Le groupe français Trescal, spécialiste de services en métrologie, a signé cet été un accord avec Tecnalia, groupe privé espagnol dédié à la recherche, au développement et à l’innovation, pour acquérir 70% du parc d’instruments de mesure de la division Technological Services de Tecnalia …

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Ce département de métrologie réalise un chiffre d’affaires de 1.8 million d’euros, et emploie 27 personnes répartis sur 2 sites situés à Bilbao et Vitoria. Les compétences de haut niveau notamment dans les domaines de la débitmétrie liquide, la haute tension, l’électricité et la force vont permettre à Trescal d’élargir son offre technique sur le marché espagnol.

Trescal, spécialiste mondial de la métrologie, propose une gamme de services pour le management de processus et des équipements de mesure. Trescal est implanté dans 16 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Pays- Bas, Singapore, Suède, Suisse, Royaume Uni, République Tchèque, Roumanie et Tunisie. Au-delà des prestations techniques (vérification, étalonnage et réparation d’instruments de mesure), Trescal propose son expertise pour la mise en place et l’acquisition de systèmes de mesure, de solutions personnalisées et informatisées de gestion de parc, de formation et de support technique et métrologique. Trescal dispose de 67 laboratoires de métrologie et emploie plus de 1800 salariés à travers le monde, au service de plus de 28 000 clients dans les secteurs de l’aéronautique/spatial, la défense, les télécommunications, l’industrie automobile, l’électronique, l’énergie, le médical et la chimie et la pétrochimie. Le chiffre d’affaires de Trescal s'élève à 181 millions d'euros.

DelfMEMS, jeune pousse française spécialisée dans les composants radiofréquences et développeur de solutions innovantes de commutateurs RF MEMS (RF MEMS switches) annonce la nomination de Cybèle Rolland au poste de p-dg et de Hervé Martin à celui de président exécutif. DelfMEMS finalise également son procédé de production et prépare ses premiers produits …
Cybèle Rolland, 43 ans, a intégré DelfMEMS il y a cinq ans en tant que directrice financière, après avoir occupé des fonctions d'achat, de supply chain, de contrôle de gestion et de finance dans des sociétés industrielles …

« En 8 ans, la société a constitué une équipe d'ingénieurs extrêmement compétents et dévoués, en rassemblant des experts en technologie MEMS et en radiofréquences. DelfMEMS développe des produits qui vont permettre une avancée majeure dans les technologies radiofréquences. L'année prochaine sera dédiée à la mise en place de nos opérations de production et au démarrage des livraisons à nos clients », a commenté Cybèle Rolland.

Le Conseil a également annoncé la nomination d'Hervé Martin comme président exécutif de la société. Hervé Martin avait rejoint le conseil d'administration de DelfMEMS dès 2010 et en avait pris la présidence en 2012, après une carrière de hautes responsabilités dans l'industrie de l'électronique. La société va profiter de son expertise en matière de technologie, de certification et de consolidation des processus. Le conseil de surveillance remercie également Guillaume d'Eyssautier qui a dirigé la société pendant les 18 derniers mois et se consacre désormais à de nouvelles activités.

DelfMEMS est le pionnier dans le développement et la production de commutateurs radiofréquences en technologie MEMS (microsystèmes électromécaniques), qui visent les applications de téléphonie mobile de nouvelle génération, multistandard et multimode. Ses solutions permettent une meilleure intégration du module Front-End RF et améliorent significativement les performances de traitement des signaux radiofréquences par rapport aux solutions actuelles, estime la société implantée à Villeneuve d’Ascq. Les principaux bénéfices comprennent une meilleure qualité des appels téléphoniques, une augmentation des vitesses et des capacités de transmission des données, des coûts réduits et une moindre consommation de courant, préservant ainsi la batterie. Le marché total visé en 2017 est estimé à plus de 1 milliard de dollars.

Inside Secure, société d’Aix-en-Provence spécialisée dans les solutions de sécurité embarquées pour les appareils mobiles et connectés, vient d’annoncer que Martin Bergenwall, actuellement vice-président de la ligne de produits de solutions de sécurité embarquées du groupe, est nommé responsable de la division Sécurité Mobile …

Il reprend ainsi les fonctions de Simon Blake-Wilson, qui quittera la société le 29 août prochain, après avoir mené les intégrations d’ESS et de Metaforic au sein de la division Sécurité Mobile, conduisant à une offre complète et renforcée de solutions de sécurité embarquées pour les terminaux mobiles.

Altran annonce avoir signé un accord avec Beyondsoft pour l'acquisition de ses activités de services R&D dans les télécommunications en Chine, représentant un chiffre d'affaires 2013 de 7,8 millions d'euros auprès de grands comptes internationaux. Cette opération permet à Altran de renforcer sa présence en Chine avec désormais près de 800 salariés …

Cette acquisition sera réalisée à travers une augmentation de capital de la société commune Altran-Beyondsoft (Beijing), entièrement souscrite par Altran, portant ainsi sa participation de 51 % à 70 %. En juin 2013, après plus d'un an de coopération entre Altran et Beyondsoft en Chine, cette société commune avait été créée afin de délivrer des services de R&D dans les domaines de la connectivité, l'électronique et l'ingénierie logicielle pour répondre aux besoins de clients implantés en Chine et travaillant dans les secteurs des télécommunications et de l'automobile.

Cette transaction va permettre de développer l'offre de services R&D dans les systèmes embarqués en Chine. 400 ingénieurs et leur encadrement vont ainsi rejoindre la structure actuelle, qui compte désormais environ 550 collaborateurs et continuera à proposer des offres de services autour des systèmes intelligents aux clients internationaux implantés en Chine.

Afin d’accélérer le déploiement des solutions de recharge des véhicules électriques, les acteurs de la mobilité électrique et de la performance énergétique que sont Actility, Alstom, Bouygues Energies & Services, CEA, Embix, Nexans, Renault et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, donneront le coup d’envoi le 18 septembre au lancement du programme de R&D Eco2charge …

Le projet Eco2charge a été conçu comme une solution globale permettant d’accélérer le déploiement de la mobilité électrique, grâce à des réponses qui se veulent innovantes portant sur le pilotage énergétique, le stockage d’énergie et l’infrastructure intelligente de recharge électrique.

Un consortium d’entreprises complémentaires travaille au développement de ce système intelligent qui devrait être commercialisé d’ici 2017 et permettre de minimiser les coûts d’infrastructure et d’usage de l’électricité, pour assurer un haut niveau de service aux usagers des véhicules électriques et réduire l’empreinte environnementale des sites de production. A suivre.

Le quotidien Les Echos a révélé hier soir l’identité des six entreprises qui produiront les 3 premiers millions de compteurs communicants Linky, dans le cadre de la première phase du déploiement de 35 millions de compteurs d’ici 2021. La surprise vient du fait que le Slovène Iskraemeco associé au sous-traitant AsteelFlash, n’aurait pas été retenu …

En revanche, l’Américain Itron, qui a un usine dans la Vienne, le Suisse Landis+Gyr, filiale de Toshiba, qui possède une unité de production dans l’Allier, et le Français Sagemcom, déjà retenu pour la fourniture de 4,7 millions de compteurs Gazpar et qui envisage la reconversion de son site de Dinan sur le comptage intelligent multi-énergie en 2015, auraient été sélectionnés, ainsi que trois autres fabricants européens : le Français Maec, l’Allemand Ester et l’Espagnol Ziv.

L’information est toutefois à prendre avec prudence : elle n’a toujours pas été officialisée, ERDF ne souhaitant pas la commenter à l’AFP.

Selon le quotidien économique, les industriels retenus ont un an pour produire les trois premiers millions d’exemplaires, qui commenceront à être installés à l’automne 2015. Au total, le déploiement des 35 millions de compteurs devrait coûter à ERDF quelque 5 milliards d’euros.

Rappelons que cet été, la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) a ramené de 95% à 90%, le taux de déploiement du compteur Linky à l’horizon 2021, afin d’éviter des « surcoûts significatifs » inutiles (voir notre article).