Cette année, les ventes mondiales de tablettes électroniques et de téléphones mobiles 3G/4G, -une catégorie dominée par les smartphones- devraient représenter 354,3 milliards de dollars, soit pour la première fois 3% de plus que les ventes de 344,4 milliards de dollars des appareils d’électronique grand public traditionnels (téléviseurs, équipements audio, appareils-photos et caméscopes, consoles de jeux vidéo, etc.). Pour IHS, qui a réalisé cette étude, smartphones et tablettes remplacent de plus en plus les produits dédiés dans les usages des consommateurs pour la photographie, la navigation, la musique, la santé …

publicité

Cette cannibalisation des usages pèse d’autant sur les ventes des produits dédiés : appareils-photos numériques, caméscopes, terminaux GPS, lecteurs multimédias, etc.

Depuis le lancement de l’iPhone en 2007, le marché des téléphones mobiles intelligents et des tablettes est passé de 41,2 milliards de dollars à 354,3 milliards cette année. Rien qu’en 2013, sa croissance devrait atteindre 31%. Et même si cette progression devrait ralentir en 2014 (+18%, à 418,6 milliards de dollars), l’écart avec les ventes de produits bruns traditionnels devrait continuer à s’agrandir pour atteindre 22,2% en 2014 et 35% en 2017.

Car, selon IHS, le marché de l’électronique grand public traditionnelle devrait poursuivre sa chute l’an prochain. Entre 2007 et 2013, la croissance de l’ensemble des appareils d’électronique grand public traditionnelle n’a pas dépassé 1% par an en moyenne, soutient IHS. Parmi les 20 types de produits pris en compte par l’étude, quatorze ont vu leurs ventes baisser entre 2007 et 2013. En fait, seuls les téléviseurs LCD ont véritablement résisté jusqu’ici (+10% par an en moyenne entre 2007 et 2013), masquant le recul de la plupart des autres produits. Difficile en effet d’imaginer un smartphone ou une tablette remplacer un téléviseur, même si les pico-projecteurs font des progrès. Pour autant, dès 2014, le marché des téléviseurs LCD devrait à son tour commencer à baisser, selon IHS. Tant et si bien qu’à la fin de 2017, le marché mondial de l’ensemble des appareils d’électronique grand public traditionnelle devrait s’être contracté de 5% par rapport à 2013, à 327 milliards de dollars.

Hier, à Paris, devant plus de 200 personnes ont été décernés les Trophées de l’Embarqué 2013, à l’occasion des sixièmes assises de l’embarqué placées sous le haut patronage du ministre du redressement productif et organisées par Syntec Numérique, en partenariat avec la DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services) et Cap’tronic. A cette occasion, Eric Bantegnie a été élu président d’Embedded France, association créée en septembre dernier par Aerospace Valley, Cap’tronic, Images & Réseaux, Minalogic Syntec Numérique et Systematic Paris-Région …

Les lauréats 2013 sont :
• Trophée de l’embarqué critique : Delair Tech pour son projet DT-18 de drone aérien de longue endurance, pouvant voter sur 100 km sans pilotage à vue depuis le sol, pour des missions de surveillance civile.
• Trophée de l’embarqué grand public : ESII pour sa solution innovante Twavox permettant une permettant une assistance audio dans les espaces cinématographiques pour les personnes malentendantes ou malvoyantes.
• Trophée du capteur embarqué : Synergys Technologies pour son produit LEAKSHOOTER, caméra de détection de fuites et de défauts (fuites d'air comprimé, gaz, vide, électriques...).
• Trophée de l’embarqué pour la santé et l’aide aux personnes : Physidia, Pour son appareil d’hémodialyse S³, spécialement adapté pour réaliser des séances d’hémodialyse quotidienne (6 séances par semaine), courte (2h), ou hors centre (à domicile ou en auto dialyse).
• Trophée des technologies de l’embarqué : IS2T, pour sa solution MicroEJ, qui permet de donner l’accès aux services Smart Home sans installer une nouvelle box ADSL pour le client.

Par ailleurs, Eric Bantegnie a été élu président d’Embedded France, association créée en septembre dernier par Aerospace Valley, CAP’TRONIC, Images & Réseaux, Minalogic Syntec Numérique et Systematic Paris-Région.

Interface privilégiée des pouvoirs publics sur les thématiques de l'embarqué, Embedded France vise en particulier à :
• fédérer cette nouvelle filière industrielle, forte de plus de 220 000 emplois à haute valeur ajoutée et en forte croissance
• décloisonner le marché entre les secteurs verticaux qui la composent
• créer un environnement favorable pour assurer le développement des acteurs de la filière, que ce soit les industriels donneurs d’ordre ou les entreprises de services du numérique (ESN) et techno-providers (dont de nombreuses start-up)
• faciliter le recrutement et la formation
• communiquer auprès de l’ensemble des parties prenantes de la filière.

«Avec la création d’Embedded France, nous visons à développer l’emploi dans la filière des systèmes et logiciels embarqués « made in France », à contribuer à la compétitivité de l’industrie française et à structurer des projets de développement pour la filière», a commenté Eric Bantegnie.

« Plus de la moitié des projets lancés dans le cadre de la Nouvelle France Industrielle incorporent des systèmes et logiciels embarqués, tels que les voitures consommant moins de 2 litres au 100 kms, les véhicules à pilotage automatique, les avions électriques, le TGV du futur, la Cyber-Sécurité, les réseaux intelligents, la robotique ou les objets connectés, pour ne citer que quelques exemples », poursuit le président.

Eric Bantegnie a fondé en 2007 le Comité Embarqué de Syntec Numérique et a participé à la création du « Club des Grandes Entreprises de l’Embarqué ». Le 12 septembre dernier, à l’Elysée, il a été nommé chef de projet « Logiciels et Systèmes Embarqués », l’un des 34 plans de reconquête industrielle de l’initiative nationale pour la « Nouvelle France Industrielle » dévoilée par le Président de la République et le ministre du redressement productif. Il est également co-fondateur et p-dg de l’éditeur Esterel Technologies, spécialisé dans les outils de développement de systèmes et logiciels embarqués critiques, et filiale du groupe Ansys.

Le fabricant américain de composants passifs et de semiconducteurs discrets Vishay vient d’annoncer le lancement de plusieurs programmes de réduction des coûts et de départs volontaires afin d’améliorer ses performances financières. Le principal concerne sa production de MOSFETs. Globalement, ces programmes, qui vont lui coûter 26 M$, devraient permettre à l’entreprise de réduire ses coûts annuels de 36 M$ à partir de 2016 …

Le projet de réduction des coûts pour son activité dans les MOSFETs va durer environ 2 ans. La fabrication de certaines tranches de composants de puissance sera transférée dans une usine plus moderne et certaines autres activités de production de tranches actuellement réalisées en interne seront sous-traitées à des fondeurs. Vishay escompte une économie de 23 M$ pour ce plan de réduction des coûts dans les MOSFETs qui devrait lui coûter 10 M$.

Quant au plan de départs volontaires suivant des conditions d’âge ou de fonction, il devrait coûter à l’entreprise 13 M$ pour réduire ses frais fixes annuels de 10 M$. Un tiers des réductions d’effectif concernera des emplois de production et les deux-tiers des emplois administratifs, dans les ventes, etc.

Les deux autres plans de réduction des coûts ont trait au transfert de la production de certaines diodes. Vishay en attend 3 M$ d’économies annuelles pour un coût de 3 M$.
Pour son trimestre clos fin juin, Vishay a réalisé un chiffre d’affaires de 598 M$, contre 588 M$ un an plus tôt, pour un bénéfice net de de 31,3 M$, contre 45,7 M$ lors du même trimestre de l’exercice précédent.

Le Japonais Toshiba réorganise sa structure de production de téléviseurs LCD en Europe. Le groupe nippon vient ainsi d’annoncer le transfert de son unité de production de Kobierzyce, en Pologne, au Taïwanais Compal Electronics, son partenaire de sous-traitance ODM (production avec conception). L’usine, ouverte en 2006, emploie environ 700 personnes …

Compal continuera à approvisionner les clients de Toshiba en Europe dans les téléviseurs LCD à partir de l’unité d’assemblage polonaise. Compal est un partenaire ODM de Toshiba dans les téléviseurs LCD de moyenne et grande diagonale depuis de nombreuses années.

Selon le Coréen SK Hynix, au troisième trimestre, le prix moyen de vente des mémoires Drams qu’il a livrées a progressé de 5% en trois mois, alors que celui des mémoires flash NAND a reculé de 6%. Dans l’intervalle, les livraisons trimestrielles d’Hynix en nombre de bits ont reculé de 2% dans les Drams et augmenté de 11% dans les flash NAND.…

Dans ce contexte, son chiffre d’affaires trimestriel a augmenté de 4% en trois mois et fait un bond de 69% sur un an, à 4084 milliards de wons (3,84 milliards de dollars).

SK Hynix a enregistré lors du trimestre un bénéfice d’exploitation de 1164 milliards de wons (1095 M$) et a pu dégager un bénéfice de 958 milliards de wons (902 M$), contre 947 milliards trois mois plus tôt et 2 milliards de wons au troisième trimestre 2012.

Le distributeur américain Arrow Electronics vient de finaliser l'acquisition de Computerlinks, un distributeur à valeur ajoutée proposant une gamme de solutions informatiques et s'approvisionnant auprès de la plupart des principaux prestataires mondiaux de technologies. Basée à Munich, en Allemagne, Computerlinks est également implanté en Europe, en Amérique du Nord, dans le Moyen-Orient et en Asie. Pour l'année 2013, ses ventes devraient atteindre un total de 700 millions d'euros …

Le montant de la transaction est d'environ 230 millions d'euros.

« L'acquisition de Computerlinks s'inscrit dans la ligne de notre stratégie visant à servir le marché des centres de données du futur et renforce notre position dans ce segment en pleine croissance », a déclaré Michael J. Long, président et CEO d’Arrow.

Le sous-traitant américain Sanmina publie un chiffre d’affaires annuel de 5,92 milliards de dollars pour son exercice clos le 28 septembre dernier, en baisse de 2,8% par rapport à l’exercice précédent, pour un bénéfice net de 79,4 M$, contre 180,2 M$ lors de l’exercice précédent.…

Au dernier trimestre, Sanmina a réalisé un CA de 1,51 milliard, en hausse de 1,3% en trois mois et en baisse de 4,4% sur un an. Pour le trimestre en cours, le sous-traitant vise un CA compris entre 1425 M$ et 1475 M$.