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br> Persuadé que les écrans Oled vont remplacer à terme les écrans LCD, Samsung Electronics a officialisé lundi sa décision d’externaliser son activité écrans LCD dans une filiale à 100% ; puis, la nouvelle entité sera restructurée en fusionnant notamment avec Samsung Mobile Display (écrans de petite et moyenne taille) et S-LCD, l’ancienne société commune avec Sony dont le Coréen a repris récemment 100% du capital.

La nouvelle société émettra 150 millions d’actions et disposera d’un actif net de 13 600 milliards de wons (12,1 milliards de dollars), précise le groupe coréen. Elle devrait être créée le 2 avril 2012.

En rendant sa filiale afficheurs indépendante, Samsung compte responsabiliser davantage le management de l’entité qui jouira d’une large autonomie pour accélérer les décisions stratégiques et les investissements, renforcer la compétitivité technologique de l’entreprise et dégager plus rapidement les priorités.

Selon NPD DisplaySearch, le marché mondial des Oled aurait dépassé 4 milliards de dollars en 2011, soit 4% du marché des écrans plats ; il devrait dépasser les 20 milliards de dollars en 2018, soit alors 16% du marché des écrans plats.

On peut comprendre l’intérêt de Samsung de rassembler sous une même bannière ses différentes activités dans les afficheurs (grands, petits et moyens LCD, Oled, activités de S-LCD) afin de restructurer et d’optimiser l’ensemble. Devenue indépendante de sa maison-mère (les actionnaires de Samsung recevant les actions de la nouvelle entité), l’entreprise aura de plus les coudées franches pour vendre ses afficheurs à tous les concurrents de Samsung.

En 2011, l’activité LCD de Samsung a représenté un chiffre d’affaires de 22 700 milliards de wons (20,18 milliards de dollars), en baisse de 11% par rapport à 2010. L’activité LCD appartient à la division afficheurs du Coréen, qui a représenté un chiffre d’affaires de 29 240 milliards de wons en 2011, en baisse de 2%, pour une perte d’exploitation de 750 milliards de wons, contre un bénéfice de 1990 milliards en 2010.

La France et la Grande-Bretagne ont décidé vendredi dernier de faire progresser leur coopération sur les drones dans le cadre d'un partenariat stratégique à long terme ; cette coopération s'étend sur l'ensemble du spectre, des drones tactiques aux drones armés de reconnaissance (MALE), puis à plus long terme, à celui des drones de combat armés (UCAS).

Dans les drones moyenne altitude longue endurance (MALE), une équipe de programme conjointe a été mise en place en 2011. Les deux pays signeront prochainement avec BAE Systems et Dassault un contrat cofinancé pour étudier les risques techniques associés au drone MALE. La France et la Grande-Bretagne envisagent de prendre ensemble d'autres décisions en fonction des résultats de cette phase de réduction des risques, pour s'assurer que leurs besoins de souveraineté respectifs seront satisfaits au meilleur coût.

La France a également réaffirmé son intérêt pour le drone tactique « Watchkeeper », reconnaissant les opportunités de coopération qui en découleraient. La France débutera en 2012 dans le cadre de son processus d'acquisition national une évaluation qui s'étendra jusqu'en 2013.

Enfin, la France et la Grande-Bretagne on affirmé leur volonté commune de lancer ensemble en 2013 un programme de démonstrateur technologique du système futur de combat aérien qui mettra en place une coopération d'importance stratégique pour l'avenir du secteur de l'aviation de combat en Europe. Ces travaux fourniront « un cadre pour développer les technologies pertinentes et les concepts opérationnels nécessaires pour utiliser un drone de combat armé dans des opérations de haute intensité ». Dès cette année, les deux pays préciseront les caractéristiques de ce démonstrateur qui fera l'objet d'un contrat cofinancé, confié aux deux industriels nationaux dans le domaine de l'aviation de combat (Dassault-Aviation en France et BAE Systems au Royaume-Uni).

Sur les onze premiers mois de 2011, les ventes de circuits imprimés en Allemagne ont progressé de 6% par rapport à janvier-novembre 2010, quand dans le même temps les prises de commande sont en recul de 18% par rapport à celles de janvier-novembre 2010, selon les statistiques du ZVEI. ; mais le seul mois de novembre 2011 enregistre des prises de commandes en hausse de 44% par rapport à octobre 2011 et de 51% par rapport à novembre 2010.

L’organisation professionnelle y voit une conséquence indirecte des inondations en Thaïlande qui ont conduit les acheteurs de circuits imprimés de l’automobile à poursuivre le rapatriement de leurs achats en Allemagne pour sécuriser leurs approvisionnements. Un phénomène démarré en octobre et qui pourrait durer jusqu’au deuxième trimestre, le temps que les usines détruites en Thaïlande soient remises sur pied. Dans ce contexte, le book-to-bill de novembre (rapport commandes sur facturations) s’est envolé à 1,39, contre 0,98 en octobre, 0,70 en septembre, 0,75 en août et 1,06 en juillet. Quant à l’effectif de l’industrie allemande du circuit imprimé, il a reculé de 1,5%.

Pour le seul mois de novembre, les ventes de circuits imprimés en Allemagne ont progressé de 1,6% par rapport à octobre 2011 et sont en recul de 14% par rapport à novembre 2010.

STMicroelectronics annonce que Carlo Ferro, directeur financier de STMicroelectronics depuis 6 ans, a accepté de se focaliser sur le redressement de ST-Ericsson en prenant le poste de directeur général de la société ; il épaulera ainsi Didier Lamouche, CEO du fabricant de puces pour mobiles.

Mario Arlati, chef comptable de ST et patron du reporting externe, a été nommé directeur financier pendant la durée de l’affectation de Carlo Ferro chez ST-Ericsson. Les relations avec les investisseurs, précédemment placées sous la responsabilité de la direction financière, passent maintenant sous la responsabilité de Philippe Lambinet, directeur de la stratégie de ST.

L’an passé, ST-Ericsson a enregistré de très mauvais résultats : un chiffre d’affaires en chute de 28%, à 1650 M$, pour une perte nette de 841 M$, contre un déficit de 591 M$ en 2010. Au quatrième trimestre, les ventes de la co-entreprise se sont stabilisées à 409 M$ (contre 412 M$ au troisième trimestre), mais la perte nette a augmenté, passant de 211 M$ à 231 M$, soit plus de la moitié des ventes.

Voir notre article ST-Ericsson : pourquoi STMicroelectronics s’entête

Inside Secure, spécialiste français des circuits intégrés et des logiciels embarqués pour les transactions sécurisées et les applications liées a la sécurité numérique, vient de réussir son introduction en Bourse, sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris ; le taux élevé de sursouscription de plus de 5 fois sur la base de la taille de l’offre initiale, a permis de fixer le prix de l’introduction en bourse à 8,30 euros, soit proche du haut de la fourchette de prix, et d’exercer en intégralité la clause d’extension.

A l’occasion de cette opération, Inside Secure a levé 69 millions d’euros après exercice en totalité de la clause d’extension, ce montant pouvant être porté à 79,3 millions d’euros en cas d’exercice intégral de l’option de sur-allocation consentie à BNP Paribas et à Natixis en leur qualité de chefs de file et teneurs de livre associés de l’opération.

L’introduction en Bourse de la société d’Aix-en-Provence a pour objectif de permettre à l’entreprise de soutenir sa croissance organique, et notamment ses dépenses en matière de recherche et développement et l’augmentation du besoin en fonds de roulement et, le cas échéant de développer le groupe par le biais d’éventuelles acquisitions ciblées de technologies et/ou d’entreprises.

En 2011, Inside Secure a réalisé un chiffre d’affaires de 151,5 M€, dont 32% dans les circuits pour mobiles NFC, 40% dans la sécurité numérique et 28% dans les paiements sécurisés. Rien qu’au 4e trimestre, son chiffre d’affaires a atteint 44,65 M€ (+22%).
« Nous sommes très heureux du succès rencontré par l'introduction en bourse d’Inside Secure. La forte demande pour nos titres illustre la confiance des investisseurs dans le business model, la stratégie et les perspectives de croissance d’Inside Secure sur ses marchés. La technologie « Near Field Communication » (NFC), dont nous sommes un des pionniers introduit une véritable rupture technologique et sociétale dans le monde de la téléphonie mobile et au-delà. Fort du soutien de nos actionnaires et grâce à un positionnement unique, Inside Secure dispose de tous les atouts pour continuer à innover et poursuivre son développement sur ses marchés », a commenté Rémy de Tonnac, président du directoire d’Inside Secure.