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br> Les groupes BMW et PSA Peugeot Citroën ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration dans les systèmes hybrides, en créant une joint-venture détenue à parts égales par les deux entreprises ; baptisée BMW Peugeot Citroën Electrification, elle se concentrera sur le développement et la fabrication de composants pour les véhicules hybrides (packs batteries, machines électriques, générateurs, électronique de puissance, chargeurs), ainsi que sur les logiciels destinés au fonctionnement des systèmes hybrides.

Les partenaires développeront, produiront et/ou achèteront ces composants en commun, afin de générer ainsi des économies d’échelle pour les deux groupes.

Cette initiative de BMW et PSA Peugeot Citroën vise en premier lieu à développer des composants hybrides standards pour l’électrification de leurs véhicules. Elle a également vocation à créer une plate-forme européenne ouverte sur ces technologies, pour contribuer à la structuration d’une filière européenne dans le domaine de la technologie hybride. A cet égard, la joint-venture pourra sous-traiter certains développements à des fournisseurs et vendre ses composants hybrides à d’autres entreprises que ses deux actionnaires.

Le démarrage des opérations est prévu pour le second trimestre 2011. Les nouveaux composants hybrides issus de cette coopération équiperont les véhicules des deux partenaires à partir de 2014.

Wolfgang Güllich, responsable de la stratégie achats du groupe BMW, sera nommé Président-Directeur général de la nouvelle entité, et Jean Leflour, Directeur de la Vision Client et de la programmation qualité chez PSA Peugeot Citroën, Directeur général.

Exprimé en euros, le marché européen des semiconducteurs aura bondi de 34,7% l’an passé, selon le WSTS ; en dollars, la croissance atteint 27,4%, pour un marché de 38,054 milliards de dollars tiré par les ventes de discrets, de composants optoélectroniques, de circuits analogiques, de microprocesseurs et circuits dédiés pour l’automobile et l’électronique grand public.

En décembre, les ventes de semiconducteurs sur le Vieux Continent ont reculé de 4% en un mois, à 2429 M€ (+22,1% par rapport à décembre 2009). Exprimées en dollars, les ventes européennes de décembre ont ainsi représenté 13,1% de la consommation mondiale de semiconducteurs.

Au quatrième trimestre, le marché mondial des mémoires flash NAND a reculé de 4,2% par rapport au troisième trimestre, à 4,907 milliards de dollars, selon DramExchange ; ce recul séquentiel s’explique par la chute de 17% de leur prix moyen en trois mois, que n’a pu totalement compenser la hausse de 16% des livraisons en nombre de bits.

Au quatrième trimestre, le Coréen Samsung a conservé son rang de premier fournisseur mondial avec une part de marché de 37,5%, devant le Japonais Toshiba (35,5%), puis l’Américain Micron (10,7%), le Coréen Hynix (10,4%) et Intel (5,9%).

Sur l’ensemble de 2010, le marché mondial des mémoires flash NAND a progressé de 58,7%, à 19,17 milliards de dollars. L’an passé, Samsung s’est emparé de 39,2% de ce marché, devant Toshiba (34,7%), Micron (11,2%), Hynix (9,1%) et Intel (5,9%).

Pour son troisième trimestre fiscal clos fin décembre, le fabricant de Drams japonais Elpida Memory vient de publier un chiffre d’affaires en chute de 35,7% sur un an et de 34,8% par rapport au trimestre précédent, à 97,1 milliards de yens (1,19 milliard de dollars) ; cette forte chute incombe à l’effondrement du prix moyen en dollars des mémoires Drams qu’il a vendues : -39% sur un an ; -37% en trois mois.

Dans ce contexte, Elpida n’a pu empêcher d’enregistrer une perte d’exploitation trimestrielle de 26,9 milliards de yens et une perte nette de 29,6 milliards de yens (362 M$), contre un bénéfice net de 21,1 milliards de yens un an plus tôt.