifs Exxelia, plus connu au travers de ses filiales Eurofarad, Firadec, Sic-Safco, Astema, Microspire et Dearborn Electronics, a poursuivi fin 2012 son expansion avec la création au Vietnam de Vertura, une nouvelle filiale spécialisée dans la fabrication de composants magnétiques. Le site industriel de Vertura, d’une surface de 1680 m², est implanté dans la ville de Ho Chi Minh City, au sud du Vietnam. La chaîne de production est opérationnelle depuis la fin du mois de novembre 2012.

En 2011, le groupe Exxelia a réalisé un chiffre d’affaires de 91,2 millions d’euros (contre 74 millions d’euros en 2010), dont 43% a été réalisé à l’exportation.

Spécialisé dans les solutions de mesure des paramètres électriques (capteurs de courant et de tension pour l'industriel, la traction, l'énergie et l'automobile), le groupe suisse LEM annonce la création d’un site de production à faibles coûts à Sofia, en Bulgarie. LEM mise sur une montée en puissance de sa production en Bulgarie à compter d’octobre 2013 et prévoit d’investir 2 millions de francs suisses dans son site bulgare …

Dans un premier temps, LEM Bulgarie recrutera 50 employés pour ce nouveau site de production, qui occupera une surface au sol de 4 500 mètres carrés.

LEM, qui emploie 1200 personnes dans le monde, dispose d'unités de production à Genève (Suisse), Machida (Japon) et Pékin (Chine), ainsi que des bureaux de vente régionaux proches de ses clients.

LEM continuera de relocaliser des lignes de production des sites de Machida (Japon) et de Genève (Suisse) vers des pays à faible coûts de production. Dans les années à venir, les opérations au Japon seront considérablement réduites et seront principalement affectées au marché local japonais. En Suisse, les opérations seront progressivement réduites et se concentreront sur les produits de haute complexité/précision destinés aux marchés internationaux. En parallèle, le rôle du site genevois de LEM sera renforcé à travers des investissements en R&D et marketing.

Pour son premier semestre fiscal clos fin septembre, LEM a enregistré un chiffre d’affaires de 124,2 MFS (101 M€) pour un bénéfice net de 20,5 MFS.

Orbotech, fournisseur israélien de solutions pour l'amélioration des rendements et de la production dans le domaine des circuits imprimés notamment avec des machines d’inspection optique automatique, vient de relocaliser son centre de R&D et de production d'équipements pour l'imagerie directe dans de nouveau locaux à Iéna, en Allemagne. Laser Imaging Systems, la filiale d’Orbotech dans ce domaine, était présente à Iéna depuis 16 ans …

A ce jour 750 systèmes d'imagerie directe d’Orbotech ont été vendus dans le monde. Après avoir été le premier fabricant européen à adopter cette technologie d’Orbotech en 1998, le fabricant Français de circuits imprimés ERE (Etudes et Réalisations Electronique) vient notamment de réaliser son troisième achat d’un système d’imagerie directe laser d’Orbotech. ERE est spécialisé dans la production de petites séries à délai court de circuits imprimés en simple, double face et multicouches jusqu’à 12 couches et plus, avec la possibilité de réaliser des trous borgnes et aveugles et des produits à dissipation thermique (ISM/SMI).

Au moment où STMicroelectronics s’apprête à tourner la page de ST-Ericsson, l’heure est à la revitalisation du fabricant de semiconducteurs pour 2013. La conjoncture marque ses premiers signes d’amélioration et ST veut se donner les moyens de croître plus vite que le marché qu’il adresse désormais, soit une progression de ses ventes de plus de 4,3% pour 2013. La distribution, les capteurs d’images, les circuits analogiques et les mems, ainsi que les microcontrôleurs seront les moteurs de ce retour à la croissance, de même que la technologie 28 nm FD-SOI dont Crolles est le fer de lance …

Les usines de STMicroelectronics sont encore aujourd’hui singulièrement sous-chargées. Au quatrième trimestre, elles ont tourné à 67% de leur capacité de production conduisant à une charge de 172 M$, a admis hier Carlo Bozotti, p-dg de ST, lors de la présentation des résultats du groupe. Un taux très faible qui avait conduit à des mesures de chômage partiel dans les usines du groupe. Des mesures qui ont pris fin à Crolles, au Rousset et sont en passe de l’être à Tours. Car la conjoncture s’améliore. ST note en effet depuis la fin de l’année une augmentation de ses ventes auprès des distributeurs, dont le niveau des stocks lui semble aujourd’hui être redevenu « normal » et donc propice à un regain d’activité pour le fabricant de semiconducteurs. Carlo Bozotti note en effet un potentiel de progression des ventes important pour revenir au niveau du premier semestre 2011. Plus globalement, les prises de commandes (y compris celles des clients OEM) ont tendance à augmenter. Il est encore toutefois difficile de déceler si ce phénomène est lié à une augmentation tangible de la demande finale où à une augmentation pour se prémunir de l’allongement des délais de livraison en cas de franche reprise. Quoi qu’il en soit, le taux d’utilisation des capacités de production de ST devrait remonter à entre 78% et 82% au premier trimestre, nous a déclaré Jean-Marc Chéry, Executive Vice-Président, directeur de production et technique (CTO) et directeur général du secteur numérique de STMicroelectronics. Un taux qui est encore loin de la normale (plus de 90%). Mais pour charger ses usines, ST doit réaliser (sans ST-Ericsson) un chiffre d’affaires trimestriel d’environ 2 milliards de dollars.

La stratégie de production de ST s’appuie également sur la flexibilité pour confier une partie de ses besoins à des fondeurs (ST fait appel à TSMC, Globalfoundries, Samsung et UMC). En période de conjoncture normale, ST souhaite faire sous-traiter 20% de ses besoins de production en volume en équivalent 200 mm. Mais en 2012, pour charger ses usines, ST a rapatrié des productions en interne, faisant tomber le ratio à 10% en volume (mais représentant 20% en valeur). Cette stratégie permet au fabricant de limiter le montant de ses investissements industriels dans une fourchette «idéale » de 10% des ventes. L’an passé, ils ont franchement décroché, les « capex » tombant à 476 M$, contre 1,26 milliard en 2011. Cette année, les investissements devraient se situer entre 500 M$ et 600 M$.
L’an passé, les investissements ont surtout concerné le développement d’une filière opérationnelle en technologie 28 nm FD-SOI à Crolles. La technologie totalement « déplétée » sur silicium sur isolant (FD-SOI - Fully Depleted-Silicon on Insulator) permet des gains jusqu’ 50% en consommation et 30% en vitesse par rapport à des procédés équivalents sur silicium massif et peut surtout être adaptée sur des infrastructures de production existantes. C’est le cas de l’unité de production sur tranches de 300 mm de diamètre de Crolles, seule usine du groupe à implémenter la technologie FD-SOI.

Actuellement, l’usine est prête pour être équipée d’une capacité de production de 300 à 500 tranches par semaine en technologie FD-SOI, qui sera portée à 1000 tranches par semaine à la fin de l’année. En 2014, ST disposera ainsi en interne d’une capacité interne de 1000 tranches par semaine en FD-SOI, sans compter la fonderie. En juin dernier, ST avait passé un accord avec Globalfoundries dans ce domaine (voir notre article). Cette année, ST va investir dans le développement d’une technologie FD-SOI 14 nm, en vue de la livraison des premiers échantillons à la mi-2014. D’ici 2 à 3 ans, la technologie FD-SOI devrait représenter 1/3 de la production à Crolles.

En 2012, en excluant ST-Ericsson, qui coûtera encore cette année 300 M$ à 500 M$ à STMicroelectronics, le fabricant franco-italien adressait un marché de 134 milliards de dollars (soit 46% du marché total). Selon les prévisions, ce marché devrait progresser de 4,3%. ST compte progresser plus vite, grâce aux mems dont ses ventes ont progressé de 22% l’an passé (1 milliard de pièces vendues en 2012 et plus de 3 milliards depuis le démarrage de l’activité), les composants d’imagerie, notamment pour une diversification des applications dans l’automobile en complément du débouché traditionnel des téléphones mobiles, ainsi que les microcontrôleurs. Arrivé tard sur ce marché, en six ans, ST, qui fait appel aux cœurs ARM, aura fait passer sa part de marché de 2,8% à plus de 6% pour les microcontrôleurs d’usage général et de 10% à 15% pour les microcontrôleurs pour applications sécurisées type carte à puce. Globalement, Carlo Bozotti est pressé de revenir au niveau d’activité du premier semestre 2011 (hors ST-Ericsson), soit environ 2,15 milliards de dollars de CA par trimestre, contre 1,8 milliard au quatrième trimestre 2012.

En décembre, les commandes en équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont enregistré un rebond par rapport à novembre tant pour les machines américaines que japonaises. Leur niveau reste toutefois très inférieur à celui de décembre 2011. Pour SEMI, le manque de visibilité prévaut et les commandes du début de 2013 devraient être tirées par les besoins des fondeurs et des entreprises de services d’encapsulation …

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 924,1 millions de dollars en décembre, soit 28,6% de plus qu’en novembre 2012 et 16,1% de moins qu’en décembre 2011. Les facturations ont pour leur part augmenté de 10,6% en un mois, à 1010 M$, et ont été inférieures de 22,6% à celles de décembre 2011. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est remonté à 0,92 en décembre, contre 0,79 en novembre, 0,75 en octobre, 0,78 en septembre, 0,82 en août, 0,86 en juillet, 0,93 en juin, 1,05 en mai, 1,10 en avril, 1,12 en mars, 1,01 en février et 0,96 en janvier.

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 72,277 milliards de yens en décembre (754 M$), en hausse de 13,6% par rapport à novembre 2012, et en recul de 28,3% par rapport à décembre 2011. Les facturations ont, pour leur part, reculé de 17,4% en un mois, à 58,953 milliards de yens (846 M$) et ont été inférieures de 30,1% à celles de décembre 2011. Le book-to-bill japonais est ainsi remonté à 1,23 en décembre, contre 0,89 en novembre, 0,70 en octobre, 0,65 en septembre, 0,74 en août, 0,89 en juillet, 0,95 en juin, 0,91 en mai, 0,88 en avril, 0,78 en mars, 0,98 en février et 1,06 en janvier 2012.

Saft, groupe français spécialisé dans la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, vient d’inaugurer une usine d’envergure mondiale à Bidadi, près de Bangalore, en collaboration avec son partenaire Amalgamations, afin de répondre à la demande croissante des marchés de l’énergie et de l’électricité en Inde …

Cette usine de 7 000 m2 produira des batteries rechargeables au nickel, doublant ainsi les capacités de production locales de Saft pour le marché des batteries industrielles.