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br> A en croire l’agence Bloomberg, le fondeur taïwanais TSMC aurait éconduit les groupes américains Apple et Qualcomm qui voulaient chacun investir plus de 1 milliard de dollars dans le premier fondeur mondial pour bénéficier d’un accès sécurisé à une capacité de production réservée et exclusive de circuits pour smartphones.

Le fait que TSMC ait pu refuser les propositions de ces acteurs majeurs de l’industrie montre à quel point le fondeur taïwanais est devenu incontournable et incontrôlable pour l’électronique mondiale. Quand la production sur tranches de 450 mm sera devenue réalité, son pouvoir et sa puissance devraient encore être plus criants.

Le fondeur chinois SMIC vient d’annoncer un chiffre d’affaires préliminaire de 755 millions de dollars pour le premier semestre 2012, en hausse de 4,4% par rapport aux six premiers mois de 2011 ; mais on retiendra surtout que le taux d’utilisation des capacités de production du fondeur a grimpé à 95,2% au deuxième trimestre 2012, contre seulement 65,6% au quatrième trimestre 2011.

Le Japonais Showa Denko vient de multiplier par 2,5 sa capacité de production de tranches épitaxiées de carbure de silicium (SiC) de 100 mm de diamètre, pour la porter à 1500 tranches par mois.

Réalisé à partir de tranches épitaxiées SiC, les circuits de puissance en carbure de silicium présentent des performances améliorées par rapport aux technologies silicium classiques en matière de tension, d’intensité et température de fonctionnement.

Au premier semestre 2012, le chiffre d'affaires audio du Grenoblois Digigram, concepteur de technologies et de solutions d'avant-garde pour les professionnels de l'audio, s'est élevé à 2,8 M€ en progression de 3,3% ; parallèlement, Digigram a poursuivi le développement de son activité vidéo lancée depuis le début de l'année, après le rachat en septembre 2011 d'Ecrin Vidéo & Broadcast, et enregistre sur la période un chiffre d'affaires de 187 K€.

En cumul sur 6 mois, l'activité consolidée de la société affiche ainsi une progression de 10% à près de 3 M€, la part vidéo contribuant pour les 2/3 à cette croissance de chiffre d'affaires.

Sur la période, Digigram réalise, hors activité vidéo intégrée seulement à partir du deuxième semestre 2011 au périmètre de consolidation de la société, un gain opérationnel de 23 K€ contre une perte de 19 K€ au premier semestre 2011. Elle affiche également sur la période l'équilibre du résultat net de l'activité audio contre une perte nette de 55K€ au premier semestre 2011. L'activité vidéo, si elle enregistre un chiffre d'affaires plus significatif que le semestre précédent, ressort néanmoins en perte sur ce semestre. Au total, le résultat net consolidé part du groupe du semestre s’inscrit en perte de 150 K€.