Des milliers de ballons permettant de connecter à Internet les zones blanches du globe, tel est l’objectif du projet Loon de Google. Le CNES soutient le projet en y apportant son expertise technique sur les ballons. Google a déjà lancé une trentaine de ballons depuis 2013. La vitesse de connexion permet de lire des vidéos en streaming et les ballons ont d’ores et déjà parcouru plus de 3 millions de km au total …

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En dépit des différentes technologies existantes (connexions filaire, optique, satellite, etc.), 2/3 de la population mondiale est aujourd’hui encore privée d’Internet, rappelle le communiqué des deux partenaires.

Le projet Loon compte donc s’appuyer sur une flotte de ballons stratosphériques dérivant dans la stratosphère et capables de relayer un accès à Internet vers des zones de la planète éloignées et non-desservies. Les ballons croiseraient entre 18 et 20 km d’altitude, plus haut que les avions commerciaux, s’affranchissant ainsi des aléas météorologiques et seraient alimentés en énergie par des panneaux solaires. Utilisant une liaison bidirectionnelle, le signal serait envoyé depuis le sol vers les ballons qui pourraient ensuite le relayer vers d’autres ballons avant d’être finalement renvoyé vers le sol où il pourrait être capté par des antennes extérieures ou des téléphones équipés de la technologie 4G LTE.

Cette coopération permettra au CNES et à Google de mettre en commun leurs ressources et leurs recherches. Le CNES contribuera aux analyses de vols qui ont lieu actuellement ainsi qu’au développement d’une nouvelle génération de ballons. Le CNES recevra l’assistance de Google pour mener des projets de campagnes de ballons de longue durée.

« La connexion à Internet peut améliorer la vie de chacun, mais plus de 4 milliards de personnes n’y ont toujours pas accès aujourd’hui. Il n’existe pas de solution simple pour résoudre un problème d’une telle complexité. C’est la raison pour laquelle nous collaborons avec des experts du monde entier, comme ceux du CNES, pour investir dans de nouvelles technologies comme le projet Loon, capable d’utiliser les vents d’altitude pour fournir un accès Internet aux zones rurales et lointaines », déclare Mike Cassidy, vice-président de Google en charge du projet Loon.

« Ce projet est des plus actuels à l’heure où sont étudiés tous les moyens de supprimer les zones blanches et c’est pour le CNES une expérience unique de travailler avec Google, véritable emblème de la Silicon Valley », s’enthousiasme Jean-Yves Le Gall, président du CNES.


Cliquez sur l’image pour voir la vidéo de présentation du projet

Le mois dernier, le groupe américain Esterline, spécialisé dans la fourniture de systèmes et de composants principalement pour l’aéronautique et la défense (12 000 personnes, près de 2 milliards de dollars de dollars), a nommé Patrice Cavelier-Bros, président d’Esterline Connection Technologies. Il dirigera cette entité française qui inclut les connecteurs des marques Souriau et Sunbank …

Esterline Connection Technologies emploie plus de 3000 personnes réparties dans une douzaine d’implantations à travers le monde. L’entité conçoit, fabrique et commercialise des solutions d’interconnexions pour environnements sévères dédiées aux marchés de l’aéronautique, de la défense, de l’espace, de l’industrie lourde (ferroviaire & transports en communs, nucléaire, pétrole & gaz) et des équipements industriels. La division est née du rachat de Souriau en 2011 par Esterline Technologies pour 483 millions d’euros, puis de l’Américain Sunbank fin 2013. Situé en Californie, et très présent sur les marchés aéronautiques et militaires, Sunbank est le deuxième producteur mondial d’accessoires pour connecteurs et conduits de harnais électriques.

Patrice Cavelier-Bros était précédemment en poste chez Zodiac Aerospace où il a occupé au cours de la dernière décennie le poste de vice-président en charge du développement des activités. Il connaît bien Souriau, entreprise qu’il a côtoyée en tant que client et concurrent au cours de son parcours professionnel. Il a notamment travaillé chez Labinal, qui a remis un prix fournisseur à Souriau en 2012.

Intel prend le marché de l’Internet des objets à bras le corps. Le géant américain, qui ne veut pas rater cette poule aux œufs d’or, vient de présenter une plate-forme qui agrège tous ses savoir-faire dans ce domaine. L’Internet IoT Platform se veut ainsi un modèle de référence de bout-en-bout pour unifier et simplifier la connectivité et la sécurité de l’Internet des objets …

Intel introduit également des produits logiciels et matériels intégrés basés sur cette plate-forme et de nouveaux partenariats dans le cadre d’un écosystème élargie d’intégrateurs de systèmes, avec la promesse de faire passer l’IoT du stade de l’idée à un déploiement de masse.

Ces nouvelles offres et ses nouveaux partenariats (Accenture, Booz Allen Hamilton, Capgemini, Dell, HCL, NTT DATA, SAP, Tata Consultancy et Wipro) doivent simplifier la vie des clients pour favoriser le déploiement en masse de leurs projets IoT, grâce à une construction en blocs personnalisables.

Intel propose également une feuille de route pour l’introduction de produits matériels et logiciels intégrés qui soutiennent cette plate-forme IoT. La feuille de route comprend des logiciels de création de services et de gestion de l'interface de programmation (API), des produits de connectivité et d'analyse, des passerelles intelligentes, et une gamme de processeurs d’applications évolutifs. La sécurité est un élément fondamental de cette feuille de route avec des produits de sécurité spécialisés et des fonctions de sécurité intégrées dans les produits matériels et logiciels.

Cette plate-forme est-elle davantage qu’une annonce marketing ? Consulter le dossier de présentation multimédia pour forger votre avis.

Silicon Image, fabricant californien de circuits et services de connectivité multimédia destinés aux marchés de la téléphonie mobile, de l’électronique grand public et des ordinateurs personnels, vient d’annoncer la création de Qterics, une filiale qui se focalisera sur les solutions de gestion des appareils connectés à Internet. Qualcomm investit 7 millions de dollars dans cette filiale, prenant ainsi 7% du capital de Qterics …

Qterics sera spécialisée dans l’offre de solutions et de services destinés aux produits grand public connectés à Internet, tels que les télévisions, téléphones portables, tablettes, routeurs, dispositifs d’automatisation de la maison, appareils électroménagers, etc. Qterics se compose de l’activité de services d’UpdateLogic, accompagnée d’autres actifs connexes de Silicon Image, parmi lesquels des logiciels et d’autres éléments de propriété intellectuelle.

« Qualcomm a pour vocation de proposer des technologies en appui de nos initiatives dans le domaine de « l’Internet de tout chose » (IoE). Notre investissement stratégique dans Qterics promeut encore davantage les avancées dans le domaine de l’IoE, parmi lesquelles le développement de solutions recourant au cadre logiciel open source AllJoyn d’AllSeen Alliance, pour une véritable interopérabilité de « l’Internet de tout chose » », a déclaré Michael Wallace, vice-président principal et directeur général de Qualcomm Internet Services.

En parallèle de cet investissement, Qualcomm et Silicon Image exploreront les opportunités de collaboration autour de la promotion du cadre logiciel open source AllJoyn, ainsi que du développement de nouveaux services autour de « l’Internet de tout » (IoE).

La semaine dernière, Intel a annoncé une alliance avec Luxottica Group autour du développement de lunettes connectées, ainsi qu’une collaboration avec Cognitec, une entreprise de Dresde spécialisée dans la reconnaissance faciale. Parallèlement, le numéro un mondial va investir 1,6 milliard de dollars sur quinze ans dans une usine d’assemblage en Chine …

Intel et Luxottica Group ont ainsi annoncé une collaboration pluriannuelle pour la recherche et le développement, qui permettra de lier la lunetterie haut-de-gamme, de luxe, et sportive et les technologies connectées. Cette alliance stratégique doit permettre d'anticiper l'avenir des technologies connectées dans la lunetterie. Le premier produit conçu en collaboration par Intel et Luxottica devrait être lancé en 2015.

Luxottica Group est l'un des leaders dans le monde des lunettes haut-de-gamme, de luxe, et de sport (marque Ray-Ban notamment). En 2013, Luxottica a déclaré des ventes de plus de 7,3 milliards d'euros.

« A travers notre collaboration avec Luxottica Group, nous allons pouvoir unir nos écosystèmes respectifs, et combiner les technologies silicium et logicielles d'Intel avec les designs innovants et la connaissance du marché de Luxottica », a commenté le p-dg d'Intel Brian Krzanich.

Parallèlement, Intel a annoncé la semaine dernière son intention d’investir 1,6 milliard de dollars dans son usine d’assemblage et de test de Chengdu, en Chine. Cet investissement s’étalera sur quinze ans, soit une dépense annuelle modeste pour le numéro mondial des semiconducteurs. Intel a ouvert l’unité d’assemblage de Chengdu en 2005 et a investi jusqu’ici 600 M$ sur le site.

Enfin, l’Allemand Cognitec Systems, spécialisé dans la reconnaissance faciale, a signé un accord de développement logiciel et de licence avec Intel. En vertu de cet accord, les sociétés coopéreront pour utiliser la reconnaissance faciale afin de contrôler l’accès aux dispositifs électroniques.

« La reconnaissance faciale permettra aux propriétaires de millions d’ordinateurs, tablettes et téléphones mobiles de protéger leurs appareils et d’y accéder facilement et rapidement, sans devoir se rappeler des mots de passe », a déclaré Alfredo Herrera, Directeur général de Cognitec. L’entreprise a son siège social à Dresde. Le portefeuille de Cognitec comprend des produits destinés à la recherche dans des bases de données de reconnaissance faciale, au filtrage et à l’analyse vidéo, au contrôle des frontières, à la prise de photos conformes aux exigences de l'OACI et à l’évaluation de la qualité des images faciales.

Le fabricant américain de composants passifs et de capteurs Bourns vient de finaliser le rachat, pour un montant non divulgué, du Japonais Komatsulite, un spécialiste des composants de protection pour la sécurité des accumulateurs lithium-ion. Avec quatre usines au Japon et une Chine, Komatsulite réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 100 M$…

Les composants du Japonais permettre de garantir une longue durée de vie de la batterie, une recharge rapide et la protège contre des températures excessivement élevées. Komatsulite produit également des connecteurs spéciaux et des composants par moulage de précision pour des équipements électroniques.

Bourns complète ainsi son offre de solutions de circuits de protection. Au cours des 12 dernières années, Bourns a réalisé une dizaine d’acquisitions dans les circuits de protection. Bourns a en effet notamment racheté les activités composants de protection de Jensen Devices, Joslyn Electronics, Emerson Network Power, Corning Cable Systems et Texas Instruments, ainsi que l’activité TBU (Transient Blocking Unit) de Fultec Semiconductor.

Bourns est spécialisé dans les capteurs de position et de vitesse, les solutions de protection, les produits magnétiques, les modules microélectroniques, les potentiomètres, les panneaux de commande, les produits résistifs, etc.