Le distributeur Rutronik prend à bras le corps le marché de l’Internet des objets, en rassemblant, sous la bannière de Rutronik Smart, une offre de solutions dédiées à ces applications en plein essor. Cette offre comprend une sélection de capteurs, composants sans fil, microcontrôleurs, circuits de gestion de puissance et solutions de sécurité pour les composants de l’IoT …

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Le distributeur allemand avait déjà créé une offre dédié avec Rutronik Embedded, qui, quant à elle, fournit aux clients de l’industriel, une sélection de cartes embarquées, sous-systèmes de stockage, afficheurs, modules sans fil, composants d’identification et autres périphériques spécifiques.

Pour sa part, Rutronik Smart vise quatre applications principales de l’Internet des objets (l’électronique portée sur soi, le résidentiel connecté, la santé et la sécurité) avec une gamme de composants issus de différents fournisseurs (Nordic, STMicroelectronics, Microchip, Telit, Redpine Signals, Bosch Sensortec, Osram, Vishay, Infineon, Micronas, Rohm/Kionix, Intersil et Panasonic notamment).

Ericsson a annoncé en fin de semaine sa décision de stopper les développements futurs dans les modems et notamment les modems LTE issus de ST-Ericsson. Ce désengagement conduit à la suppression de 1582 emplois, dont 689 en Suède, 216 en Allemagne, 122 en Finlande, 235 en Inde et 206 en Chine …

Cette activité de développement de modems LTE était issue du rapatriement en août 2013 des activités dans ce domaine de sa co-entreprise ST-Ericsson, qui a été dissoute depuis. Le 2 août 2013, Ericsson avait en effet repris la conception, le développement et les ventes des solutions du modem fin LTE multimode incluant l'interopérabilité 2G, 3G et 4G. Au total, environ 1800 employés et sous-traitants avaient alors rejoint Ericsson (voir notre article).

Cette réintégration a conduit à commercialiser depuis le mois dernier le modem LTE M7450 que le Suédois continue à vendre à ses clients. Mais Ericsson estime que les conditions de marché ont changé sur ce segment de marché, conduisant à une concurrence exacerbée, des prix à la baisse et à une accélération de l’innovation technologique qui réclame des ressources de R&D de plus en plus importantes que le Suédois ne veut plus consentir.

L’équipementier suédois va consacrer les ressources ainsi dégagées à la R&D dans les infrastructures de réseaux mobiles, notamment dans les mini-stations de base (small cells), l’efficacité énergétique et le M2M (machine-to-machine). Ce redéploiement doit conduire à l’augmentation de son effectif de R&D dans ces domaines d’environ 500 personnes. Ces embauches contribueront ainsi à alléger les suppressions de poste dans les modems.

Présentation d’Ericsson

L’Europe vient de démarrer le projet de recherche EMC2, qui a pour objectif de poser les fondations d’une nouvelle architecture de microcontrôleurs flexible et fiable, pouvant être utilisée dans divers systèmes embarqués : principalement l’automobile, la production industrielle et la logistique, l’Internet des objets, la santé et l’aéronautique. Piloté par Infineon, ce programme de R&D de trois ans mobilise 99 partenaires de 19 pays et est doté d’un budget de 90 millions d’euros …

Parmi les objectifs chiffrés de cet ambitieux programme, EMC2 (Embedded Multi-Core systems for Mixed Criticality applications in dynamic and changeable real-time environments) a vocation à réduire de 15% chacun le coût et le temps de développement d’un système embarqué. Un autre objectif est de réduire de façon encore plus importante le temps et les efforts nécessaires à la validation d’un système embarqué.

EMC2, qui doit prendre fin en mars 2017 est financé par l’initiative technologique conjointe européenne dans les systèmes électroniques embarqués Artemis, qui fait maintenant partie d’ECSEL, - Electronic Components and Systems for European Leadership -, l’initiative commune européenne de recherche et d’innovation qui couvre à la fois le champ des composants et des systèmes électroniques embarqués (voir notre article), ainsi que par 19 organisations nationales.

Aux côtés d’Infineon, coordinateur du projet, on trouve notamment : NXP, Freescale, Thales, Airbus, MBDA, Schneider Electric, Philips, BMW, Siemens, sans compter l’Imec, le CEA, etc.


Plus d’infos sur le site Internet du projet EMC2

La Commission vient d’autoriser l'aide octroyée par la France à l'Institut pour la transition énergétique SuperGrid pour la réalisation d'un projet de recherche visant à développer une nouvelle génération de réseaux de transport d'énergies sur longues distances. En 2013, la France a notifié son projet d'octroyer une aide de 86,6 millions d'euros sous la forme d'une subvention à la SAS SuperGrid, start-up constituée pour gérer le partenariat public-privé réalisé à cette fin …

Parmi les porteurs industriels du projet, citons : Alstom, Nexans, RTE, EDF, Vettiner, Ion Beam Services et Novasic. L’institut Supergrid a pour objectif de développer les technologies pour les futurs réseaux de transport de l’énergie électrique, utilisant du courant continu et du courant alternatif à fortes tensions (de l’ordre d’un million de volts), conçus pour acheminer à grande-échelle de l’énergie produite par des sources renouvelables éloignées des centres de consommation, dont une partie significative se trouve en mer, et qui permettront en lien avec des moyens de stockage flexibles, de gérer le caractère intermittent des énergies renouvelables et d'assurer la stabilité et la sécurité du réseau.

Des travaux de R&D seront nécessaires autour de l'acheminement de l'énergie depuis de longues distances (y compris une nouvelle génération des câbles, de nouveaux convertisseurs et des technologies de stockage et de stabilisation). Les compétences de nombreux partenaires (6 publiques et 6 privés) seront mutualisées pour développer les technologies du SuperGrid. Si les projets de R&D menés s'avèrent fructueux, des licences d'exploitation des brevets seront vendues aux industriels intéressés dans des conditions de marché.

Plus d’infos sur Supergrid.

Le loueur Microlease annonce le lancement de son programme d'équipements d'occasion certifié, un programme destiné à répondre à la demande croissante d'une clientèle à la recherche d'instruments de test de qualité garantis et calibrés. Le programme d'équipement d'occasion certifié Microlease comprendra des instruments de grands fabricants, tels que Keysight Technologies, Anritsu, Rohde & Schwarz et Tektronix …

« Ce programme s'inscrit au cœur de notre mission : aider nos clients à acquérir, à utiliser et à se débarrasser de leurs actifs de test et mesure avec une efficacité financière maximale », explique George Acris, directeur du marketing Europe chez Microlease.

• Grâce à ce programme, Microlease sélectionne, remet à neuf et garantit des instruments de qualité, provenant de son parc de location ainsi que du nombre croissant de sociétés dont la société les actifs de test et mesure. Pour ces dernières sociétés, le programme permet de générer des revenus sur des équipements excédentaires.
• Les instruments acceptés dans le programme d'équipement d'occasion certifié Microlease sont inspectés et remis en état conformément à un programme de certification en 23 étapes. Tous les instruments sont soumis à des tests électriques et fonctionnels, validés et entièrement remis en état. Cela comprend la mise à jour du firmware et d'autres logiciels, un nettoyage interne et externe complet et la rectification de problèmes esthétiques tels que des commandes et des pieds endommagés.
• Avant l'expédition l'instrument est calibré et configuré en fonction de la commande. Les options et accessoires adaptés au client à qui l'instrument est destiné sont ajoutés et, si possible, l'interface utilisateur est adaptée en fonction du fuseau horaire et de la langue du pays de destination. Les instruments sont fournis avec tous les accessoires standard inclus à l'origine par le fabricant, y compris les câbles, les manuels (papier ou CD), ainsi qu'un cordon d'alimentation adapté au pays de destination, le cas échéant.

Microlease est un spécialiste de la livraison d’équipement de test et mesure électronique, présent sur le marché français depuis plus de 15 ans et dans le monde entier depuis plus de 30 ans. L’entreprise propose des services de location rapide (à partir d’un inventaire de plus de 6000 lignes de produits et de 30 000 instruments), des solutions financières pour de l’équipement neuf, ou de la vente d’instruments reconditionnés sous garantie. Microlease propose également des services de gestion complète de votre parc d'appareil.

Spécialisé dans les équipements de production CMS d’occasion, l’Autrichien AdpotSMT Europe a créé AdoptSMT France au début de l’été 2014, afin d’être au plus près de ses clients français existants et également pour renforcer son portefeuille clients …

Frédéric Doré a rejoint l’entreprise en tant qu’ingénieur Commercial, afin de proposer aux clients français, le panel complet des produits AdoptSMT, tels que les consommables, les pièces détachées, le service, les « feeders », les outils spécifiques ainsi que des machines et équipements reconditionnés, relatifs au processus de placement de composants sur cartes électroniques.

Frédéric Doré a travaillé dans l’industrie d’assemblage de cartes électroniques durant de nombreuses années, avec une longue période auprès d'une société américaine d’équipements CMS et d’insertion de composants. Il travaille depuis son bureau situé en Bretagne, avec la collaboration de Gaëlle Badufle, en back-office.

AdoptSMT Europe a été fondée en 1991 par Erhard Hofmann à Salzburg en Autriche et s’est ensuite étendue à l’échelle européenne. La société est connue depuis de nombreuses années déjà, en tant que première source pour des équipements de production CMS d’occasion. AdoptSMT se concentre maintenant sur le développement de ses ventes de pièces de rechange, de consommables et d’outils utilisés dans les processus d’assemblage de circuits électroniques, qu’elle entend amener au même niveau que celui des machines d’occasion. Plus de 80 employés travaillent dans les sept sites d’AdoptSMT Groupe Europe.