Le groupe britannique TT Electronics, un fournisseur de solutions de capteurs et de commande/contrôle, de composants et de prestations de sous-traitance, annonce que le transfert d’une partie de ses lignes de production à Werne, en Allemagne, principalement vers la Roumanie, conduira à une réduction de 45% de l’effectif du site allemand. Le site de Werne devrait ainsi conserver entre 300 et 325 emplois …

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Le site Werne continuera néanmoins d’être développé en tant que centre d’ingénierie et de développement de produits. La restructuration devrait s’achever à la mi-2017.
Cette restructuration concerne la branche « Sensing and Control » du groupe Britannique. Son coût devrait être de 24 M£, et permettre de réaliser, en année pleine, une économie annuelle de 3,5 M£.

Dans son avis financier, TT Electronics souligne par ailleurs que la fermeture de ses bureaux de ventes en France, en Italie et au Japon a été finalisée en juin dernier, lui permettant d’espérer une économie annuelle de 1,3 M£. Enfin, le transfert d’une production en Californie (Fullerton) vers le Mexique se déroule comme prévu.

TT Electronics est spécialisé dans la conception et la fabrication de composants passifs tels que résistances, hybrides, potentiomètres, trimmers, capteurs, connecteurs, systèmes d'interconnections, semiconducteurs discrets, modules de puissance pour environnements sévères, composants de puissance hyperfréquence, composants optoélectronique pour fibre optique, capteurs optiques, capteurs réflectifs et transmissifs, optocoupleurs, DELs visibles haute luminosité et DELs de puissance.

Exprimées en euros, les ventes de semiconducteurs en Europe sur les neuf premiers mois de l’année ont été supérieures de 6,4% à celles des trois premiers trimestres de 2013, selon les chiffres du WSTS relayés par l’ESIA. Pour le seul mois de septembre, le marché européen a représenté 2432 M€, en hausse de 1,8% par rapport à août 2014 et de 8% vis-à-vis de septembre 2013 …

Exprimés en dollars, les ventes de SC en Europe ont ainsi représenté 3,22 milliards de dollars en septembre, en hausse de 7,9% sur un an et en retrait de 0,1% en un mois. L’ESIA souligne la bonne tenue des ventes de discrets (+1% en un mois), de capteurs et actuateurs (+1,7%), de microcontrôleurs (+0,9%), de microprocesseurs (+1,4%) et de circuits logiques (+3,7%). En matière de circuits dédiés, les meilleures performances ont été enregistrées par les circuits pour cartes à puce, devant l’informatique, l’automobile et les communications filaires.

Globalement, le marché européen des semiconducteurs au troisième trimestre aura ainsi atteint 9,66 milliards de dollars, en hausse de 0,9% par rapport au deuxième trimestre 2014 et en progression de 7,9% par rapport au troisième trimestre 2013.

87 milliards de dollars : record de ventes mondiales au troisième trimestre
Au niveau mondial, le troisième trimestre a établi un record : les ventes mondiales ont progressé de 5% par rapport au trimestre précédent et de 8% par rapport au troisième trimestre 2013 pour atteindre 87 milliards de dollars. Pour le seul mois de septembre, les ventes mondiales ont représenté 28,998 milliards de dollars (+1,9% en un mois ; +8% sur un an). Cela fait désormais sept mois de suite que les ventes progressent d’un mois sur l’autre.

Le distributeur américain Arrow Electronics publie un chiffre d’affaires trimestriel de 3,73 milliards de dollars pour sa branche composants électroniques, en hausse de 8% par rapport au troisième trimestre 2013 et de 5% sur une base ajustée. En Europe, les ventes trimestrielles de composants d’Arrow ont représenté 949,2 M$, en hausse de 3,7% par rapport au troisième trimestre 2013 et de 2,6% sur une base comparable en excluant l’impact des variations monétaires (soit le sixième trimestre de croissance sur un an de suite) …

Pour sa part, la division informatique (ECS) d’Arrow affiche un CA de 1,88 milliard de dollars, en hausse de 19% sur un an (+7% en données ajustées).

Globalement, Arrow Electronics affiche ainsi un CA consolidé de 5,61 milliards de dollars et un bénéfice net de 146,9 M$ pour le troisième trimestre 2014, à comparer à un CA de 5,05 milliards et un bénéfice net de 96,8 M$ pour le troisième trimestre 2013.

Pour le trimestre en cours, s’attendant à une saisonnalité normale des ventes, Arrow Electronics vise un CA compris entre 3,4 et 3,6 milliards de dollars en composants et entre 2,7 et 2,9 milliards dans l’informatique. Soit des ventes totales comprises entre 6,1 et 6,5 milliards de dollars pour le quatrième trimestre 2014.

Digi-Key, le distributeur en ligne de composants électroniques, officialise une croissance de 26% de ses ventes en Europe, par rapport aux trois premiers trimestres de l'an dernier. La société attribue cette rapide progression des ventes à la poursuite du développement global de ressources locales de ventes et de support, ainsi qu'à la force de son modèle de distribution, associant expertise e-commerce et services personnalisés à valeur ajoutée …

Dans son communiqué, Digi-Key ne chiffre pas le montant de ses ventes en Europe. Mais cet été, Mark Larson, p-dg de Digi-Key avait confié à notre confrère britannique Electronic Specifier que les ventes du distributeur en Europe devaient croître de 26,4% cette année, à 222,6 millions d’euros. En tête des ventes, le p-dg plaçait alors le marché allemand (+30,5%, à 53,8 M€), suivi du Royaume-Uni (+32%, à 26,4 M£), la palme de la croissance revenant aux pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, république tchèque) avec une progression supérieure à 40%.

« Les fabricants OEM et les sous-traitants européens recherchent des solutions pour réduire la durée des cycles et accélérer la mise sur le marché. Avec Digi-Key, ils bénéficient non seulement d'une sélection inégalée de produits en stock, mais aussi de services personnalisés prenant en charge leurs exigences d'approvisionnement. Aujourd'hui, nous gagnons des clients à un rythme rapide dans la région EMEA. Ils constatent que Digi-Key, avec le soutien de ses fournisseurs, constitue une solution viable », commente », déclare aujourd’hui Chris Beeson, Vice-président directeur des ventes et du développement fournisseur (voir photo).

Le modèle de distribution de Digi-Key est axé sur un vaste stock de composants disponibles et sur la capacité à traiter et expédier rapidement des commandes de petits volumes très diversifiés, garantissant une expédition des commandes le jour même.

En 2012, Digi-Key annonçait le renforcement de son équipe de support de ventes en Europe, avec notamment des directeurs des ventes régionaux et un bureau de support et de ventes à Munich. La société a continué à recruter pour assurer le suivi d'une base clients en croissance rapide. Actuellement, Digi-Key emploie plus de 80 professionnels du support et des ventes en Europe, sur le terrain ou au siège européen.

Digi-key souligne notamment une montée en flèche du trafic sur son site Web et des commandes en ligne effectuées par des ingénieurs de conception en Europe. Au niveau mondial, le site Web global de Digi-Key affiche 6,2 millions de visites et 70 millions de pages vues par mois par 4,5 millions de visiteurs uniques. Les 81 sites Web localisés de Digi-Key sont actuellement disponibles en 10 langues et 16 devises différentes. La société attribue plus de 42 % de son chiffre d'affaires aux clients se trouvant hors des États-Unis.

Siemens annonce la signature d'un contrat portant sur l'acquisition de Camstar Systems, l'un des leaders du marché des logiciels de gestion des processus industriels (MES). Avec cette acquisition qui s'inscrit dans le cadre de sa stratégie de numérisation industrielle, Siemens va élargir son portefeuille de solutions intégrées d'automatisation du développement et de la production de produits, destinées aux secteurs de l'électronique, des semiconducteurs et du matériel médical …

Cette annonce marque une nouvelle étape de la stratégie de Siemens visant à aider les entreprises à innover en évoluant vers une entreprise numérique véritablement intégrée. Les solutions MES avancées de Camstar compléteront les offres sectorielles existantes de Siemens. Camstar fera partie intégrante de Siemens PLM Software. Cette transaction devrait avoir lieu avant la fin du mois de novembre 2014. Les conditions de cette acquisition ne seront pas révélées.

Le portefeuille MES de Camstar est composé de solutions d'entreprise évolutives et flexibles pour les environnements de fabrication multisites centralisés ou distribués. La complexité de l'environnement de développement de produits actuel se traduit par une forte demande de solutions MES d'entreprise de la part des fabricants.

Le portefeuille de Camstar inclut une solution d'analyse hautes performances, qui permet de mieux comprendre le fonctionnement des processus complexes et globaux. Cette solution cloud tire parti d'une technologie Big Data avancée couvrant les opérations et la chaîne logistique mondiale de l'entreprise. Siemens va intégrer des solutions d'analyse des performances des produits Big Data dans sa chaîne logistique mondiale

« L'acquisition des solutions de Camstar accélérera notre intégration des solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM) avec les solutions de gestion des opérations industrielles (MOM). Dans l'entreprise numérique intégrée, nous assurons l'interopérabilité des solutions PLM, MOM et d'automatisation industrielle pour aider les clients à développer des produits et des processus innovants tout au long de la chaîne de valeur. Les avantages uniques et l'approche centrée sur l'industrie de Camstar complètent la stratégie de Siemens dans le domaine des solutions MOM et constitueront des ajouts précieux à notre marque MES haut de gamme, SIMATIC IT », commente Chuck Grindstaff, président-directeur général de Siemens PLM Software.

Fondée en 1984, Camstar est basée à Charlotte, en Caroline du Nord, et emploie 250 personnes aux États-Unis, à Singapour, en Malaisie, en Chine et aux Pays-Bas.
Siemens PLM Software, filiale de la division Siemens Digital Factory, est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels et de services de gestion du cycle de vie des produits (PLM), comptant neuf millions de licences vendues et plus de 77 000 clients à travers le monde.

Constatant un affaiblissement de la demande vers la fin du trimestre, en particulier sur le marché de masse et dans les microcontrôleurs et afin de maintenir le cap du retour à la rentabilité de ses activités numériques, STMicroelectronics vient d’engager une série de mesures visant à réduire ses coûts d'exploitation d'environ 100 millions de dollars. En particulier, ST met fin à son activité de production de modules de capteurs d’images standards, va regrouper dans un seul et même segment les groupes de produits DCG et IBP afin d'en extraire des synergies et va réduire de 450 emplois l’effectif du segment Solutions de Traitement Embarquées (EPS)…

« Enfin, nous étudions les implications des récentes annonces de nos partenaires de la Research Alliance pour nos process technologiques », affirme Carlo Bozotti, Président et CEO de ST, faisant référence à la décision d’IBM de se retirer de la production de semiconducteurs au profit de Globalfoundries.

A compter du quatrième trimestre 2014, le groupe DCG (Digital Convergence Group) et le groupe IBP (Imagerie, Bi-CMOS et Photonique sur silicium) seront ainsi regroupés dans une seule et même organisation, appelée DPG (Digital Product Group). DPG se concentrera sur les circuits dédiés ASSP (produits standard pour applications spécifiques) destinés aux décodeurs numériques, box et gateways ; les ASIC en technologie FD-SOI destinés aux applications grand public ; et les ASIC FD-SOI et en technologies mixtes, dont la photonique sur silicium, destinés aux infrastructures de communication, et les produits différenciés pour l'imaging.

Les réductions de coûts annoncées de 100 millions de dollars dans le courant du troisième trimestre 2015 viendront en partie des synergies issues du regroupement des groupes de produits DCG et IBP. Elles proviendront également d'autres initiatives, dont le désengagement de l'activité modules d’imageurs standards lié au repositionnement stratégique de l'activité de ST dans l'imaging, ainsi que d'une réduction des effectifs au sein du périmètre du segment Solutions de Traitement Embarquées (EPS) qui devrait affecter environ 450 personnes dans le monde. En France, selon le Collectif des salariés de STMicroelectronics (CAD-ST), ce plan concernerait 150 postes sous forme de départs volontaires.

Au terme du plan d’économies mondial, les coûts totaux de restructuration devraient s'élever à environ 50 millions de dollars, dont 13 millions de dollars comptabilisés au troisième trimestre 2014.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires net de ST est ressorti à 1,89 milliard de dollars, la marge brute, à 34,3%, la marge opérationnelle, à 4,0% (hors coûts de restructuration et provisions pour dépréciation), le résultat net, à 72 millions de dollars et le free cash flow a été positif à 140 millions de dollars. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre est en hausse de 1,2% par rapport au deuxième trimestre. Dans la zone EMEA, les vents ont reculé de 0,9% en trois mois. Par rapport au troisième trimestre 2013, le chiffre d'affaires mondial ressort en baisse de 6,3% essentiellement du fait de l'arrêt planifié des ventes de produits hérités de ST-Ericsson.

Persistaance d’une faiblesse relative du marché
« Pour le quatrième trimestre, nous voyons la relative faiblesse des conditions de marché persister, et retenons comme point médian de notre fourchette de prévisions une baisse séquentielle du chiffre d'affaires d'environ 3,5%. Les ventes devraient reculer dans tous les groupes de produits à l'exception du groupe AMS (Produits analogiques, MEMS et capteurs) », commente Carlo Bozotti.

La marge brute du quatrième trimestre devrait s'établir autour de 33,8%. Cette baisse est principalement liée à un niveau plus élevé de charges de capacités inutilisées alors que les capacités de production en technologies numériques devraient être à un niveau d'utilisation bas, reconnaît le fabricant franco-italien.