L’Américain Avago Technologies, fabricant de composants d’interface analogiques pour les communications sans fil et filaires, l’industriel et l’électronique grand public, qui le 6 mai dernier a finalisé le rachat de son compatriote LSI, spécialisé dans les semiconducteurs pour le stockage de données, dans une transaction en numéraire de 6,6 milliards de dollars, se déleste aujourd’hui d’une partie de son acquisition. Le fabricant de disques durs Seagate va en effet reprendre les divisions ASD (Accelerated Solutions Division) et FCD (Flash Components Division) de l’Américain pour 450 millions de dollars en numéraire …

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Cette acquisition permet à Seagate de se renforcer dans les solutions de stockage SSD à mémoire flash. La division ASD de LSI est en particulier le numéro deux mondial des solutions flash au standard PCIe. Pour son année fiscale 2015, Seagate s’estime ainsi en mesure de réaliser 150 M$ de ventes annuelles dans les disques SSD pour l’entreprise (avec sa propres ligne de produits et les contrôleurs SSD de LSI), avec une marge d’exploitation de 30 M$ à 40 M$.

Parallèlement, Avago publie ses résultats trimestriels (qui ne prennent pas encore en compte ceux de LSI) : un chiffre d’affaires de 701 M$, en baisse de 1% en trois mois et en hausse de 25% sur un an, pour un bénéfice net de 158 M$, contre 134 M$ il y a trois mois et 113 M$, il y a un an.

Intel vient de signer un accord stratégique avec le fournisseur chinois de systèmes-sur-une-puce (SoC) afin de développer une plate-forme de communication sous architecture Intel destinée à la conception de tablettes d’entrée de gamme fonctionnant sous Android …

Cette plateforme quadri-cœurs sera basée sur le processeur Atom et intégrera la technologie de modem 3G d’Intel. Les premiers produits devraient être introduits au cours du premier trimestre 2015.

Rappelons qu’Intel a livré 5 millions de processeurs pour tablettes au premier trimestre, une première étape pour atteindre son objectif de 40 millions de processeurs pour tablettes pour l’ensemble de 2014.

Rockchip est une entreprise fabless fondée en 2001 qui développe des solutions de type système-sur-une-puce (SoC) pour les produits de l’Internet mobile.

STMicroelectronics et Changan Automobile, pionnier de l'industrie automobile en Chine, annoncent la signature d'un accord de partenariat stratégique avec la mise en place du laboratoire commun pour l'électronique automobile Changan-ST. Ce laboratoire sera installé dans les locaux du centre de R&D de Changan. Ce dernier produit et commercialise 2,20 millions de véhicules par an et dispose de huit grands sites de fabrication à Chongqing, Pékin, Jiangsu, Hebei, Zhejiang, Jiangxi, Anhui et Canton …

Ce partenariat a pour objectif d'élargir la coopération entre les deux entreprises dans le domaine de l'électronique automobile, en mettant l'accent sur la recherche et le développement pour des applications concernant l'habitacle, l'info-divertissement, la transmission et la sécurité, afin de répondre aux besoins du marché chinois de l'électronique automobile. ST fournira également à Changan Automobile des solutions semiconducteurs et produits pour l'automobile ainsi que des services d'assistance technique et de la formation aux employés.

Un comité exécutif et un comité technique seront chargés de gérer l'exploitation et d'orienter les activités de R&D du laboratoire commun. ST formera un groupe d'experts pour assurer les activités de formation et d'assistance, participer aux activités de R&D du laboratoire commun et de le doter en outils logiciels et en équipements (kits de solutions microélectroniques, cartes de démonstration et échantillons) correspondant à un large éventail d'applications automobiles - systèmes de gestion du moteur (EMS), airbags, et systèmes de gestion du freinage, par exemple.

Dans l’automobile, STMicroelectronics a déjà noué des partenariats stratégiques du même ordre avec Audi et Hyundai Autron, filiale du groupe coréen automobile Hyundai Motor spécialisée dans les applications électroniques.

Le Français Store Electronic Systems, spécialisé dans le développement de systèmes d’étiquetage électronique de gondole (EEG) pour la grande distribution, annonce avoir pris le contrôle de la start-up technologique autrichienne Imagotag. Fondée en 2010 à Graz, la société Imagotag développe une solution innovante d’étiquettes électroniques, fondée sur une technologie de transmission radio à très haute fréquence et une gamme d’afficheur de type papier électronique …

Peu de temps après sa création, Imagotag a conduit un déploiement à grande échelle grâce à l’implantation de ses solutions dans les magasins de la chaîne Billa (groupe Rewe), l’un des leaders de la grande distribution autrichienne. La start-up a également démarré de nombreux pilotes auprès de certaines des plus grandes enseignes allemandes représentant un potentiel important pour de futurs déploiements.

Store Electronic Systems, qui détenait 7,6% du capital d’Imagotag suite à une première prise de participation minoritaire, possède désormais une participation s’élevant à 76,9% des parts de la société. Cette opération a été rémunérée en numéraire pour un montant de 4,5 M€ et par l’émission de 591 969 nouvelles actions SES.

La seconde étape du contrat d’acquisition, prévue en 2016, verra la participation de SES portée à 100% par l'acquisition du solde des titres Imagotag encore détenus par les fondateurs et les autres actionnaires de la société. Cette dernière transaction sera payée en numéraire pour un montant pouvant varier de 2 à 6 M€ selon l'atteinte de critères de performance.
Store Electronic Systems conçoit, commercialise et installe chacun des composants d’un système d’étiquetage électronique de gondole (infrastructure logicielle et transmission, affichages, fixations), offrant ainsi une solution clé en main à ses clients. Au premier trimestre, SES a réalisé un chiffre d’affaires de 19,4 millions d’euros, en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2013.

Selon ABI Research, les ventes annuelles de jeux de circuits de connectivité sans fil aux différents standards Bluetooth, Wi-Fi, NFC, GPS et ZigBee atteindront près de 9 milliards de pièces en 2019. De 2010 à 2014, les ventes cumulées de cette catégorie de circuits devraient représenter 21 milliards d’unités ; de 2015 à 2019, elles devraient pratiquement doubler à 39 milliards de pièces, soit un total de 60 milliards d’unités entre 2010 et 2019 …

La vaste majorité (60%) des jeux de circuits de connectivité sans fil sera constituée cette année de produits de type « individuel » prenant en compte une seule norme sans fil et ce type de circuits représentera les 2/3 du marché en 2019. Pour leur part, les solutions « combo » qui combinent plusieurs standards de connectivité sans fil, verront leur marché progresser en volume, mais reculer en terme de part de marché, souligne ABI Research.

Le cabinet d’études distingue Broadcom, Intel, Marvell, MediaTek et Qualcomm Atheros comme les principaux fournisseurs de circuits “individuels” Wi-Fi, ainsi que Broadcom, MediaTek et RDA Microelectronics comme les principaux fournisseurs de circuits “individuels” Bluetooth. Broadcom domine le marché des solutions « combo » intégrant plusieurs standards de connectivité sans fil, tandis que Qualcomm domine le marché des plates-formes intégrées de connectivité sans fil pour smartphones.

La start-up française Wistiki, qui a développé le Wist, un objet connecté pour ne plus égarer ses affaires, vient de lever 1,5 million d’euros pour se développer, après avoir réalisé la plus grosse levée de fonds pour une start-up high-tech sur un site de financement participatif en France, avec 81 000 euros de préventes …

Ses fondateurs, les frères Lussato (Bruno, Théo et Hugo), issus de l’EDHEC et de Centrale Lyon, souhaitent maintenant participer, à leur manière et à leur échelle, à la réindustrialisation de la France, en misant sur le « made in France », cher au ministre de l’économie.

Wistiki a inventé le « Wist », un petit accessoire que l’on accroche ou colle à tout ce que l’on ne veut plus perdre. Il fonctionne avec la technologie Bluetooth Low Energy et est constamment connecté à l’application Wistiki, téléchargeable depuis un smartphone. C’est depuis cette application que l’utilisateur peut connaître la localisation GPS de son objet, puis, une fois qu’il s’en est rapproché, connaître plus précisément la distance à son objet, et le faire sonner.