Après avoir signé des accords de coopération technique avec Alcatel-Lucent et l’équipementier chinois Huawei, pour la mise en commun de leurs savoir-faire afin de faciliter le déploiement mondial des small cells dans le mobilier urbain, JCDecaux, numéro un mondial de la communication extérieure, annonce la signature d'un contrat mondial avec Vodafone, d'une durée de 15 ans, portant sur le déploiement de ces mini-stations de base dans son mobilier urbain …

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Ce contrat s'inscrit dans la continuité de l'expérimentation réalisée à Amsterdam, où l'installation de plus de 160 small cells dans les abribus JCDecaux a permis d'améliorer la couverture réseau dans la ville. A travers l'entité créée en partenariat avec Sanjiv Ahuja, après consultation des villes et dans le respect des normes en vigueur, JCDecaux sera en charge de la conception, de la fabrication et du déploiement des stations de base accueillant des small cells. Pour sa part, Vodafone installera et gérera les équipements de télécommunication.
JCDecaux dispose de plus de 100 000 mobiliers urbains sur les marchés de Vodafone dont l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, l'Irlande, le Portugal, l'Australie, le Qatar, la République Tchèque, l'Inde, la Turquie, la Hongrie et l'Afrique du Sud.

Alors que la qualité des infrastructures de télécommunications est devenu un important facteur d'attractivité et de compétitivité des villes, JCDecaux (2676 M€ de chiffre d’affaires en 2013) apporte, avec ce contrat, sa contribution au développement d'un écosystème favorisant une meilleure connectivité urbaine qui permettra d'accélérer le déploiement de la ville intelligente.

Akka Technologies annonce l'acquisition du groupe Auronik, une société allemande de conseil en technologies spécialisé dans le segment de l'automobile. Fondé en 2010 à Munich, Auronik, emploie aujourd'hui près de 130 salariés et devrait réaliser un chiffre d’affaires de 12 M€ en 2014 …

Auronik a développé une expertise, principalement dans l’info-divertissement et la navigation (validation et vérification des systèmes d'info-divertissement des principaux constructeurs automobiles), les systèmes d'aide à la conduite (test de systèmes d'assistance à la conduite et développement de systèmes de test), la connectivité, services en ligne et applications (ingénierie des systèmes de service en ligne pour la voiture connectée, maison de test pour la validation des services en ligne) et l’eMobility (matériels et logiciels pour la communication entre les stations de charge et les véhicules électriques, système intelligent et optimisé de charge des voitures électriques).

Suite à l'intégration de MBtech (aéronautique), l'acquisition d'Auronik marque la première étape de la diversification du groupe en Allemagne. Les marchés de l'info-divertissement, des systèmes d'aide à la conduite, de la connectivité et de l'eMobility se développent très rapidement. L’intégration d’Auronik au sein du groupe Akka Technologies va lui permettre d'accélérer le déploiement de ses solutions auprès des clients des deux groupes.

Parallèlement, Akka Technologies va capitaliser, dans le secteur automobile, sur son positionnement et son savoir-faire dans l'ingénierie, le conseil et les projets clé en main. Ce qui va lui permettre d'accélérer sa croissance auprès de ses clients stratégiques, VW, Audi, et BMW, qui représentent 70% des ventes d‘Auronik en 2014.

« Le savoir-faire d'Auronik dans l'innovation et le segment de l'eMobility coïncide parfaitement avec l'ADN du groupe. Son acquisition constitue la première étape de notre stratégie de diversification en Allemagne, qui va nous permettre d'y doubler notre taille à moyen terme », commente Maurice Ricci, p-dg d'Akka Technologies.

Leader en Allemagne et en France dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique, le groupe Akka Technologies emploie près de 11 000 personnes et est présent dans 20 pays. Il se concentre sur la construction d'un groupe d'un milliard d'euros de CA, dont plus de 50% hors de France.

Le constructeur automobile allemand Daimler annonce un investissement de 100 millions d’euros dans sa filiale à 100% Deutsche ACCUmotive, afin d’accroître ses capacités de production d’accumulateurs lithium-ion pour véhicules électriques …

Un nouveau bâtiment est actuellement en construction à Kamenz et sera achevé à la mi-2015. Le site disposera alors d’une surface de production et de logistique de 20 000 m2, soit quatre fois qu’au démarrage de la production en séries de Deutsche ACCUmotive en 2011.

Deutsche ACCUmotive a été fondé en 2009 pour le développement et la production de batteries lithium-ion pour véhicules électriques et hybrides. L’entreprise emploie à ce jour plus de 250 personnes et a livré jusqu’ici plus de 50 000 batteries lithium-ion. Deutsche ACCUmotive fournit notamment des accumulateurs pour la Smart fortwo électrique et certains modèles hybrides de Mercedes-Benz.

Le marché allemand des semiconducteurs devrait croître de 7,2% cette année, à 11,3 milliards d’euros, selon le Zvei. Pour l’organisation professionnelle, le marché d’Outre-Rhin retrouve ainsi son niveau d’avant la crise de 2008. Pour 2015, le Zvei table sur une progression de près de 5%, à 12 milliards d’euros …

Par comparaison, le marché européen des semiconducteurs, qui avait progressé de 5,2% en 2013, devrait croître de 6,5% cette année, à 36 milliards de dollars, puis de plus de 3% l’an prochain, à 37 milliards. Quant au marché mondial, le Zvei estime que les prévisions initiales d’une croissance de 8% pour 2014 seront dépassées (+9% à +10%). L’an prochain, une croissance de 4% à 5% est attendue pour un marché des puces atteignant alors 345 milliards de dollars. L’Europe devrait voir sa part de marché se stabiliser autour de 10% de la consommation mondiale de semiconducteurs, escompte l’organisation professionnelle germanique.

L’automobile va représenter cette année 43% de la consommation allemande de semiconducteurs. Ce segment de marché devrait en efffet progresser de plus de 10% en 2014, à 4,9 milliards d’euros. L’industriel prendra cette année la deuxième place (+6%, à 2,8 milliards d’euros), devançant le traitement de données d’ingénierie (+6%, à 2,7 milliards). Suivent les télécoms (+7%, à 0,7 milliard d’euros) et l’électronique grand public (+1%, à 200 M€).

Le Suisse Exceet, spécialisé dans les systèmes électroniques intelligents embarqués, utilisés dans l'industrie, les domaines médicaux ou encore la sécurité, vient d’annoncer le rachat de l’Allemand Lucom, un spécialiste des technologies M2M. Lucom sera intégré dans l’unité d’affaires Solutions sécurisées d’Exceet, qui développe une offre de services autour du M2M, de la sécurité et des solutions d’e-santé …

Lucom développe des routeurs industriels, des solutions VPN et des services à distance. Son chiffre d’affaires annuel est d’environ 4 millions d’euros.

Rappelons que le fonds d’investissement Wendel a investi 50 M€ dans Exceet Group depuis 2010. Le fonds détient aujourd’hui 28,4% du groupe suisse qui emploie près de 1000 personnes pour un chiffre d’affaires de 190,8 millions d’euros en 2013.

Exceet Group est spécialisé dans les systèmes électroniques embarqués intelligents, avec de fortes positions dans les marchés de la santé, de l’industriel et de la sécurité. Exceet est organisé autour de six sites de production et de sept centres techniques de développement et de distribution. Sur la base de son savoir-faire, Exceet connaît depuis 2006 une accélération de son développement tant par croissance organique que par acquisition d’acteurs et de technologies de niche.

Selon l’association professionnelle GSMA, en Europe, le nombre de connexions mobiles, à l’exclusion de la M2M, s’établit actuellement à 688 millions et devrait atteindre 762 millions d’ici 2020. Il est prévu que la 4G représente 53% des connexions mobiles en Europe à cette date, par rapport à seulement 5% début 2014 et 10% début 2015. Cette migration technologique rapide est stimulée par une couverture des réseaux 4G en augmentation et l’adoption croissante des smartphones, tablettes, dongles et autre dispositifs de données 4G …

En ne comptant que les abonnés uniques, l’Europe devrait compter 431 millions d’abonnés uniques à la téléphonie mobile d'ici la fin de l’année, représentant 79% de la population de la région – le plus haut taux de pénétration de toutes les régions de la planète. Les abonnés uniques devraient passer à 454 millions d’ici 2020, soit un taux de pénétration de 82%.

Les réseaux 4G couvrent actuellement 63% de la population européenne, le seuil des 50% ayant été franchi en début d’année. Les réseaux 4G en Europe sont de plus en plus déployés en utilisant les fréquences du dividende numérique, libérées par le passage de la diffusion analogique à la diffusion numérique et destinées à être utilisées par les opérateurs de téléphonie mobile, ce qui permet une couverture à plus large portée. Les réseaux 4G devraient être accessibles par 83% de la population européenne d’ici 2020, soutient la GSMA.

Dans l'intervalle, les smartphones devraient représenter plus de la moitié des connexions mobiles de la région d’ici fin 2015 – un jalon déjà franchi dans plusieurs marchés individuels majeurs, dont la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. La GSMA prévoit 564 millions de connexions par smartphone en Europe d’ici 2020, soit près des trois quarts du total des connexions à ce moment-là.

Les dépenses d’investissements des opérateurs européens au cours de la période de sept ans entre 2008 et 2014 devraient atteindre un total de 155 milliards d’euros, et pourraient atteindre 170 milliards d’euros au cours des six prochaines années (entre 2015 et 2020), alors que les opérateurs continuent de se focaliser sur le renforcement de la capacité des réseaux et l’élargissement de la couverture 4G.

La prolifération des réseaux et terminaux 4G conduit à une hausse des volumes de données mobiles. Selon Cisco, la consommation de données mobiles en Europe de l’Ouest passera de 253 679 To par mois en 2013 à 1 900 486 To par mois en 2018, soit une hausse de 50% par an sur cette période.

Rapport de la GSMA



La GSMA représente les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde ; elle rassemble près de 800 opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que 250 sociétés appartenant à l'écosystème mobile élargi, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d'équipement, des sociétés Internet et des organismes dans les secteurs d’activité connexes.