Morpho (groupe Safran), spécialiste de l’identification, de la détection et des documents électroniques, a signé un accord avec le groupe American Banknote pour l’acquisition de ses filiales CPS Technologies, spécialiste de personnalisation des cartes bancaires en France, et ABnote Czech, spécialiste de la fabrication et de la personnalisation de cartes, basé en République tchèque. Les deux sociétés emploient respectivement 125 et 85 personnes…

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Grâce à cette acquisition, Morpho étendra son réseau européen de centres de personnalisation de cartes bancaires. La position de Morpho sur le marché français sera renforcée grâce au centre de CPS Technologies à Lyon, dédié à la personnalisation de cartes bancaires de haute technologie et aux services de TSM (Trusted Services Management ou Fourniture de services de confiance). Morpho et CPS Technologies collaborent depuis 2002 pour fournir des cartes de crédit et de débit personnalisées aux principales banques françaises et européennes.

La filiale ABnote Czech, quant à elle, permettra à Morpho d’optimiser ses capacités de fabrication et de personnalisation des cartes bancaires sur le marché à forte croissance en l’Europe de l’Est. ABnote Czech est un fournisseur agréé de composants de cartes EMV de Morpho depuis 2010.

Morpho est spécialisée dans les applications de gestion des droits des personnes ou de flux utilisant notamment la biométrie (n° 1 mondial), les terminaux sécurisés et la carte à puce.

L’Américain RF Micro Devices, spécialisé dans les circuits RF et notamment les circuits en arséniure de gallium (GaAs), vient de signer un accord définitif pour le rachat de la start-up Amalfi Semiconductor, une entreprise de type fabless spécialisée dans les circuits RF et les circuits mixtes pour le marché des smartphones d’entrée de gamme. Le montant du rachat est de 47,5 M$, net de la trésorerie acquise…

En combinant l’offre d’Amalfi et son expertise dans les technologies de circuits mixtes et CMOS RF, RFMD compte accélérer sa pénétration sur le marché des smartphones d’entrée de gamme.

La Global Semiconductor Alliance (GSA) avait désigné en 2011 Amalfi Semiconductor, comme lauréate du « prix de la start-up à surveiller ».

MIPS Technologies a trouvé deux repreneurs. L’Américain, spécialisé dans le développement de cœurs de microprocesseurs RISC et la commercialisation de blocs de propriété intellectuelle sous licence concernant le divertissement résidentiel, les réseaux, les mobiles et les applications embarquées, cède en effet son activité de développement d’architecture de processeurs et de blocs d’IP au Britannique Imagination Technologies pour 60 M$, tandis qu’un consortium dont ARM est le membre leader va débourser 350 M$ pour reprendre un portefeuille de 498 brevets sur les 580 brevets détenus par l’Américain…

ARM va contribuer à hauteur de 167,5 millions de dollars sur les 350 M$ mis sur la table par le consortium Bridge Crossing pour s’emparer des brevets de MIPS. Bridge Crossing aura également un accès restreint sous forme de licence aux 82 brevets de MIPS qui iront dans l’escarcelle d’Imagination. Ce dernier aura parallèlement un droit d’accès de licence sur les 498 brevets qui passent sous le contrôle du consortium. De plus, Bridge Crossing déclare que la propriété intellectuelle de MIPS (conception de microprocesseurs, de systèmes sur une puce) sera accessible sous forme de licences à des entreprises qui ne sont pas membres du consortium.

Lors de son exercice annuel clos fin juin, MIPS avait réalisé un chiffre d’affaires de 86,2 M$, en hausse de 5%, pour un bénéfice net de 14,3 M$, contre 17,8 M$ lors de l’exercice précédent. Au printemps dernier, MIPS Technologies avait mandaté la banque Goldman Sachs pour trouver un repreneur. En signant en juillet dernier un accord de licence, l’Américain Broadcom, spécialisé dans les circuits pour télécommunications filaires et sans fil, avait ainsi sécurisé son accès aux technologies de son compatriote.

Le Britannique Imagination Technologies, spécialisé dans le développement de blocs d’IP et les processeurs embarqués pour améliorer les performances graphiques et vidéo, a terminé son dernier exercice annuel le 30 avril dernier sur un chiffre d’affaires annuel de 127,5 millions de livres (soit 158 millions d’euros), en hausse de 30%, pour un bénéfice imposable de 28,5 M£, en hausse de 74% par rapport à l’exercice 2011.