Jusqu’ici concurrents, deux consortiums industriels créés pour développer des technologies de recharge sans fil viennent de signer une lettre d’intention en vue de leur fusion, afin d’accélérer la disponibilité et le déploiement d’une technologie de recharge sans fil sur une large échelle. L’alliance A4WP (Alliance for Wireless Power) et l’alliance PMA (Power Matters Alliance) se donnent ainsi jusqu’à la mi-2015 pour ne faire plus qu’un …

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Déjà, en février 2014, les deux consortiums avaient dévoilé un accord pour assurer l’interopérabilité de leurs standards et accélérer l’adoption de la recharge sans fil pour les terminaux mobiles. Ils ont désormais décidé d’aller encore plus loin. A l’époque, IHS prévoyait que le marché des émetteurs-récepteurs pour la recharge sans fil pourrait passer de 25 millions d’unités en 2014 à 1,7 milliard d’unités en 2018, selon IHS.

AT&T, Broadcom, Duracell, Flextronics, Gill Electronics, Integrated Device Technologies (IDT), Intel, Powermat, Qualcomm, Samsung Electronics, Samsung Electro-Mechanics, Starbucks et WiTricity sont partie prenante de cette décision pour former un consortium unique dont l’identité sera dévoilée plus tard.

En juin 2014, l’alliance A4WP avait annoncé l’extension de son standard à 50 watts, ouvrant ainsi la porte à la recharge sans fil des tablettes, PC et autres périphériques informatiques et produits d’électronique grand public, en complément des téléphones mobiles.

L’Américain Rogers, fournisseur de matériaux techniques pour l’industrie électronique, annonce la signature d’un accord définitif pour le rachat de son compatriote Arlon, un spécialiste des matériaux pour la fabrication de circuits imprimés haute fréquence. Le montant de l’acquisition atteint 157 millions de dollars …

Au cours de son dernier exercice fiscal clos fin septembre 2014, Arlon a réalisé un chiffre d’affaires de 100,4 M$ pour un bénéfice d’exploitation de 16,7 M$. L’entreprise dont les matériaux pour circuits imprimés sont utilisés principalement pour des applications télécoms, mais également pour les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et de la défense, possède deux unités de production aux Etats-Unis et une à Suzhou, en Chine.

Pour Rogers, cette acquisition renforce ses positions et complète son offre sur le marché des matériaux pour circuits imprimés (laminés et prepegs), mais également des revêtements techniques hautes performances.

L’acquisition devrait être finalisée au cours du premier semestre.

L’Américain Kulicke & Soffa Industries, spécialisé dans les machines d’assemblage de semiconducteurs et de DEL, vient d’annoncer la signature d’un accord définitif pour le rachat d’Assembléon, un spécialiste des machines d’assemblage CMS. Le montant de l’acquisition de l’ancienne division machines CMS de Philips, atteint 98 millions de dollars …

Assembléon devrait réaliser en 2014 un chiffre d’affaires d’environ 90 millions de dollars. L’entreprise est spécialisée dans les machines d’assemblage CMS et les équipements de packaging pour l’industrie des semiconducteurs. Assembléon a notamment développé une machine d’assemblage qui combine la technologie Flip Chip avec l’assemblage de composants passifs.

L’acquisition devrait être finalisée d’ici le 15 janvier 2015.

La présentation du rachat est disponible ICI.

L’Américain CoorsTek, spécialiste des matériaux céramiques, a finalisé le rachat du Japonais Covalent Materials, spécialisé également dans les céramiques techniques, pour donner naissance à un groupe de 1,25 milliard de dollars de chiffre d’affaires annuel, offrant la plus large gamme de céramiques techniques et servant plus de 10 000 clients à travers le monde …
CoorsTek possède désormais plus de 50 unités de production dans 14 pays, employant plus de 6000 personnes dans le monde. Son portefeuille de matériaux s’étend à plus de 300 formulations dont l'alumine, le carbone, la silice, le silicium, le carbure de silicium, le quartz, l'oxyde d'yttrium et l'oxyde de zirconium.

Rappelons que fin 2010, Saint-Gobain avait cédé sa division « Céramiques Avancées » à CoorsTek pour un montant de 245 millions de dollars.

Le conglomérat américain Koch Industries, qui en 2013 avait acquis Molex pour 7,2 milliards de dollars, a finalisé fin décembre le rachat de l’Américain Oplink Communications, un fournisseur californien de composants, modules et sous-systèmes de communications optiques …

Le montant de l’offre de rachat était de 24,25 dollars par action ; Koch détient depuis le 23 décembre 83,8% des actions d’Oplink. Le conglomérat a fusionné Oplink avec sa filiale Koch Optics.

Le groupe Koch Industries est l’une des plus grosses sociétés non cotées aux Etats-Unis. Les domaines d’activités du conglomérat sont extrêmement variés : génie pétrolier, génie chimique, finance, courtage de matières premières, élevage, etc. Koch Industries revendique un chiffre d’affaires global de plus de 115 milliards de dollars. Présent dans près de 60 pays, Koch Industries emploie plus de 100 000 personnes, dont environ 60 000 salariés aux Etats-Unis. Depuis 2003, Koch Industries a dépensé environ 60 milliards de dollars en acquisitions et investissements.

Le fabricant américain de composants passifs et de semiconducteurs discrets Vishay a finalisé le rachat du Taïwanais Capella Microsystems, un entreprise fabless spécialisée dans les circuits intégrés optoélectroniques …

Vishay avait déjà acquis 88,95% des actions de Capella en septembre 2014 pour un total de 201,2 M$. Il vient de racheter les actions restantes pour 21 M$.

En 2013, Capella avait réalisé un chiffre d’affaires de 63 M$ pour un bénéfice (EBITDA) de 19 M$. Les principales familles de produits développées par Capella concernent les capteurs de luminosité, les émetteurs/récepteurs IrDA, les encodeurs optiques, les capteurs de proximité, les capteurs de couleur et les capteurs UV. Ses marchés ont trait aux télécoms et à l’informatique (téléphones mobiles, smartphones, terminaux portables, PC), à la bureautique, à l’éclairage à DEL, à l’électroménager et à l’électronique automobile.

Au troisième trimestre 2014, Vishay a réalisé un CA de 638,2 M$, contre 602,9 M$ un an plus tôt, pour un bénéfice net de 27 M$, contre 32,7 M$ au troisième trimestre 2013.