NXP Semiconductors annonce l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de Code Red Technologies, une entreprise spécialisée dans les outils de développement de logiciels embarqués, notamment pour des applications à base de microcontrôleurs 32 bits. Le fabricant de puce néerlandais explique ainsi que ce rachat vise à asseoir l’écosystème autour de son activité microcontrôleurs …

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Code Red Technologies a notamment développé l’outil LPCXpresso IDE, un environnement de développement intégré pour les microcontrôleurs LPC de NXP. Plus de 66 000 activations du logiciel LPCXpresso IDE ont été réalisées depuis son lancement en 2010. Les clients des outils non LPC de Code Red Tedhnologies continueront de bénéficier d’un support jusqu’à mai 2014. L’équipe de Code Red sera localisée dans trois implantations, deux aux Etats-Unis et une à Cambridge, au Royaume-Uni.

L’Américain Avago Technologies, fabricant de composants d’interface analogiques pour les communications sans fil et filaires, l’industriel et l’électronique grand public, vient d’annoncer l’acquisition, pour un montant non dévoilé, de Javelin Semiconductor, une start-up texane créée en 2007 pour développer des circuits RF et des circuits mixtes CMOS pour les communications sans fil. L’acquisition de Javelin va permettre à Avago de démarrer le développement d’une technologie de modules de front end hybrides GaAs/CMOS …

Javelin Semiconductor, qui développe des amplificateurs de puissance CMOS pour la 3G, servira ainsi de fondation à Avago Technologies pour le développement d’une filière RF CMOS pour sa division semiconducteurs pour le sans fil.

Début avril, l’ancienne activité semiconducteurs d’Agilent avait également signé un accord définitif pour le rachat de son compatriote CyOptics, un spécialiste des composants optiques en phosphure d’indium (InP) et en technologies de composants pour les marchés des télécoms et des communications de données. Le montant de l’acquisition en numéraire est d’environ 400 millions de dollars. En 2012, CyOptics a réalisé un chiffre d’affaires de 210 M$, en hausse de 21% par rapport à 2011.

Le groupe toulousain Agora Industries poursuit sa croissance externe en rachetant le sous-traitant Arck Electronique, à Segula Technologies, groupe international de conseil en innovation et d’ingénierie. Forte d’un effectif de 49 salariés ayant réalisé un chiffre d’affaires de 3,3 M€ en 2012, Arck Electronique intervient en sous-traitance de réalisation dans les métiers électroniques du câblage de cartes, d’intégration et tests de cartes et d’équipements et de réalisation de câblages filaires, pour une clientèle principalement constituée de grands donneurs d’ordres régionaux …

Une nouvelle structure juridique « Arck Electronique » constitue ainsi la cinquième filiale opérationnelle du groupe Agora Industries, en société sœur des sociétés Comat, Microtec, Anthea et SNL.

La société Arck Electronique, implantée à Ramonville-Saint-Agne (31520), sera présidée par Christian Saubion, également président de la société Microtec, implantée à Labège (31670). « Outre les activités de conception et de réalisation de banc de tests et de maquettes, spécialités de Microtec, Arck Electronique apporte des savoir-faire de maintenance aéronautique et de production en série dont nous ne disposions pas. Le rapprochement de ces deux sociétés au sein du groupe Agora Industries leur sera mutuellement bénéfique de par les synergies techniques et commerciales qu’il génère » a déclaré Christian Saubion.

La société Arck Electronique a initialement été filiale dans les années 2000 du groupe Arck Ingénierie, groupe cédé par Benoit Moulas au groupe Segula Technologies en 2007. Rejoindre le groupe Agora industries est donc un retour aux sources pour ses anciens employés.

Cette acquisition porte le groupe Agora Industries à un effectif de plus de 200 personnes, pour un chiffre d’affaires 2013 prévsiionnel d’environ 18 M€ pour 2013.

Le fabricant américain de capteurs et de systèmes à base de capteurs Measurement Specialties annonce l’acquisition de l’activité capteurs de Spectrum Sensors & Controls, auprès de son compatriote API Technologies, dans une transaction évaluée à 51,4 millions de dollars. L’activité reprise concerne des sondes de température, des encodeurs haute fiabilité et des capteurs inertiels …

Measurement Specialties prévoit que cette acquisition lui apportera 26 M$ de chiffre d’affaires supplémentaire pour un bénéfice (EBITDA) de l’ordre de 8 M$. L’entreprise devrait réaliser lors de son exercice fiscal 2013 un chiffre d’affaires de 347 M$, contre 313 M$ lors de l’exercice 2012.

Measurement Specialties emploie 3200 personnes dont 600 aux Etats-Unis, 690 en Europe et 1910 en Chine. Le groupe s’est construit par de nombreuses acquisitions, notamment en Europe. En février 2009, l’Américain avait racheté deux PME françaises spécialisées dans les capteurs : le groupe GS Sensors qui comprend la société FGP Sensors & Instrumentation et l’unité de production ALS, ainsi que la société Atexis. Au cours des dernières années, Measurement Specialties s’était également fait connaître en Europe par le rachat d’Intersema Sensoric, un fabricant suisse de capteurs de pression et de modules, d’Atex, un fabricant français de capteurs de vibration pour les voitures de Formule 1, du fabricant français de capteurs d’humidité Humirel, de l’activité capteurs de pression du Britannique Polaron Components et de l’Allemand HL Planartechnik (capteurs pour l’automobile, l’industriel, l’électroménager, le médical et l’aéronautique).

Fujitsu amplifie la restructuration de son activité semiconducteurs. Le groupe japonais va céder son activité microcontrôleurs et circuits analogiques à l’Américain Spansion, un spécialiste des technologies de mémoires flash embarquées. Fujitsu connaît bien Spansion, puisque l’entreprise avait été créée en 1993 en tant que société commune entre Fujitsu et AMD pour concevoir et produire des mémoires flash à architecture NOR …

Depuis, Spansion est devenu indépendant, a été restructuré et s’est réorienté sur les solutions à base de mémoires flash pour les systèmes embarqués.

Le montant de l’acquisition est d’environ 110 millions de dollars, sans compter un stock de composants évalué au moment de la signature de l’accord définitif de rachat à 65 M$.
« Cette acquisition conforte notre stratégie de nous développer sur le marché des systèmes sur une puce qui nécessitent une expertise dans la technologie de mémoire flash embarquée », commente Spansion, qui cible notamment les marchés de l’automobile, de l’industriel et du grand public.

Pour Fujitsu, cette cession intervient après sa décision de février 2013 de regrouper ses activités dans les systèmes sur une puce avec son compatriote Panasonic (voir notre article). En février, Fujitsu présentait cette opération comme devant s’inscrire dans un champ plus vaste de restructuration de son activité semiconducteurs qui va mobiliser 112 milliards de yens (1,2 milliard de dollars) et affecter 5400 personnes. Fujitsu, seizième fabricant mondial de puces, est crédité par IC Insights d’un chiffre d’affaires de près de 4,4 milliards de dollars dans les semiconducteurs en 2012.

La nouvelle stratégie semiconducteurs de Fujitsu

La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement sur les concentrations de l'UE, l'acquisition, par l'entreprise allemande Siemens, d'Invensys Rail, la division «signalisation ferroviaire» de l’entreprise britannique Invensys Group. Son enquête a confirmé qu’Invensys Rail et Siemens n’étaient pas de proches concurrents et que l’entité issue de la concentration continuerait d’être confrontée à la concurrence de plusieurs autres concurrents puissants, tels que Thales, Alstom, Bombardier et Ansaldo …

Siemens avait annoncé fin novembre un accord pour racheter Invensys Rail, l’activité automation ferroviaire du Britannique Invensys. Le montant de l’acquisition est de 2,2 milliards d’euros. Invensys Rail est spécialisé dans les équipements et les logiciels de signalisation ferroviaire avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 800 millions de livres (991 M€).
Au terme de son exercice fiscal clos fin mars 2012, Invensys Rail, qui emploie 3200 personnes, disposait d’un carnet de commandes de 1,2 milliard de livres (1,49 milliard d’euros). Siemens possède également une activité dans le ferroviaire qui emploie 6500 personnes pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Le groupe allemand attend plus de 100 M€ d’économies liés aux synergies entre les deux activités réunies d’ici à 2018.