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Coût de production par transistor : pourra-t-on faire mieux que le 28 nm ?

Semiconducteurs>CAO>Production>Stratégie
30/10/2013 15:11:40 :

De passage à Paris à la mi-octobre à l’occasion d’un séminaire clients pour Thales et Alcatel-Lucent, Wally Rhines, CEO de Mentor Graphics, nous a fait part de sa vision du futur de la conception en électronique et de la façon dont Mentor comptait y répondre. Selon le p-dg de Mentor, nous sommes à l’aube d’une rupture dans l’évolution des technologies de fabrication de circuits intégrés qui imposera de nouvelles règles de conception pour continuer à innover …
 
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Depuis des décennies, le passage à une technologie aux géométries plus fines était le garant d’un coût de production par transistor plus faible. Si l’on s’en tient aux technologies submicroniques, à chaque nouvelle génération de process, on assistait à un doublement du nombre de transistors par surface de silicium ou à une réduction de 50% de la taille de la puce à fonctions équivalentes. Tous les 18 mois, la loi de Moore était ainsi en moyenne vérifiée et respectée. Le passage du 28 nm au 20 nm rompt ce bel équilibre. Pour Wally Rhines, le 28 nm fournit le meilleur coût de production par transistor jamais atteint dans l’industrie et il n’est pas sûr que les générations suivantes (20 nm, 14 nm, 7 nm) continueront d’abaisser ce coût de production. Le consensus actuellement est plutôt de considérer qu’il va augmenter. La nécessité de recours à des doubles voire des triples expositions/gravures du motif de la puce, le retard pris par l’avènement industriel de la lithographie dans les UV extrêmes (EUV), le surcoût liés à l’introduction de technologies dites FinFET à partir du 20 ou 14 nm, font que malgré l’augmentation du nombre de transistors à surface équivalente, le coût de production par transistor devrait augmenter.

Que faire alors pour préserver l’écosystème de l’industrie des semiconducteurs qui a permis à toute la chaîne de valeur (fournisseurs, fondeurs, fabricants de semiconducteurs, clients) de vivre avec des marges confortables au cours des dernières décennies ? En d’autres termes, comment maintenir une croissance annuelle de 70% du nombre de transistors utilisés en continuant de réduire le coût par fonction ?

Il faudra sans doute explorer d’autres voies pour continuer à faire vivre l’innovation, prévient Walter Rhines. L’empilage de puces nues ou les boîtiers 3D sont l’une des réponses plausibles à court terme pur accroître la densité des puces et augmenter les fonctions sans réduire les géométries. D’autres technologies plus éloignées du stade de la maturité devront également être explorées. Et le p-dg de Mentor de citer, pêle-mêle, la photonique sur silicium, l’électronique de spin, ou bien encore les puces biologiques. Le stockage basé sur des puces ADN, en particulier, lorsqu’il sera maîtrisé, permettrait un gain de de 10-puissance-9 en matière de consommation et d’un facteur 1000 en densité de stockage par rapport à la technologie actuelle des flash NAND.

L’innovation dont on ne sait aujourd’hui quel chemin elle empruntera est, à ses yeux, la seule solution pour continuer à obtenir une croissance de 70% par an du nombre de transistors utilisés dans le monde et d’effacer le surcoût de production des technologies les plus fines (double ou triple exposition, FinFET, etc.) à moins de faire pression sur les fondeurs pour leur faire baisser leurs prix en rognant sur leurs marges (on n’en prend pas le chemin), de pressuriser les marges des fabricants de semiconducteurs, ou de ralentir l’innovation au niveau des produits. Après tout, l’Internet des Objets dont on nous parle sans cesse ne nécessite pas partout de recourir à des puces à la pointe des technologies pour ces milliards d’éléments. Quant aux produits qui réclament les circuits les plus avancés tels les smartphones, les consommateurs accepteront-ils qu’entre chaque génération de produits, le gain de performances soit moins élevé que par le passé ?

Dans ce contexte non encore stabilisé, l’entreprise estime que l’avenir de la CAO se jouera de plus en plus au niveau système. Or, Mentor tire près de 50% de ses revenus de la CAO au niveau système. Dans les semiconducteurs, les fabricants semblent avoir atteint un plafond pour leurs dépenses de CAO depuis de nombreuses années : 2% de leur chiffre d’affaires, selon le p-dg de Mentor, qui se plait à rêver que les fabricants de systèmes électroniques un jour en fassent autant en renforçant l’automatisation de leurs moyens de conception. 2% de 2000 milliards de dollars. Voilà qui ferait bondir le chiffre d’affaires des ténors de la CAO. D’ici là, ils devront continuer à innover, en étant à l’écoute de leurs clients pour anticiper leurs besoins (l’analyse thermique était à peine un souci il y a encore 10 ans) et rester à l’affût des pépites des jeunes pousses qui se créent. Une grande partie de la croissance des trois leaders de la CAO électronique provient de sociétés qu’ils ont rachetées. La vigilance, en ces temps de ruptures technologiques à venir, reste le maître mot pour les entreprises de CAO.


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Rohde & Schwarz dépasse les 2 milliards d’euros de commandes annuelles

Mesure/Test>Europe>Résultats financiers
30/10/2013 15:13:41 :

Pour la première fois depuis sa création en 1933, le groupe allemand Rohde & Schwarz a dépassé les 2 milliards d’euros de prises de commandes au terme de son exercice fiscal clos fin juin. Ses prises de commandes ont ainsi progressé de 8,7% par rapport à l’exercice précédent, à 2,04 milliards d’euros, tandis que son chiffre d’affaires annuel a progressé de 4,8%, à 1,9 milliard d’euros …

Rohde & Schwarz met son expertise en communications radio au service de quatre secteurs d’activités : test et mesure, radiodiffusion, communications sécurisées, radiosurveillance et radiolocalisation. Son activité test et mesure pour les communications sans fil a été le premier contributeur à la croissance d’activité du groupe, grâce à une forte croissance sur le marché des smartphones et à l’essor du LTE.

Fin juin 2013, le groupe allemand employait 9300 personnes, contre 8700 salariés, un an plus tôt.

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Marché des smartphones : +39% au 3e trimestre

Télécoms>Monde>Conjoncture>Etude de marché
30/10/2013 15:16:57 :

Au troisième trimestre, 258,4 millions de smartphones ont été vendus dans le monde, soit une hausse de 9% par rapport au trimestre précédent et un bond de 38,8% par rapport au troisième trimestre 2012, selon IDC. Le succès de la plate-forme Android permet à de nouveaux acteurs de se frayer un chemin sur ce marché, puisqu’en dehors des cinq premiers fabricants, la part de marché des autres fabricants de smartphones est passée en un an de 33,7% à 41,3% …

Pour sa part, l’ensemble du marché des téléphones mobiles (smartphones compris) a représenté 467,9 millions de pièces au troisième trimestre, soit une hausse de 7% en trois mois et de 5,7% sur un an.



Pour sa part, ABI Research estime que 438 millions de téléphones mobiles ont été vendus au cours du troisième trimestre, dont 244 millions de smartphones. Côté OS, Android règne sans partage avec une part de marché de 80,6%, devant iOS (Apple) dont la part de marché est de 14% et Windows Phone (4%). ABI Resarch note que les livraisons de smartphones Windows Phone ont progressé de 165% sur un an et que Nokia (bientôt Microsoft) détient 95% de ce segment de marché qui s’affirme comme le troisième OS pour smartphones. Avec une part de marché de 1,5%, Blackberry, qui est à vendre, est de plus en plus marginalisé.

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Kalray noue un partenariat stratégique avec l’Inria

Semiconducteurs>Logiciels>France>Accords>R&D
30/10/2013 15:14:23 :

La start-up francilienne Kalray, spécialisée dans le développement de processeurs massivement parallèles et l’Inria, institut public français de recherche entièrement dédié aux sciences du numérique, annoncent la création d’un partenariat stratégique sur le calcul massivement parallèle et ses applications dans différents secteurs industriels comme le calcul intensif, le multimédia, les transports ou les télécommunications et réseaux. Cet accord national est l’aboutissement d’une coopération démarrée dès 2010 autour de l’unité de calcul flottant du MPPA Manycore, processeur massivement parallèle de Kalray …

Fondée en 2008, Kalray est une société de semiconducteurs « fabless » et de logiciels qui conçoit et commercialise une nouvelle génération de processeurs massivement parallèles intégrés sur puce pour des applications à haute performances de petits et moyens volumes (voir notre article). Les domaines applicatifs couverts par Kalray sont typiquement : le traitement de l’image, de l’audio et du signal, le calcul scientifique, les infrastructures de communication et le contrôle industriel. Kalray emploie 60 ingénieurs et a reçu le soutien de fonds d’investissements français, de fonds locaux, d’investisseurs privés et de BPI France.

« Notre premier processeur à 256 cœurs introduit en novembre 2012 est unique au monde par les choix d’architecture qui ont été faits. L’émergence des processeurs massivement parallèles est une tendance lourde et incontournable de l’industrie. L’expertise scientifique d’Inria dans ce domaine, initiée il y a plus de 20 ans, est reconnue au plan international », commente Joël Monnier, p-dg de Kalray.

« La technologie MPPA matérialise des concepts de programmation qu’Inria étudie depuis de nombreuses années et qui vont se généraliser dans l’industrie sous peu. La simulation numérique, le séquençage de l’ADN, la sécurité active et l’autonomie des véhicules, l’imagerie médicale, la vidéo ultra-haute définition, sont autant de domaines applicatifs qui seront basés sur des architectures parallèles comme le MPPA », souligne Michel Cosnard, p-dg de l’Inria.

L’accord de partenariat porte maintenant sur 3 sujets :
• Les outils logiciels de conception : développer des modèles de programmation parallèle et de conception rapide de solutions de calcul complexes à base de composants logiciels dédiés
• La conception matérielle et logicielle de calculateurs spécialisés très haute performance et basse consommation dans des secteurs applicatifs de pointe
• La diffusion des savoir-faire de programmation parallèle dans l’industrie par l’engagement conjoint de Kalray et d’Inria dans des programmes de collaboration de recherche nationaux (FUI, Investissements d’Avenir, DGA Rapid,…) et européens (FP7, Eureka, Horizon 2020,…)

Le budget d’Inria s’élevait en 2012 à 229 millions d’euros dont plus 26% de ressources propres.

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Accumulateurs pour le médical : EnerSys acquiert Quallion

Défense>Aéronautique>Médical>Sous systèmes>Etats Unis>Fusions Acquisitions
30/10/2013 15:15:16 :

Spécialisé dans les solutions de stockage d’énergie pour applications industrielles, l’Américain Enersys vient d’annoncer le rachat de son compatriote Quallion, un fabricant de cellules et de batteries lithium-ion pour des applications qui réclament une haute intégrité de service : appareils médicaux, aéronautique, défense, espace. Le montant de l’acquisition est de 30 millions de dollars …

« Cette acquisition nous permet d’entrer de plain-pied sur le marché des accumulateurs pour dispositifs médicaux implantables et externes », se félicite EnerSys. Fondé en 1998, le Californien Quallion permet également à Enersys de devenir le premier fabricant américain de batteries pour l’industrie spatiale.

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Scanneurs 3D portables : Ametek acquiert le Canadien Creaform

Mesure/Test>Etats Unis>Fusions Acquisitions
30/10/2013 15:16:07 :

Spécialisé dans l’instrumentation électronique et les composants électromécaniques, l’Américain Ametek (3,6 milliards de dollars de CA), vient d’annoncer l’acquisition de Creaform, un spécialiste des technologies de mesure 3D portables et un fournisseur de services d’ingénierie 3D, pour environ 120 M$. Implantée à Lévis, au Québec, l’entreprise détenue par des intérêts privés affiche des ventes annuelles d’environ 52 M$…

Creaform est un chef de file de l’industrie des scanneurs 3D portables à main. Ses appareils optiques sont utilisés pour un nombre grandissant d’applications pour créer des modèles et des mesures 3D d’une multitude d’objets. Son portefeuille de produits comprend plusieurs gammes de scanneurs 3D, de machines de mesure de coordonnées portables, utilisés pour la l’ingénierie inversée, l’inspection dimensionnelle, la fabrication de précision, le contrôle non destructif, le contrôle de la qualité automatisé et l’impression 3D.

« Les produits optiques de Creaform nous permettront d’accroître nos ventes en métrologie dans des segments proches de ceux de nos entreprises Taylor Hobson et Solartron Metrology », commente Ametek.

Le siège social et les opérations de fabrication de Creaform sont localisés à Lévis, au Québec. L’entreprise exploite également des centres de développement à Lévis et à Grenoble en France et possède des bureaux aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Chine, au Japon et en Inde. Creaform sera intégré à la division EIG (Electronic Instruments Group) d’Ametek, division présente sur les marchés des instruments de surveillance, de tests, d’étalonnage et d’affichage, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 milliard de dollars en 2012.

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Test de produits sans fil : LitePoint rachète ZTEC Instruments

Mesure/Test>Etats Unis>Fusions Acquisitions
30/10/2013 15:17:40 :

LitePoint, filiale de Teradyne spécialisée dans les équipements de test en production pour les produits sans fil, annonce l’acquisition de son compatriote ZTEC Instruments, un fabricant d’instruments RF et de produits de test modulaires pour le sans fil. ZTEC complète l’offre de LitePoint en proposant des équipements de test pour des produits sans fil au stade de la vérification de conception…

« Les fournisseurs de jeux de circuits pour le sans fil font appel à notre plate-forme de test flexible basée sur le standard PXI pour la vérification de la conception RF de leurs produits. Combinée avec les systèmes de LitePoint, nous pourrons ainsi offrir des solutions de test complètes de bout-en-bout pour accélérer la mise sur le marché de produits sans fil innovants », explique le fondateur et p-dg de ZTEC dont l’offre d’instruments s’adresse également aux marchés de la défense et de l’aéronautique.

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ÉDITION du 30/10/2013
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