Hier 12 novembre 2014, Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat au Numérique a dévoilé le nom des neuf premières villes labellisées French Tech : Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse, en complément de Paris. Faire de la France, un accélérateur de start-up, tel est l’objectif du label French Tech…

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Ce label est destiné à désigner les territoires les plus favorables au développement des start-ups, ces jeunes pousses numériques dont le développement est essentiel pour l’avenir de l’industrie française. « Au-delà des Métropoles French Tech, la French Tech c'est avant tout une marque ouverte et partagée qui permet à tous les acteurs du numérique de se coaliser pour gagner en visibilité sur la scène mondiale », insiste Axelle Lemaire.

Pour obtenir la labellisation, les villes candidates ont été soumises à un audit poussé. Chacune devait notamment se prévaloir de start-ups ayant réalisé des levées de fonds conséquentes mais aussi d’entrepreneurs capables de porter des projets et d’aider les jeunes entreprises. Elles devaient aussi disposer d’incubateurs et d’accélérateurs qui permettent aux PME de se développer et de croître à différents stades de leur existence.

200 millions d'euros seront investis pour soutenir le développement de ces accélérateurs de start-up privés. Pour cela l'initiative s'appuie sur un fonds d'investissement géré par Bpifrance, afin de co-investir en fonds propres dans de tels accélérateurs. 15 millions d’euros sont également mobilisés pour renforcer la visibilité internationale de la French Tech. Ce budget opéré par l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII) va financer une campagne de promotion internationale. Tous les financements s’inscrivent dans le Programme d’Investissements d’Avenir.

15 villes avaient déposé leur dossier de candidatures. Ont donc été retoquées pour le moment : Brest, Nancy-Metz, Nice-Sophia Antipolis, Rouen, Saint-Etienne et Toulon. Mais ce n’est que partie remise.



Liste des écosystèmes retenus : French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole numérique, La French Tech Rennes, French Tech Toulouse.

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Visiter le site dédié à la French Tech

Au troisième trimestre 2014, le chiffre d’affaires des sous-traitants français a reculé de 4,7% par rapport au deuxième trimestre 2014, selon l’indicateur de conjoncture du SNESE. Comme chaque année, cette baisse s’explique par la saisonnalité de l’activité liée aux congés d’été. Elle a été particulièrement sensible pour les entreprises de taille intermédiaire (100 à 350 personnes) avec un recul de 41% en trois mois …

Pour autant, depuis le début de l’année, la progression d’activité pour l’ensemble des sous-traitants dans l’Hexagone reste encore de 5,44% par rapport aux neuf premiers mois de 2013. Dans ce contexte, les effectifs de la profession ont progressé de 0,75% en trois mois et de 6,37% depuis le début de l’année.

L’évolution du carnet de commandes sur les trois derniers mois marque un léger recul (indice de -0,1 contre +0,14 au deuxième trimestre) et les perspectives d’investissement, quoique en légère hausse, demeurent faibles (indice 0,47, contre 0,14 il y a trois mois).

« La visibilité toujours réduite, le faible niveau des entrées de commande et le pessimisme exprimé par les clients et les fournisseurs font chuter l’indice de confiance pour les mois à venir à 51,5% », note l’organisation professionnelle.

Avec un indice de commande favorable et un indice de confiance de 65%, les grandes entreprises (plus de 350 personnes) semblent toutefois moins affectées.

Retrouver l’intégralité de l’observatoire du SNESE ICI.



Le SNESE représente les fabricants d'électronique et services associés – Près de 550 entreprises, principalement des PME (80% des entreprises du secteur emploient entre 20 et 99 salariés), réalisant un CA de 4300 M€ avec un effectif de 24 000 personnes.

Le Britannique Microlease, spécialiste en gestion d’équipement de test et mesure, annonce l’acquisition son confrère Livingston pour un montant non divulgué. Livingston propose la location, le leasing et la vente d’équipements de test et de mesure électronique pour des entreprises situées dans plus de 100 pays …

Créée en 1967, Livingston exerce ses activités en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Extrême-Orient. Avant l'acquisition actuelle, Livingston avait fait l’objet d’un rachat par l’équipe dirigeante en 2004.

Ce changement de propriétaire permet à la clientèle de Livingston d’avoir accès à un plus grand stock d’équipements et à de plus grands investissements pour l’acquisition de nouveaux équipements.

Sous la nouvelle administration, Livingston continuera toutes ses activités et portera toujours le même nom. « Ce développement n’aura aucun impact négatif sur les prestations fournies à ses clients et ses activités continueront comme avant. Le site web restera pleinement opérationnel et tous les numéros de téléphone resteront inchangés », souligne le repreneur.

« Nous sommes ravis d’accueillir Livingston au sein de la famille Microlease. Livingston possède une grande expérience dans toute une gamme de secteurs variés et différents de ceux de Microlease - je suis convaincu que la cumulation de nos connaissances et notre expertise sera bénéfique aux clients des deux entreprises nouvellement réunies », a déclaré Peter Collingwood, le nouveau p-dg européen de Microlease.

Avec un chiffre d’affaires de plus de 140 M$, Microlease soutient une clientèle mondiale avec un parc de 30 000 équipements ayant une valeur totale de plus de 430 millions de dollars. Depuis ses bureaux en Europe, aux États-Unis et en Asie, une équipe de 240 spécialistes assiste les clients de Microlease dans 85 pays. Microlease fournit actuellement les équipements de fabricants tels que Anritsu, JDSU, Keithley, Keysight Technologies, Rohde & Schwarz et Tektronix. En octobre 2011, Microlease avait racheté MetricTest, un distributeur américain d'équipements de test neuf, remis en état ou de location.

A l’heure où la France renoncerait finalement au permis de conduire à puce, selon le Figaro, le Français Gemalto rebondit aux Etats-Unis. Le leader mondial de la sécurité numérique annonce en effet l'acquisition de l’Américain Marquis ID Systems (MIDS), fournisseur de premier rang de solutions et services intégrés d'émission de permis de conduire et de documents d'identification aux Etats-Unis. Les modalités de l'opération n'ont pas été divulguées …

« Gemalto et MIDS sont particulièrement complémentaires car de plus en plus d'Etats cherchent à améliorer la sécurité de leurs programmes de permis de conduire et d'identité, ainsi qu'à introduire des technologies plus récentes, telle que le permis de conduire sur mobile », commente Paul Beverly, Vice Président Exécutif de Gemalto.

Depuis près de 14 ans, MIDS est spécialisé dans les systèmes d'émission et d'enregistrement personnalisés et sécurisés répondant aux besoins de chaque Etats, et conformes aux standards de l'AAMVA (American Association of Motor Vehicle Administrators).
Ensemble, Gemalto et MIDS comptent apporter à leurs clients des solutions d'identité innovantes et la capacité de mettre en œuvre des programmes de cartes à grande échelle.

Gemalto, déjà présent dans plus de 80 programmes gouvernementaux à travers le monde, fournit les administrations nationales, provinciales et locales avec des passeports électroniques, des permis de conduire, des cartes d'identité et de santé et des systèmes de gestion des frontières. L'entreprise opère plus de 31 centres d'émission dans le monde.
Présent dans 44 pays, Gemalto emploie plus de 12 000 salariés travaillant depuis 85 bureaux et 25 centres de recherche et de développement logiciel et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros.

Au troisième trimestre 2014, le Toulousain Actia Group, spécialisé dans les systèmes embarqués électroniques à haute valeur ajoutée, destinés aux marchés des véhicules et des télécommunications, a poursuivi sa dynamique de croissance avec un chiffre d’affaires de 83,3 M€, en hausse de 15,7% par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent. Ses ventes cumulées sur 9 mois ressortent à 247,1 M€, en progression de 13,5% par rapport à janvier-septembre 2013 …

La branche Automobile profite du succès des dernières innovations apportées sur ses produits, notamment dans les systèmes embarqués, qui renforcent la récurrence de ses contrats. Avec un chiffre d’affaires trimestriel de 72,8 M€ en hausse de 12,8% par rapport au troisième trimestre 2013, la branche confirme son rythme de croissance. Les ventes cumulées sur les 9 premiers mois 2014 s’élèvent à 216,7 M€, en augmentation de 10,8 % par rapport à 2013.

L’activité trimestrielle de la branche Télécommunications progresse sensiblement de 40,0% à 10,5 M€ grâce notamment à des facturations exceptionnelles sur des contrats militaires. En cumulé au 30 septembre 2014, son chiffre d’affaires ressort à 30,4 M€ soit 12,3% de l’activité globale.

Les performances d’activité sur les 9 premiers mois de l’exercice permettent au groupe Actia d’anticiper un niveau de chiffre d’affaires 2014 proche de 330 M€, soit une croissance annuelle supérieure à l’objectif initial de 8% annoncé en août dernier.