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br> Après une hausse de 7,7% en 2011, les investissements des opérateurs de réseaux mobiles dans les équipements d’infrastructure devraient progresser de 8,3% cette année, à 45,5 milliards de dollars et atteindre 50,6 milliards en 2016, selon IHS iSuppli ; des dépenses tirées cette année par le déploiement de réseaux 4G/LTE aux Etats-Unis, Japon et Corée du Sud, alors que la Chine, l’Europe, l’Inde et d’autres régions devraient encore plutôt consacrer leurs investissements à la montée en gamme de leurs réseaux 3G vers les technologies 3,5G.

Ainsi, les dépenses d’équipements en technologie 3G et leurs déclinaisons 3,5G devraient représenter 34,4 milliards de dollars cette année (stables par rapport à 34,3 milliards en 2011). Les investissements en équipements LTE devraient, pour leur part, faire un bond de 132% pour atteindre 8,6 milliards de dollars. Mais il faudra attendre 2013 pour qu’ils deviennent majoritaires dans les dépenses des opérateurs : 25,2 milliards de dollars pour la 4G l’an prochain, contre 20,9 milliards pour la 3,5G.

Le nombre d’abonnés à un service 4G/LTE devrait, il est vrai, passer de 16,9 millions de personnes en 2011, à 73,3 millions en 2012, puis 205,7 millions en 2013 et près de 1,2 milliard en 2016. Globalement, le nombre d’abonnés à un service de téléphonie mobile devrait atteindre 7,8 milliards en 2016 contre 6 milliards fin 2011.

Outre les seuls équipements d’infrastructures, les opérateurs de téléphonies mobiles doivent également investir dans des câbles, des sites, dans la maintenance, la mise à niveau des logiciels etc. IHS iSuppli évalue ainsi à 153,5 milliards de dollars les dépenses globales des opérateurs de réseaux mobiles en 2012, soit 6,5% de plus qu’en 2011.

En signant un accord de coopération et en annonçant une prise de participation minoritaire dans le capital de la société grenobloise MicroOLED, STMicroelectronics entend jouer un rôle majeur sur le marché des écrans miniatures OLED haute résolution.

ST vient en effet de signer un accord stratégique avec MicroOLED, une petite entreprise basée à Grenoble (Isère) et spécialisée dans le développement et la commercialisation d'écrans miniatures électroluminescents organiques (OLED). Il va également prendre une participation minoritaire dans le capital de la société d'environ 6 millions d'euros.

Conjuguant une résolution élevée et une faible consommation d'énergie qui présente le plus haut niveau d'efficacité du marché, la technologie OLED convient aux écrans miniatures que l'on trouve dans un large éventail d'applications portables, depuis les viseurs des appareils photos et les lunettes vidéo 3D jusqu'aux applications médicales et de sécurité.

« Avec une consommation d'énergie environ 50% inférieure à celle des écrans concurrents, la technologie de MicroOLED fournit une densité de pixel supérieure alliée à une qualité d'image accrue. Cette technologie permet de produire des écrans dont la densité de pixel est deux fois plus élevée que celle d'autres écrans avec des rapports de contraste 10 à 100 fois supérieurs », commente le premier fabricant européen de semiconducteurs.

« L'apport de notre large expertise dans les domaines de la fabrication et de la technologie, des relations avec les clients et de notre portefeuille de propriété intellectuelle accélérera l'adoption des micro-écrans OLED et contribuera de manière significative au développement du marché », souligne Eric Aussedat, corporate vice-président et directeur de la division Imagerie, ASIC BiCMOS et Photonique sur silicium.

ST possède plusieurs processus CMOS entièrement intégrés qui seront utilisés pour développer un programme de produits complet. Avec son portefeuille de blocs de propriété intellectuelle de conception, ST compte améliorer l'intégration des fonctions prises en charge par les écrans miniatures et qui sont actuellement pilotées par des contrôleurs externes, ce qui augmente le coût et la complexité du produit final.

Fondée en 2007, MicroOLED est une société privée dont le siège, la R&D et la nouvelle ligne de production sont situés à Grenoble. Par le biais de ses écrans miniatures, MicroOLED facilite l'adoption de la haute définition dans les viseurs d'appareils photos, les lunettes 3D ou les systèmes de visée pour les appareils d'imagerie professionnels. En 2011, MicroOled a réalisé un chiffre d’affaires de 850 K€ pour une perte nette de 2,16 M€.

En juin 2010, Photonis Technologies, groupe international et ancienne filiale de Philips spécialisée dans les technologies de capteurs pour applications de défense, de sécurité, dans l’industriel et les équipements scientifiques, avait annoncé on intention d’acquérir 51% du capital de MicroOled. Photonis Technologies est implanté à Mérignac, près de Bordeaux.

Le groupe Selha annonce l'acquisition de la société LCO ; cette acquisition s'inscrit dans la stratégie du groupe de sous-traitance visant à créer un acteur majeur présent dans les domaines à haut niveau d'exigence tels que l'aéronautique civile et militaire, le ferroviaire, la recherche pétrolière ou encore l'industrie professionnelle.

LCO est une entreprise familiale de 40 personnes située à Cossé le Vivien (53), qui travaille depuis 30 ans sur 3 activités complémentaires : les cartes électroniques, le câblage et l’intégration de sous-ensembles. Depuis 2004, LCO dispense également des formations électroniques agréées par l’État avec des parcours de six semaines orientées terrain. Ces sessions constituent une voie durable de maintien des savoirs-faire dans la filière électronique.

« Dotée d'une réelle culture de la réactivité et d'une très grande flexibilité, LCO dispose de 2 500 m² de locaux -régulés en température- à 15 minutes du site principal de Selha, entièrement reconfigurables pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients», précise Jean-Bernard Buisson, président du groupe Selha.

Implantée depuis 30 ans en Pays de la Loire (Renazé - 450 personnes) et au Maroc (Casablanca - 250 personnes) depuis plus de 10 ans via OB Electronique, Selha s’est spécialisé dans l’industrialisation et la production de cartes et d’ensembles électroniques. Le groupe réalise près de 70 M€ de chiffres d'affaires.

Le ministère du redressement productif vient de publier la liste des 22 commissaires au redressement productif en régions ; nommés dans chaque région de France métropolitaine, ils ont pour mission d’intervenir auprès des entreprises en difficulté et « d’animer une cellule régionale de veille et d'alerte précoce pour aider à une solution viable ».

Pour obtenir le nom et les coordonnées du commissaire au redressement productif de votre région

Mis en place en avril 2010 par la précédente majorité, Jean-Claude Volot a décidé de démissionner de ses fonctions de Médiateur des relations inter- entreprises industrielles et de la sous-traitance et de Commissaire général à l'internationalisation des PME et ETI.

La Mediation Inter-entreprises a été créée par décret du Président de la République en avril 2010, suite aux conclusions des Etats Généraux de l’Industrie qui ont mis en évidence les effets néfastes d’un déséquilibre existant dans les relations entres clients et fournisseurs.

Rapport de la médiation inter-entreprises publié en juin dernier