Samsung Electronics vient à la rescousse de Sharp en annonçant un investissement de 10,4 milliards de yens (86 millions d’euros) pour prendre une participation minoritaire de 3,04% au capital du fabricant japonais d’écrans LCD en grandes difficultés financières. Le Coréen devient ainsi le cinquième actionnaire du groupe japonais, par le poids de sa participation, derrière des banques et des compagnies d’assurance nippones (le premier actionnaire détient 4,73% du groupe) …

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L’Américain Qualcomm, qui a avait investi 120 M$ dans Sharp en décembre, voit ainsi sa participation diluée à 2,56%. L’ampleur de ces deux accords successifs avec des industriels ne semble en tout pas de nature à pouvoir résoudre les problèmes financiers de Sharp. Par ailleurs, plus personne n’évoque les négociations avec Hon Hai Foxconn qui traînaient en longueur depuis des mois. Elles semblent finalement avoir été abandonnées.

L’accord, conclu hier, avec Samsung se double également d’un partenariat renforcé entre les deux groupes dans le domaine des écrans LCD. Sharp, déjà fournisseur de Samsung en écrans LCD, renforce ainsi son alliance pour continuer à approvisionner à long terme le groupe coréen en LCD de grande taille pour téléviseurs et en écrans plus petits pour terminaux mobiles, notamment pour des PC portables.

Sharp avait annoncé au deuxième semestre 2012 que 2960 salariés avaient répondu favorablement au plan de départ volontaire décidé à l’été 2012, soit près de 1000 personnes de plus que prévu initialement. Ces salariés ont quitté l’entreprise le 15 décembre dernier. Sharp prévoit que sa perte nette annuelle pour l’exercice clos fin mars 2013 atteindra 450 milliards de yens (5,6 milliards de dollars), soit près du double de sa prévision initiale d’une perte de 250 milliards.

En janvier, les commandes en équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont enregistré un rebond par rapport à décembre pour les machines américaines, comme pour les équipements japonais. Leur niveau reste toutefois très inférieur à celui de janvier 2012. Les facturations ont continué de reculer, faisant retomber le book-to-bill américain à 1,14, soit un niveau supérieur à l’unité qui n’avait plus été atteint depuis mai 2012 …

Selon SEMI, les prises de commandes en équipements US pour la fabrication des semiconducteurs ont ainsi représenté 1,09 milliard de dollars en janvier 2013, soit 17,2% de plus qu’en décembre 2012 et 8,5% de moins qu’en janvier 2012. Les facturations ont pour leur part reculé de 5,4% en un mois, à 952,1 M$, et ont été inférieures de 23,2% à celles de janvier 2012. Le book-to-bill (rapport commandes sur facturations) des fabricants d’équipements américains est remonté à 1,14 en janvier, contre 0,92 en décembre, 0,79 en novembre, 0,75 en octobre, 0,78 en septembre et 0,82 en août.

Rappelons que selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 74,316 milliards de yens en janvier (794 M$), en hausse de 2,8% par rapport à décembre 2012, mais restent inférieures de 25,2% par rapport à janvier 2012. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 6,8% en un mois, à 62,978 milliards de yens (673 M$) et ont été inférieures de 32,5% à celles de janvier 2012. Le book-to-bill japonais est ainsi redescendu à 1,18 en janvier, contre 1,23 en décembre, 0,89 en novembre, 0,70 en octobre, 0,65 en septembre et 0,74 en août 2012.

Le Grenoblois Soitec, spécialiste mondial des tranches de SOI, et Sumitomo Electric Industries, l'un des premiers fournisseurs mondiaux de semiconducteurs composés, annoncent la signature d'un accord de licence et de transfert de technologie dans le cadre duquel Sumitomo Electric utilisera la technologie de transfert de couches Smart Cut, développée par Soitec, pour fabriquer des tranches avancées en nitrure de gallium (GaN) …

Cette annonce marque une nouvelle étape clé dans l'alliance stratégique conclue par les deux entreprises en décembre 2010 pour développer le marché mondial des substrats en GaN utilisés dans les applications d'éclairage par diodes électroluminescentes (DEL).

Le programme de développement entre Soitec et Sumitomo Electric a déjà permis de démontrer la possibilité de fabriquer des substrats avancés GaN de 100 et 150 mm de diamètre dans le cadre d'un environnement de production pilote.

En janvier, les commandes en équipements pour la fabrication des semiconducteurs ont enregistré un léger rebond par rapport à décembre pour les machines japonaises. Leur niveau reste toutefois très inférieur à celui de janvier 2012. Les facturations ont progressé un peu plus vite, faisant retomber le boo-to-bill à 1,18 …

Selon la SEAJ (Semiconductor Equipment Association of Japan), les commandes en équipements pour SC japonais ont représenté 74,316 milliards de yens en janvier (794 M$), en hausse de 2,8% par rapport à décembre 2012, mais restent inférieures de 25,2% par rapport à janvier 2012. Les facturations ont, pour leur part, progressé de 6,8% en un mois, à 62,978 milliards de yens (673 M$) et ont été inférieures de 32,5% à celles de janvier 2012. Le book-to-bill japonais est ainsi redescendu à 1,18 en janvier, contre 1,23 en décembre, 0,89 en novembre, 0,70 en octobre, 0,65 en septembre et 0,74 en août 2012.

Le groupe japonais Murata vient d’annoncer deux offres publiques d’achat pour monter à 100% au capital de ses compatriotes Toko et Tokyo Denpa. Toko est un fabricant de bobinages dont Murata détient déjà 15,88% du capital. De son côté, Tokyo Denpa est un fabricant de quartz et d’oscillateurs dont Murata possède déjà 31,86% du capital …

Fondé en 1955, Toko a réalisé un chiffre d’affaires de 26,829 milliards de yens (215 millions d’euros) en 2012.

Fondé en 1949, Tokyo Denpa a réalisé un chiffre d’affaires de 9,07 milliards de yens (73 M€) pour une perte nette de 2,85 milliards en 2012.

Le montant de ces deux acquisitions ne devrait pas dépasser 21 milliards de yens (168 M€).

Murata, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 584,662 milliards de yens (4,7 milliards d’euros) pour un bénéfice net de 30,8 milliards (247 M€) lors de son dernier exercice, prévoit pour l’exercice qui prendra fin le 31 mars, un chiffre d’affaires de 665 milliards de yens pour un bénéfice net de 33 milliards.

Publiant ce matin ses résultats du troisième trimestre, le Japonais Renesas a également revu à la baisse ses prévisions pour l’exercice annuel qui s’achèvera fin mars. Sa prévision de chiffre d’affaires annuel a été amputée de 50 milliards de yens (534 M$) pour tomber à 770 milliards de yens (8,23 milliards de dollars), soit un recul de 12,8% par rapport à l’exercice précédent …

Le Japonais met cette révision sur le compte d’une demande de semiconducteurs plus faible que prévu dans l’automobile, l’industriel et l’électronique grand public pour les microcontrôleurs, les circuits analogiques et de puissance et les systèmes sur une puce. Ainsi, ses ventes annuelles de semiconducteurs devraient tomber à 711 milliards de yens, contre 786,03 milliards lors de l’exercice précédent. Renesas compte également enregistrer une perte nette de 176 milliards de yens (1,88 milliard de dollars), contre 62,6 milliards lors de l’exercice précédent.

Lors de son troisième trimestre clos fin décembre, Renesas a réalisé un chiffre d’affaires de 191 milliards de yens, pour une perte nette de 46,6 milliards.