Logo Vipress
ARCHIVES VIPRESS.NET - VIPRESS.NET - NOUVEAUX PRODUITS - PUBLICITE - CONTACT NEWSLETTER GRATUITE
publicité
   
VIPRESS.NET : ARCHIVES TECHNO
DISTRIBUTION
Accords de distribution
PRODUITS
Semiconducteurs
• Circuits analogiques
• Circuits logiques
• MOS Micro
• Mémoires
• Discrets
Capteurs/Opto/Mems
Passifs
Afficheurs
Logiciels
Modules & Cartes
Energie
Développement
Mesure
Production
Newsletter gratuite
Tarifs pub, lectorat
ECONOMIE : 242 article(s).
Bilan de la DGA : stabilité des paiements à l’industrie en 2013

Défense>France>Conjoncture>Stratégie>Politique
19-02-2014 13:32:25 :

Dressant le bilan de 2013, la Direction générale de l’armement (DGA) vient d’annoncer que ses paiements à l’industrie avaient représenté 10,835 milliards d’euros pour les programmes et 776 millions d’euros pour les études amont l’an passé. Des montants à comparer respectivement à ceux de 10 984 millions d’euros et de 725 M€ en 2012 …
 
publicité


Quant aux engagements de la DGA auprès des industriels, ils ont représenté pour les programmes d’armement 9231 M€ en 2013, contre 6368 M€ en 2012, alors que concernant les études amont, ils ont été quasi-stables, passant de 706 M€ à 708 M€.

Le développement des compétences clés de l’industrie de défense a fait l’objet d’une priorité qui se traduira par un effort sur le budget recherche de plus de 4,4 milliards d’euros sur la durée de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, confortant ainsi la France comme première nation européenne dans le domaine de la recherche et technologie (R&T) de défense.

Cet effort de recherche s’appuie sur un tissu dynamique de PME françaises innovantes que la DGA accompagne notamment à travers le dispositif RAPID (régime d’appui pour l’innovation duale). Avec 64 projets sélectionnés en 2013 pour un total de 40 millions d’euros, RAPID rencontre un succès croissant. Son budget sera augmenté de 25% d’ici 2015 conformément aux dispositions du Pacte Défense PME.

Dans le domaine de l’équipement des forces, l’année 2013 a été marquée par la livraison des 2 premiers avions de transport militaire A400M et des premiers VBCI félinisés.
De nouveaux programmes vont permettre de maintenir les capacités de nos forces au meilleur niveau et de développer notre industrie. Ainsi, la DGA a notifié le nouveau standard F3-R du Rafale, la rénovation des avions de patrouille maritime Atlantique2, ainsi que le missile moyenne portée (MMP) remplaçant du Milan.

En 2014 de grands programmes seront lancés : SCORPION pour le renouvellement des véhicules blindés, l’avion ravitailleur MRTT, ou encore la commande du 4ème sous-marin d’attaque BARRACUDA. De nouveaux programmes en coopération verront le jour : le missile antinavire léger (ANL), la phase de faisabilité du système de combat aérien du futur (SCAF) et le système de guerre des mines du futur MMCM.

Signe de l’excellence de l’offre française, les prises de commande à l’export sont en hausse significative : 6,3 milliards d’euros, soit une progression de l’ordre de 31%.


Bilan d’activités DGA 2013

Retour en haut

L’industrie électronique européenne s’engage dans un vaste projet de reconquête

Filière électronique>Semiconducteurs>Europe>Politique
18-02-2014 15:52:30 :

Vendredi dernier, le GLE, -Groupe des leaders de l’électronique constitué fin 2013 par 11 p-dg européens-, a présenté à la Commission européenne un projet ambitieux pour reconquérir des parts de marché, non seulement au niveau de la production de semiconducteurs sur le Vieux Continent, mais également pour productions dans l’automobile, l’énergie, l’automatisation industrielle, la sécurité, l’Internet des Objets, la « smart » économie et les communications mobiles et sans fil. Reste que cette feuille de route s’apparente plus à des recommandations qu’à des engagements. Le GLE doit à présent s'atteler à transformer ces idées en mesures concrètes d'ici à juin 2014

Le projet présenté par le GLE (*) à Neelie Kroes, vice présidente de la Commission européenne, repose sur la conviction que l'Europe est en mesure de conquérir jusqu'à 60% des nouveaux marchés de l'électronique et de doubler la valeur économique du secteur de la production de composants de semiconducteurs en Europe au cours des 10 années à venir…

Ce projet détaillé élaboré par 11 p-dg du secteur de l'électronique avait été demandé par Mme Kroes au GLE en 2013. Le groupe recommande que l’Union fasse principalement porter ses efforts su r:
• les secteurs dans lesquels l'Europe occupe une position forte – industrie automobile, énergie, automatisation industrielle et sécurité. L’objectif est de doubler la production actuelle au cours des 10 prochaines années.
• les nouveaux secteurs à forte croissance, en particulier l'Internet des objets et les marchés dits des «produits intelligents» (comme les maisons intelligentes, les réseaux énergétiques intelligents, etc.). L’objectif est de s'emparer de 60% de ces marchés naissants d'ici à 2020.
• le secteur des communications mobiles et sans fil, où l’objectif pour l'Europe est de parvenir à représenter 20% de la croissance prévue sur ces marchés.

« Je souhaite nous voir jouer un rôle moteur, et le secteur désire jouer de nouveau un tel rôle. C'est pourquoi mon message est le suivant : nous allons faire de l’Europe un pôle incontournable pour la fabrication et l'achat de produits innovants dans le domaine de la microélectronique et de la nanoélectronique », a commenté Neelie Kroes.

Du côté de la demande, le groupe propose une initiative d'envergure dénommée « Smart Everything Everywhere » (« Des produits intelligents partout ») afin de créer des centres d’excellence et des lieux de tests à grande échelle et en conditions réelles des technologies émergentes dans l’ensemble de l’Europe.

Du côté de l’offre, le groupe estime qu’il existe une possibilité réelle d’augmenter la capacité de production de tranches de silicium sur lesquelles les semiconducteurs sont fabriquées de 70 000 tranches par mois à partir de 2016-2017 — ce qui représente une hausse moyenne de la capacité de 10% par an. Au vu du niveau des investissements actuels des principaux fabricants européens de semiconducteurs, on est loin du compte. Pendant les années 1990, la part de l’Europe dans la production de semiconducteurs a augmenté pour atteindre plus de 15% de la production mondiale. Toutefois, au cours de la dernière décennie, elle est retombée à un niveau inférieur à 10% (la part du Japon s'établit à 22% ; celle de la Corée du Sud à 18% ; celle de Taïwan à 17% et celle des États Unis à 13%).

L’Europe peut compter sur une solide industrie des matériaux et des équipements pour conserver un avantage concurrentiel en matière de production, y compris dans le cadre de la transition à venir vers des tranches de 450 mm de diamètre, espère la Commission.

En Europe, le secteur des semiconducteurs représente à lui seul quelque 250 000 emplois directs, et 2,5 millions de postes si l'on considère l’ensemble de la chaîne de création de valeur. Les composants et systèmes microélectroniques et nanoélectroniques sont à l'origine d'au moins 10 % du PIB européen, et la demande mondiale augmente d’année en année, s'établissant à 9 % (en volume) et entre 5 et 6 % (en valeur).

Le GLE va à présent s'atteler à transformer ces idées en mesures concrètes d'ici à juin 2014.

(*) Le 23 mai 2013, la Commission avait annoncé le lancement d'une stratégie électronique européenne, qui a pour objectif de permettre, d’ici à 2020, des investissements privés à hauteur de 100 milliards d’euros de doubler la valeur de la production de puces dans l'Union européenne et de créer 250 000 emplois en Europe. Le Groupe des leaders de l'électronique (GLE), un groupe de 11 p-dg du secteur de l'électronique dont les activités englobent la recherche, les outils, le développement et la fabrication, avait alors été mis en place pour trouver, en collaboration avec l'ensemble des acteurs concernés, des moyens d'atteindre ces objectifs. Le plan d'action s’appuie sur l’expérience de partenariats public privé existants, comme l'ENIAC, qui a investi plus de 1,8 milliard d’euros dans des lignes pilotes et des projets pilotes en 2012-2013. Ces lignes pilotes et projets pilotes bénéficieront à l'avenir d'un soutien dans le cadre de la nouvelle initiative ECSEL qui sera lancée vers le mois de mai 2014 et dont le budget total prévu s'élèvera à au moins 5 milliards d’euros au cours des 7 prochaines années.

Composition du GLE, Groupe des leaders de l’électronique

Retour en haut

Automobile : 54 M€ pour l’Institut pour la Transition Energétique VeDeCoM

Automobile>France>Accords>R&D>Politique
14-02-2014 15:08:06 :

Cette semaine a été signée par l'Agence nationale de la Recherche (ANR) la convention du nouveau projet VeDeCoM "Véhicule décarboné et communicant et sa mobilité". L'ITE (Institut pour la Transition Energétique) VeDeCoM, doté de 54 millions d'euros du programme d'investissements d'avenir, déclinera ses projets de R&D suivant trois programmes stratégiques: électrification des véhicules ; délégation de conduite et connectivité ; mobilité et énergie partagées …

Les acteurs académiques et industriels regroupés au sein de l'ITE VeDeCoM, dont PSA, Renault, Safran et Valeo, ont la volonté de créer en France un écosystème qui permette de travailler ensemble au déploiement, sur le terrain, de nouveaux systèmes de mobilité et de nouveaux véhicules.

L’ITE VeDeCoM prévoit un budget de 67 millions d’euros sur la période 2014-2016 financés à 54% par les apports de ses membres et par des contrats de collaboration externe, à 34% par l’Etat, première tranche d’une dotation de 54,5 millions d’euros dans le cadre des « Investissements d’Avenir » gérée par l’ANR, et à 12% par le Conseil Général des Yvelines qui pourrait apporter 20 M€ sur 10 ans.

Devenir l’Institut n°1 de recherche et formation en Europe sur le véhicule décarboné et sa mobilité, VeDeCoM a pour ambition de devenir l’organisme de référence dans trois domaines principaux :
• L’électrification des véhicules en termes de machines électriques et d’électronique de puissance, de fiabilité, d’intégration et de test de sources d’énergie électrique (accumulateurs, piles), de gestion thermique, de plateformes de conception virtuelle et de compatibilité électromagnétique.
• La délégation de conduite et la connectivité des véhicules, avec en ligne de mire les véhicules autonomes, les communications sécurisées et coopératives, la sécurité et la robustesse des architectures systèmes, et l’acceptabilité de ces nouveaux véhicules par les conducteurs et les usagers en fonction des cas d’usages et du contexte réglementaire approprié.
• La mobilité et l’énergie partagées s’appuyant sur des infrastructures et des services numériques répondant à de nouveaux usages à explorer (covoiturage, auto-partage, parking automatisé, transport multimodal).

VeDeCoM réunit des membres de différentes filières industrielles et de services (automobile, aéronautique, ingénierie de systèmes, composants électroniques, TIC et simulation numérique, gestionnaires d’infrastructures et opérateurs de transport, de réseaux numériques et d’énergie électrique), plusieurs organismes de recherche et d’enseignement supérieur, et des collectivités territoriales. Le projet VeDeCoM, basé sur le site de Satory à Versailles, a été labellisé par le pôle de compétitivité Mov’eo et porté par la fondation Mov’eoTec depuis 2010. La fondation Mov’eoTec, récemment renommée « Institut VeDeCoM », est une fondation partenariale de l’Université de Versailles Saint-Quentin comprenant 9 autres fondateurs : Cetim, Esigelec, Estaca, IFP Energies Nouvelles, Ifsttar, PSA Peugeot-Citroën, Renault, Safran, Valeo. Á ces 10 fondateurs se sont joints 35 autres partenaires, dont 12 donateurs associés : Atos, CEA, INRIA, Nexyad, ParisTech, Université de Cergy-Pontoise, Utac-Ceram et Transdev, ainsi que les deux communautés d’agglomération de Versailles Grand Parc et de Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Etablissement Public Paris-Saclay.


Retour en haut

L’Europe adopte de nouvelles normes en matière d'automobile connectée

Filière électronique>Automobile>Europe>Politique
13-02-2014 13:57:51 :

Grâce à de nouvelles normes européennes, les voitures connectées, capables de communiquer entre elles et avec les infrastructures routières, devraient faire leur apparition sur les routes européennes en 2015, assure la Commission européenne. Deux organismes de normalisation européens, l'Institut européen des normes de télécommunications (ETSI) et le Comité européen de normalisation (CEN), viennent en effet de confirmer que l’établissement des normes de base requises par la Commission européenne pour faire des voitures connectées une réalité avait été mené à bien. Les normes adoptées permettront aux véhicules de différents constructeurs de communiquer entre eux. L’Union européenne a investi plus de 180 millions d’euros dans des projets de recherche consacrés aux systèmes de transport coopératif, dont les résultats ont contribué à l’élaboration des normes …

L'industrie automobile européenne, qui est pourvoyeuse de 13 millions d’emplois, pourra ainsi bien se placer dans la course au développement de la prochaine génération de voitures. Avec plus de 200 millions de véhicules sur les routes européennes aujourd’hui, les voitures connectées représentent un marché important pour les entreprises européennes. Mais elles ne peuvent être développées sans des exigences techniques communes concernant, par exemple, les fréquences utilisées ou la gestion des données.

Les transports intelligents constituent une priorité des programmes de recherche et d’innovation de l’Union européenne. Les projets de recherche financés par l’UE jouent un rôle capital dans l’élaboration des normes, avec plus de 180 millions d’euros investis dans quelque 40 projets différents consacrés aux systèmes coopératifs depuis 2002. Les résultats obtenus dans le cadre de ces projets ont été communiqués à l’ETSI, ainsi qu'au CEN et à l'ISO, qui, à leur tour, les ont utilisés pour élaborer les normes. L’UE a également financé différents essais opérationnels et des expériences pilotes, ainsi que les activités d’équipes de projet de normalisation.

Les travaux sur le paquet de normalisation «Release 2» ont déjà commencé et permettent d’affiner les normes existantes et de traiter les cas d’utilisation plus complexes. Les organismes européens collaborent étroitement avec les organismes américains et japonais pour veiller à la compatibilité des systèmes partout dans le monde.

« Pour faire en sorte que les voitures connectées soient réellement un succès, nous devons également renforcer la cohérence des règles sur lesquelles reposent les réseaux à haut débit. Notre gestion parcellaire du spectre freine notre économie – il est temps que notre continent connecté atteigne sa vitesse de croisière », a commenté Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, se félicitant néanmoins de cette étape importante.


Retour en haut

20 millions d’euros pour l’expérimentation de 3000 véhicules communicants sur 2000 km de routes connectées

Filière électronique>Automobile>France>Politique
12-02-2014 15:38:58 :

La voiture connectée sort des cartons des laboratoires et des graphiques des sociétés d’étude de marché. Le ministre des transports Frédéric Cuvillier a annoncé hier, lors de la conférence nationale autour des transports intelligents (*), le déploiement expérimental de plus de 3000 véhicules communicants sur 2000 km de routes connectées. La France lance ainsi la plus large expérimentation dans le cadre de l’appel à projets européen SCOOP@F …

L’expérimentation portera sur 5 ou 6 sites pilotes, notamment en Ile-de-France, sur la rocade bordelaise et sur les routes départementales de l’Isère. Les routes et les véhicules communiqueront grâce à des bornes en bord de route et des récepteurs Wifi dans les véhicules, via les réseaux publics de téléphonie mobile. Les voitures envoient leur position, leur vitesse et peuvent signaler des obstacles (objets sur la chaussée, véhicule à contre-sens). Les routes informent les automobilistes via une tablette connectée fixée sur le tableau de bord (vitesse autorisée, chantiers en cours, accidents signalés). Ce projet mobilisera environ 20 millions d’euros, notamment autour de partenaires publics (Etat et collectivités territoriales) et de constructeurs automobiles.

Cette annonce a été faite lors de la conférence nationale autour des transports intelligents organisée par le ministère des transports. A cette occasion, le ministre a annoncé trois autres mesures concrètes pour assurer le développement des transports intelligents en France : la mise en place de la « fabrique de la mobilité 2.0 », le lancement de la construction d’un grand calculateur d’itinéraire national multimodal et le lancement du débat national sur l’ouverture des données publiques.

La mise en place de la « fabrique de la mobilité 2.0 » effectuera dès mars 2014, un regroupement des acteurs du secteur afin de mettre en synergie les industriels, les acteurs publics et les organismes de recherche du secteur. Ensemble, ils auront notamment pour objectifs : de prioriser les services pour lesquels des développements sont souhaitables ; de définir les évolutions réglementaires nécessaires au développement de la filière ; d’identifier les besoins de formation et de sensibilisation aux transports intelligents ; d’établir les besoins d’observation statistique du marché français.

Le lancement de la construction d’un grand calculateur d’itinéraire national multimodal s’effectuera également à partir de mars 2014 : sur une seule application smartphone, les usagers pourront organiser leurs trajets en consultant les horaires et la fréquentation en temps réel. L’Agence française pour l'information multimodale et la billettique (AFIMB) aura le soin de conduire ce projet et de trouver les solutions adaptées et réalistes avec les autorités publiques (Etat, GART, ARF) et les entreprises concernées (dont la SNCF), avec pour objectif de mettre en application ce nouveau service en 2015.

Le lancement du débat national sur l’ouverture des données publiques (open data) dans le domaine des transports doit permettre de définir des recommandations qui seront remises en octobre 2014. Rassemblant l’ensemble des parties prenantes du secteur, ce débat sera animé par Francis Jutand, membre du conseil national du numérique.

(* )Filière d’excellence en France, les transports intelligents représentent un marché annuel de 4,5 milliards d’euros, 45 000 emplois directs dans le secteur privé et entre 500 et 1000 entreprises, principalement des PME. Les transports intelligents sont des dispositifs innovants appliquant les nouvelles technologies aux transports. Les véhicules automatisés sans conducteurs, les voitures et les routes qui s’échangent des informations sur la sécurité ou les conditions de circulation, le covoiturage et l’autopartage, les applications smartphone d’aide à la mobilité sont autant de déclinaisons concrètes des transports intelligents.



Télécharger le dossier du ministère qui énumère les différentes initiatives concernant les transports intelligents en démonstration lors de l’événement Mobilité 2.0 : Co-Drive : des véhicules communicants sur une route intelligente, Trans’Yves : le valet de parking intelligent, KIMSI : un véhicule adapté aux personnes à mobilité réduite, VIPA : la mobilité autonome au service du grand public, Projet ABV : une voiture automatisée pour évoluer en milieu urbain, Link&Go : une navette automatisée en conduite manuelle ou automatique, INRIA : le véhicule automatique pour fluidifier la circulation autour des parkings, un modèle de communication véhicule / infrastructure proposé par Orange, IVECO : le mini bus hybride rechargeable, Fly’n Sense : la sécurité et l’inspection des infrastructures grâce aux drones.

Retour en haut

50 mesures pour la cybersécurité avec le pacte Défense Cyber

Sécurité>Défense>France>Politique
11-02-2014 15:45:09 :

Pour mieux lutter contre les attaques cybernétiques et protéger les systèmes étatiques, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a présenté vendredi dernier le Pacte Défense Cyber, qui se traduit par 50 mesures concrètes et élève la cyberdéfense au rang d’enjeu stratégique majeur pour la sécurité de notre pays. Conformément aux orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, la Loi de programmation militaire prévoit une multiplication par trois des moyens alloués à la cyberdéfense …

Les effectifs augmenteront aussi, avec la création de 550 postes dont 200 postes d’ingénieur à la DGA, entre 2014 et 2019. Il en sera de même pour les budgets consacrés aux programmes d’études menés par la DGA, en coopération avec l’État-major des armées et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

Un pôle spécialisé chargé de répondre aux besoins du ministère et d’autres institutions en formation sera développé en Bretagne, où se situent déjà le centre de la Direction générale de l’armement (DGA) Maîtrise de l’information, l’école des transmissions de Rennes, les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, l’École navale de Brest et l’École nationale supérieure de techniques avancées-Bretagne. « Ce pôle d’excellence mobilisera des compétences, ainsi qu’une expertise opérationnelle et technique de pointe. Il constituera ainsi un atout non seulement pour la supériorité opérationnelle de nos forces, mais aussi pour le dynamisme et le développement économique de notre industrie et, au-delà, pour toute la communauté nationale de cyberdéfense », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

Le Pacte Défense Cyber implique à la fois des mesures visant à accroître la mobilisation de l’ensemble du ministère de la Défense en matière de cybersécurité, ainsi que des actions destinées à soutenir les initiatives innovantes - émanant aussi bien du secteur public que privé : collectivités locales, grands groupes, PME/PMI, opérateurs de formation - et élaborées sur le modèle du Pacte Défense PME.

Il se traduit plus spécifiquement par 50 mesures concrètes définies autour de 6 grands axes :
• Définir le niveau de sécurité des systèmes d’information et les moyens de défense et d’intervention du ministère de la Défense et de ses grands partenaires de confiance ;
• Préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche tant technique et académique qu’opérationnel, tout en soutenant la base industrielle ;
• Renforcer les ressources humaines dédiées à la cyberdéfense et construire les parcours professionnels associés ;
• Cultiver un réseau de partenaires étrangers, tant en Europe qu’au sein de l’Alliance Atlantique et dans les zones d’intérêt stratégique ;
• Favoriser l’émergence d’une communauté nationale Défense de cyberdéfense en s’appuyant sur un cercle de partenaires et les réseaux de la réserve.

Télécharger le document de présentation.

Retour en haut

<<-Précédent Page 16 sur 41 Suivant->>
  ARCHIVES BUSINESS
publicité
  CONJONCTURE
  ETUDES DE MARCHE
  ENTREPRISES
  SEMICONDUCTEURS
  PASSIFS
  AFFICHEURS
  AUTRES COMPOSANTS
  CAO- MESURE
  PRODUCTION
  SOUS-TRAITANCE
  DISTRIBUTION
  OEM
  THEMES
  FUSION-ACQUISITION
  ACCORDS
  RESTRUCTURATIONS
  INVESTISSEMENTS
  R&D
  FINANCE
  PAYS
  FRANCE
  EUROPE
  ETATS-UNIS
  JAPON
  CHINE
  ASIE HORS CHINE
  RESTE DU MONDE
  ECONOMIE
  Politique INDUSTRIELLE
  GRANDS PROGRAMMES
  EMPLOI
  NOMINATIONS
 


© VIPRESS - Soyez le premier informé !
Mentions légales