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br> Rome- Plus de 80 journalistes européens en provenance de 17 pays ont fait le déplacement mercredi dans la capitale italienne pour assister à la grand-messe du distributeur RS Components, qui 18 mois après le lancement de la régionalisation de ses activités, compte écrire un nouveau chapitre de son histoire avec le lancement de son nouveau site d’e-Commerce qui doit à terme drainer 75% de ses ventes et lui faire dépasser le milliard de Livres Sterling de chiffre d’affaires en ligne (contre 575 M£ sur un CA total de 1182 M£ lors du dernier exercice).

Lancée dans tous les pays d’Europe depuis l’été (début septembre pour la France), la nouvelle plate-forme d’e-Commerce de RS intègre un moteur de recherche intelligent pour la sélection des produits, en offrant aux clients une ergonomie de navigation accrue pour trouver plus rapidement ce qu’il cherche. Interrogés, les clients voulaient un nouveau site en progrès sur deux points : pouvoir voir et sélectionner les produits de la façon qu’il leur est personnelle et avoir plus d’informations, de données techniques et d’accessoires liés pour un produit donné. Ces principes ont guidé RS dans la définition du nouveau site, en y ajoutant un affichage des prix plus clair, la disponibilité instantanée des stocks de produits, l’accès à des modèles en 3D, etc. L’idée est de permettre au client de trouver plus rapidement les produits dont il a besoin tout en réduisant au maximum le nombre de clics nécessaires à cette démarche. RS permet également à ses clients d’avoir une négociation sur les prix en ligne. Les cotations en ligne représenteraient déjà 15% des ventes totales. Autres phénomènes qui prennent de l’ampleur : les commandes sur mobile (M-Commerce) ont explosé de 150% sur un an et les visites sur le site à partir des moteurs de recherche ont fait un bond de 65% depuis 12 mois. Plus de 60% des visites sur le site de RS proviennent désormais des moteurs de recherche (un lien sponsorisé RS est affiché 52 fois par seconde sur une page Google en Europe).

« Trouver, concevoir, acheter » : la stratégie Web de RS s’appuie sur différents outils dont l’outil de recherche paramétrique « Component Chooser » sur 260 000 composants électroniques qui a permis en 12 mois de faire passer le taux de conversion de recherche en prise de commande de 4% à 8,3% pour les semiconducteurs et les composants passifs. Le nombre de visites est passé de plus de 20 000 en juillet 2010 à près de 180 000 actuellement. Les différents outils d’aide à la conception sont également au cœur de la stratégie Web du distributeur : les modèles 3D de composants électromécaniques dont 30 000 sont actuellement téléchargeables gratuitement (le nombre de téléchargements par mois est passé de 2500 à 10 000), le site communautaire de conception DesignSpark qui compte actuellement plus de 80 000 membres et l’outil de CAO DesignSpark PCB téléchargé plus de 100 000 fois.

Pour Klaus Göldenbot, General Manager de la région EMEA (tout l’Europe en dehors du Royaume-Uni, fief historique de RS), le changement d’organisation qui conduit à la régionalisation des activités européennes décidée il y a 18 mois est un succès permettant au distributeur de petites séries d’en retirer les bénéfices. Pour son année fiscale 2011 close fin mars, RS Europe a vu ses ventes progresser de 22%, et l’Europe Continentale de 36%, à 350 M£ (dont 130 M£ pour la France). La croissance des ventes en ligne (e-Commerce) a atteint 34% en Europe Continentale, la part de l’e-Commerce atteignant désormais 59% sur le Vieux Continent. Plus de 500 000 produits (électronique et maintenance) en provenance de 2500 fournisseurs sont désormais proposés en Europe. La régionalisation a permis au distributeur de doubler son « intensité marketing » auprès de ses 500 000 clients pour porter au plus haut niveau depuis 10 ans la fréquence moyenne de passage d’une commande. On est loin de l’époque originelle où RS était un distributeur de catalogue centré sur le Royaume-Uni.

En Europe de l’Est (où le taux de ventes en ligne atteint 70%), les ventes sur les quatre premiers mois du nouvel exercice ont déjà dépassé le chiffre d’affaires annuel de l’exercice fiscal 2011.

Pour mesurer le degré de satisfaction de ses clients, RS a fait appel à TNS, un cabinet extérieur qui a enquêté auprès de 5000 clients interrogés sur quatre critères : la performance globale, l’intention de passer une nouvelle commande, celle de recommander le distributeur et l’avantage compétitif. RS s’enorgueillit d’avoir obtenu un indice « TRI*M » de 88 sur 100 (en progrès de deux points) contre une moyenne de 78 pour la profession des distributeurs (au sens large) en Europe. Cela place le distributeur dans les 10% des meilleures entreprises en Europe pour la performance et la satisfaction du client.
Cette effervescence marketing permise par les moyens du web, RS en a aujourd’hui bien besoin pour traverser la conjoncture difficile que traverse l’industrie électronique. En relançant les clients par tous les moyens modernes que RS a à son service grâce à sa plate-forme d’e-commerce, le distributeur arrive à pallier la baisse de la demande constatée dans l’ensemble de la profession. Les ventes du premier trimestre fiscal en France n’auraient ainsi pas enregistré de recul sur un an, par exemple. Mais la volatilité actuelle du marché de l’électronique enlève toute visibilité : « personne ne sait aujourd’hui, ce qui va arriver dans les prochains mois », concède Klaus Göldenbot.

Mois après mois, Nokia accumule les difficultés : le numéro un mondial vient d’annoncer un plan de restructuration de ses activités de production et de fonctions de ventes et de support, qui passe notamment par la fermeture de son usine de Cluj, en Roumanie, qui emploie 2200 personnes.

1300 autres emplois vont être supprimés à travers le monde, portant ainsi à 3500 suppressions de postes ce nouveau tour de vis d’ici fin 2012. En outre, Nokia a annoncé que le rôle à long terme de ses unités de production à Salo, en Finlande, Komarom en Hongrie et Reynosa au Mexique serait revu pour passer graduellement à des prestations de support client et de « customisation », notamment logicielle. Le Finlandais n’exclut pas de possibles réductions d’effectif sur ces sites au premier trimestre 2012.

Cette restructuration fait suite à celle du début d’année qui concernait alors l’alignement de ses ressources de R&D concernant les téléphones mobiles et les smartphones. Nokia avait alors effectué un revirement stratégique en abandonnant Symbian au profit de Windows Phone et signé un accord avec la société de conseil Accenture pour lui transférer ses activités de développement et de support autour du logiciel Symbian. Environ 2800 employés de Nokia basés en Chine, en Finlande, en Inde, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis vont ainsi rejoindre Accenture à partir du 1er octobre 2011.

Par ailleurs, Nokia et Siemens ont annoncé qu’ils allaient chacun apporter 500 millions d’euros pour recapitaliser leur société commune dans les infrastructures de réseaux télécoms. Nokia Siemens Networks pourra ainsi renforcer son assise financière. Rappelons qu’en début d’été, Nokia et Siemens avaient décidé de conserver leur société commune dans les infrastructures de réseaux télécoms. Pour autant, Nokia Siemens Networks va supprimer 1500 emplois suite à l’intégration de certaines activités infrastructures de réseaux sans fil de Motorola Solutions (6900 personnes reprises en avril dernier).

Astorg a signé un accord avec le groupe FCI, l’un des leaders mondiaux de la connectique, pour acquérir sa division Microconnections, spécialisée dans la production de connecteurs flexibles pour carte à puces ; la réalisation de cette transaction devrait intervenir d’ici fin octobre 2011.

Microconnections a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 202 millions d’euros. Portée par la croissance du marché de la carte à puce, la société a connu une progression annuelle moyenne de 18% de son CA depuis 5 ans. Microconnections emploie 670 salariés travaillant sur deux sites de production, à Mantes-la-Jolie (390 salariés) et à Singapour (280 salariés).
L’opération sera financée par une dette d’acquisition de 320 millions d’euros. Astorg proposera, à l’occasion de cette acquisition - comme c’est le cas dans la plupart de ses participations - de mettre en place un large plan d’actionnariat salarié.

Astorg, qui gère plus de 2 milliards d’euros d’actifs, a été choisi par FCI et son actionnaire, Bain Capital, en accord avec le management, via un processus de sélection visant à trouver le meilleur partenaire possible pour accompagner le développement de MIC.
Avec plus de 2 milliards d’euros d’actifs gérés, Astorg compte parmi les sociétés indépendantes d’investissement les plus dynamiques en Europe. Fondé en 1998, Astorg a acquis une grande expérience, notamment dans les activités industrielles et dans l’accompagnement d’entreprises françaises pour leur développement mondial.

« Nous avons décidé d’investir dans Microconnections car cette entreprise a su s’imposer comme leader mondial sur son marché, grâce à une capacité d’innovation et à un savoir-faire industriel inégalés. Nous sommes très heureux de travailler avec l’équipe dirigeante de Microconnections, menée par Christophe Duverne, et déterminés à lui apporter tout le soutien requis pour faire de Microconnections, devenue indépendante, une success story mondiale, au bénéfice de ses clients et de ses équipes », a commenté Christian Couturier, Associé chez Astorg.

L’Américain Enersys, spécialisé dans les batteries industrielles, vient de signer un accord définitif avec l’Allemand GAIA Akkumulatorenwerke, une filiale de Lithium Technology, en vue du lancement d'une coentreprise en Allemagne afin de produire des cellules de batteries lithium-ion de grande taille.

EnerSys détiendra une participation majoritaire dans la coentreprise, qui inclura une contribution de Lithium Technology avec certaines de ses propriétés intellectuelles ainsi que son usine de fabrication de batteries au lithium-ion située à Nordhausen, en Allemagne. Il est prévu que les opérations de la coentreprise démarrent en octobre 2011.

EnerSys et GAIA ont eu un accord de distribution durant les trois dernières années. Cette coentreprise élargira les relations entre les deux sociétés. Une nouvelle société a été créée, EAS Germany, qui poursuivra pour EnerSys le développement et la production de solutions basées sur la technologie lithium-ion pour les applications dans les secteurs spatial, naval, des énergies renouvelables et de la forte puissance spécialisée. La coentreprise fournira également certains produits à Lithium Technology pour ses clients dans le secteur des transports.

Le fabricant américain de semiconducteurs Atmel, spécialisé dans les microcontrôleurs et les solutions tactiles, annonce l’acquisition de l’Espagnol ADD Semiconductor, une entreprise implantée à Saragosse et spécialisée dans les circuits pour courants porteurs en ligne pour applications dans les compteurs intelligents, l’éclairage et la domotique résidentielle et l’automatisation des bâtiments ; le montant de l’acquisition n’a pas été révélé.

L’Espagne possède un bon savoir-faire dans la technologie CPL puisque qu’outre ADD Semiconductor, son compatriote Gigle Networks, un autre spécialiste des circuits de communications résidentielles par courants porteurs sur fils électriques (technologie Powerline), avait été racheté en novembre 2010 pour 75 M$ par le spécialiste américain des circuits pour télécommunications filaires et sans fil Broadcom.

Spécialisé dans les circuits intégrés, modules et sous-système photoniques pour réseaux télécoms haut débit, l’Américain NeoPhotonics annonce l’acquisition de son compatriote Santur, un spécialiste des circuits photoniques en phosphure d’indium (InP) ; le montant de l’acquisition est de 39,2 M$ en numéraire, voire 7,5 M$ de plus suivant les performances à venir.

Implanté à Fremont, en Californie, Santur, fondé en novembre 2000, a réalisé un chiffre d’affaires de 21 M$ lors du premier semestre 2011. Santur est notamment spécialisé dans les réseaux de lasers accordables pour équipements DWDM et de produits photoniques pour réseaux 40 et 100 Gbit/s.