Schneider Electric vient de donner son accord sur l’offre ferme de Carlyle et PAI Partners, reçue et annoncée le 3 avril 2014 pour l’acquisition de l’activité Custom Sensors & Technologies (CST) sur une base de valeur d’entreprise s’élevant à 900 millions de dollars (environ 650 millions d’euros). Dans le cadre de l’opération, Schneider Electric réinvestira environ 100 millions de dollars aux côtés de Carlyle, PAI et du management de CST afin de détenir une participation proche de 30% dans CST. CST est notamment présent en France via Crouzet Automatismes …

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CST est une société spécialisée dans les capteurs, micro-contrôles et détecteurs de position. À travers ses marques BEI Kimco, BEI Sensors, BEI PSSC, Crouzet, Crydom, Kavlico, Newall et Systron Donner Inertial, CST offre des composants personnalisables pour des systèmes dans de nombreux secteurs de l’industrie, du transport et de l’aéronautique. Les différentes lignes de produits de CST concernent l’automation et le contrôle/commande, la commande de cockpit, la protection électrique, les capteurs inertiels, capteurs LVDT-RVDT, moteurs et actuateurs, capteurs de position, de pression, relais à état solide, commutateurs, etc. CST a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 600 millions de dollars en 2013.

Cette offre a été acceptée après la consultation des instances représentatives du personnel et des syndicats concernés, précise Schneider.

Troisième acquisition majeure en 14 mois pour l’Américain Bel Fuse. Après TE Connectivity, puis ABB, c’est autour du mastodonte Emerson (24,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires) de céder une activité non stratégique à l’entreprise spécialisée dans les composants passifs, les composants magnétiques de protection, d'interconnexion et de conversion d'énergie. Bel Fuse reprend ainsi à Emerson, pour 98 M$, son activité ECS, qui a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 83 M$ dans les connecteurs optiques RF/ hyper et pour environnements sévères, ainsi que les câbles assemblés pour le militaire, l’aéronautique, les communications sans fil, les communications de données, le broadcast et les applications industrielles …

Bel Fuse affirme que cette acquisition constitue une étape supplémentaire dans sa stratégie de se développer sur les marchés de l’aéronautique et de la défense.

Basé dans l’Illinois avec des usines aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, ECS emploie 525 personnes dans le monde. La division ECS est plus connue au travers de ses marques Stratos optical technologies, Johnson, Trompeter, Midwest Microwave, Semflex, Vitelec Electronics, AIM Electronics, Cambridge Products et Viewsonics.

Avec ces trois acquisitions, Bel Fuse aura fait passé en quatorze mois son chiffre d’affaires de 283 M$ à environ 705 millions de dollars.

Le mois dernier, Bel Fuse avait en effet déjà annoncé un accord définitif pour le rachat de l’activité solutions de puissance de Power-One auprès du conglomérat suisse ABB. Bel Fuse va débourser 117 millions de dollars en numéraire pour racheter la division conversion d’énergie de Power-One qui a réalisé 251 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013.

En avril 2013, Bel Fuse avait également finalisé l’acquisition de la division « Transpower magnetics » de TE Connectivity. Bell avait déboursé environ 22,4 M$ en numéraire pour l’acquisition de cette division dont les ventes annuelles avaient alors représenté 75 M$ et qui emploie environ 2500 personnes en Chine. La division « Transpower magnetics » de TE Connectivity est spécialisée dans les modules avec connecteur intégré (ICM), un secteur où Bel Fuse revendique le premier rang mondial.

Entre temps, Bel Fuse a acquis son compatriote Array Connector, un fabricant de connecteurs pour l’aéronautique et la défense. Implanté à Miami, Array Connector a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions de dollars.

Cissoid, fabricant belge spécialisé dans les semiconducteurs hautes températures et haute fiabilité, annonce la signature d’un accord de collaboration à long terme avec l’Américain M.S. Kennedy, spécialisé dans les modules électroniques à haute température et pour environnement extrêmes, pour développer des modules électroniques de haute fiabilité et pour les hautes températures …

Cet accord rassemble les 14 ans d’expérience de Cissoid dans le développement de semiconducteurs qui fonctionnent aux températures extrêmes et en environnements sévères, avec les 43 ans d’expertise de M.S. Kennedy dans le développement de solutions pour modules multipuces de haute qualité / haute fiabilité.

La collaboration entre les deux sociétés concernera l’encapsulation de multiples circuits intégrés dans de nouveaux modules standards, compacts et intégrés. Les produits introduits conjointement visent de nouvelles applications à haute température, permettant aux clients de développer rapidement leurs propres solutions et de réduire leurs temps de développements.
« M.S. Kennedy est très heureux de travailler avec Cissoid sur le développement de la prochaine génération de produits à haute température. Nous voyons cette relation comme la clé qui nous permettra de pousser la fonctionnalité des modules multipuces au-delà de 232°C », a déclaré Bill Polinsky, Business Development Manager chez M.S. Kennedy.

« Nous travaillons très étroitement avec des clients dans les marchés pétrolier, aérospatial, industriel et automobile. En leur parlant, nous voyons une demande croissante pour des solutions plus intégrées dans ces applications critiques. La collaboration avec M.S. Kennedy nous permettra de mettre en commun nos expertises pour des solutions qui répondent à ces attentes du marché », souligne, pour sa part, Dave Hutton, Vice-président mondial des ventes de Cissoid.

Hier à Munich, l’Américain Fairchild Semiconductor, un des principaux fournisseurs de semiconducteurs de puissance, a officialisé l’acquisition de la société néerlandaise Xsens, spécialisée dans les produits à base de mems de détection de mouvements 3D pour les marchés de l’industriel, de la santé, du fitness et du divertissement. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé …

Depuis sa création en 2000, Xsens a déployé des dizaines de milliers de capteurs de mouvement et de solutions de capture de mouvement pour l’animation 3D, le sport, la stabilisation d’’images, les robots, etc. Electronic Arts, NBC Universal, Daimler, Autodesk, ABB et Siemens font notamment partie de ses clients.

Cette acquisition permet à Fairchild de renforcer significativement ses activités dans les capteurs de type mems et de lui fournir une expertise dans le domaine des technologies de fusion de capteurs qui permettent une interaction entre les mondes physique et numérique. Engagé dans une transformation de la société, Fairchild entend ainsi se positionner pour offrir des solutions à l’état de l’art pour des applications dans le mobile, le contrôle industriel, la santé, le fitness et l’animation 3D.

« Avec l’acquisition de Xsens, nous pourrons offrir à nos clients des solutions à base de capteurs uniques et différentiées pour une variété d’applications, non seulement pour les marchés traditionnels de l’industriel et des mobiles, mais également pour les marchés émergents de l’Internet des objets et des wearables », a déclaré Vijay Ullal, Président et COO de Fairchild.

Xsens continuera à exercer son activité sous sa marque et son siège restera à Enschede, à proximité de l’Université de Twente dont elle est issue.

Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, a annoncé aujourd’hui l’acquisition de deux centres de personnalisation aux Etats-Unis, Shoreline et Source One Direct. Ces acquisitions entrent dans la stratégie du groupe français de se préparer au basculement du marché américain des cartes bancaires à piste magnétique vers les cartes à puce au standard EMV …

Commentant la transaction, Olivier Piou, Directeur Général de Gemalto a déclaré : « Le marché américain va passer à l’EMV rapidement et cette acquisition est une étape supplémentaire dans nos investissements en cours pour avoir le meilleur mix de produits et services pour les clients américains. Ces acquisitions renforcent notre capacité à offrir des services de personnalisation avancés aux émetteurs de cartes aux Etats-Unis ».

Les Etats-Unis s’acheminent en effet vers un transfert de responsabilité de la fraude liée aux cartes bancaires (« liability shift ») en octobre 2015, ce qui conduit au remplacement des cartes qui ont l’ancienne technologie à piste magnétique par la technologie à puce, dite EMV.

L’an dernier il y avait plus de 1,6 milliard de cartes EMV en service dans le monde, et de nombreux émetteurs américains accélèrent aujourd’hui leur migration suite aux fraudes récemment subies par plusieurs grandes marques de la distribution.

Situées à North Kingstown (Rhode Island) et à Atlanta (Géorgie), les deux entreprises fournissent des services de personnalisation sécurisés des cartes de paiement pour les émetteurs de cartes de débit et de crédit aux Etats-Unis. Les modalités de l’opération n’ont pas été divulguées.

Agilent Technologies vient d’annoncer la nomination de Jay Alexander au poste de Chief Techonology Officer (CTO) de Keysight Technologies, la future entité test et mesure électronique du groupe américain qui deviendra indépendant en août prochain. Entré chez Hewlett-Packard en 1986, Jay Alexander était jusqu’ici vice-président et directeur général de la division « oscilloscopes et protocole » d’Agilent …

Sa nomination prend effet immédiatement. Keysight Technologies, dirigée par Ron Nersesian, emploie 9500 personnes dans 30 pays pour un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dollars. Premier fournisseur mondial d’équipements de test et mesure pour l’électronique, Keysight réalise 17% de ses ventes en Europe, 37% sur le continent américain et 46% en Asie.

Keysight Technologies se consacrera uniquement au test et mesure pour l’industrie électronique. Keysight s’adresse à un marché mondial de 13 milliards de dollars, dont la croissance annuelle moyenne sur le long terme est de 3% à 4%. Keysight revendique le rang de premier fournisseur mondial en test et mesure sur les trois segments de ce marché : les télécommunications ; l’industriel, l’informatique et les semiconducteurs ; et enfin la défense et l’aéronautique. Le marché du test et mesure en télécoms représente 4 milliards de dollars et croît en moyenne de 4% à 6% par an ; celui de l’industriel, de l’informatique et des semiconducteurs représente 6 milliards et progresse en moyenne de 3% à 5% par an ; enfin, celui du test et mesure pour le militaire et l’aéronautique représente 3 milliards de dollars par an, avec une croissance faible, voire nulle.