Alors qu’en 2010, la Chine ne représentait encore que 22% des dépenses d’investissements pour la production d’écrans plats, cette part devrait dépasser 70% en 2014 et en 2015, selon NPD Displaysearch. La capacité de production d’écrans plats sur le territoire chinois a ainsi progressé en moyenne de 51% par an au cours des cinq dernières années, alors que la Chine ne représentait encore que 4% de la capacité de production mondiale d’écrans plats installée en 2010 …

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Ces investissements élevés devraient faire passer la Chine à 21% de la capacité de production mondiale en 2015.

Jusqu’à encore récemment, la majorité des investissements sur le territoire chinois concernait des équipements de production pour la fabrication d’écrans plats de téléviseurs et de moniteurs en technologie a-Si TFT (matrices actives en silicium amorphe). Mais depuis, les fabricants chinois diversifient leurs productions vers la fabrication d’écrans plats pour smartphones et tablettes électroniques en technologies LTPS (silicium polycristallin basse température) et AMOLEDs.

Le cabinet d’études dénombre actuellement plus de 10 projets potentiels d’unités de production en technologie LTPS en Chine pour 2014 et 2015, et encore davantage devraient voir le jour dans les années à venir. BOE, China Star, Truly, et AU Optronics ont notamment de tels projets en Chine.

Le marché mondial des semiconducteurs a progressé de 4,8% en 2013, avec des ventes au quatrième trimestre en recul de 0,8% par rapport au troisième trimestre, selon le WSTS. Le consensus actuel, au vu des prévisions des fabricants, plaide pour une baisse de 5% des ventes du premier trimestre 2014 par rapport aux trois derniers mois de 2013. Dans ce contexte, Semiconductor Intelligence table sur une croissance de 10% pour l’ensemble de 2014 …

La prévision de la société se situe dans la fourchette haute de celle de ses confrères (entre 7% et 9% en moyenne). Pour autant, en novembre, Semiconductor Intelligence tablait encore sur une progression de 15% pour 2014. Mais la baisse des facturations au quatrième trimestre, puis celle envisagée pour le premier trimestre (pourtant habituelle du fait de la saisonnalité des ventes) conduisent la société à plus de modération.

L’analyse de Semiconductor Intelligence se base sur l’accélération de la croissance macro-économique mondiale. Selon le FMI, la croissance mondiale devrait atteindre 3,7% en 2014, contre 3% en 2013. Aux Etats-Unis, la croissance devrait atteindre 2,8% cette année, contre 1,9% en 2013. La zone Euro devrait passer de -0,4% à +1%. En dépit du ralentissement de la croissance chinoise (de 7,7% à 7,5%), la croissance des économies des pays émergeants et en développement devrait passer de 4,7% en 2013, à 5,1% en 2014.

Avec ces données, le modèle développé par Semiconductor Intelligence donne une croissance de 11% pour le marché des semiconducteurs, ramenée à 10% en raison d’un début d’année en retrait. Pour 2015, le FMI table sur une croissance mondiale de 3,9%, qui se traduirait ainsi par la poursuite d’une croissance à deux chiffres pour l’industrie des semiconducteurs.

Selon Transparency Market Research, le marché mondial du recyclage en électronique devrait passer de 9,84 milliards de dollars en 2013, à 41,36 milliards en 2019, soit une croissance annuelle moyenne de 23,06%. En volume, ce marché devrait passer de 48,43 millions de tonnes traitées en 2012, à 141,05 millions de tonnes en 2012 …

En volume, l’Europe constitue le continent qui recycle le plus actuellement, mais c’est la zone Asie-Pacifique qui devrait enregistrer la plus forte croissance : +22,8% par an, en moyenne, entre 2013 et 2019.

De tous les produits recyclés, c’est l’ordinateur qui arrive en tête, du fait du changement rapide de générations de composants et de l’abaissement de la durée de vie moyenne des PC. Les micro-ordinateurs continueront de rester le produits le plus recyclé jusqu’en 2019, soutient Transparency Market Research.

Parmi les acteurs les plus significatifs dans le domaine du recyclage, l’étude cite : AERC Recycling Solutions, American Retroworks, CRT Recycling, Dlubak Glass, Fortune Plastic & Metal, MBA Polymers, Sims Metal Management, Universal Recyclers Technologies et A2Z Group.

Selon Strategy Analytics, le marché mondial des processeurs d’applications pour smartphones a progressé de 41% en 2013, pour atteindre 18 milliards de dollars. Qualcomm, Apple et MediaTek détiennent 80% de ce marché en valeur, suivis de Samsung et de Spreadtrum. La part de marché d’Intel n’a pas dépassé 0,2% …

Grâce à sa technologie LTE multimode couplée à son expertise interne en technologies CPU, GPU et DSP, Qualcomm règne en maître avec une part de 54% du marché des processeurs d’applications pour smartphones. Loin derrière suivent Apple (16%) et MediaTek, qui obtient une part de marché de 10% grâce à son positionnement sur le marché des smartphones à moins de 200 dollars. Derrière Samsung, le Chinois Spreadtrum obtient le cinquième rang mondial en valeur et obtiendrait en volume une part de marché à deux chiffres. MediaTek et Spreadtrum représenteraient ainsi en volume environ un tiers du marché des processeurs d’applications pour smartphones. Les autres acteurs sont : Broadcom, Marvell, HiSilicon et Nvidia.

Une autre étude de Strategy Analytics concernant le marché des processeurs bande de base pour la téléphonie cellulaire évalue ce marché à 18,9 milliards de dollars en 2013, en progression de 8,3%. Là-encore Qualcomm domine les débats avec une part de marché de 64%, contre 12% pour MediaTek et 8% pour Intel. L’étude estime que les processeurs d’applications avec fonction bande de base intégrée représentent 60% du marché des processeurs bande de base, contre 48% en 2012. Les autres acteurs sont Broadcom, Ericsson, Marvell, Nvidia et Spreadtrum.

Enfin, une dernière étude de Strategy Analytics concerne les processeurs pour tablettes électroniques, un marché qui a bondi de 32% en 2013 pour atteindre 3,6 milliards de dollars. Sans surprise, Apple est le premier fournisseur de ce marché avec une part de marché de 37%, devant Qualcomm (11%) et Samsung (10%).

Mais en volume, les fabricants chinois et taïwanais de processeurs d’applications pour tablettes d’entrée de gamme représenteraient déjà un tiers des livraisons en nombre de pièces. Ils se nomment Actions Semiconductor, Allwinner, MediaTek et Rockchip, pour les principaux.

Le marché mondial des produits du prêt-à-porter numérique pour des applications grand public et professionnelles devrait représenter 30,2 milliards de dollars en 2018, soit une croissance annuelle moyenne de 43,4%, selon une étude de BCC Research. Sur ce marché très diversifié du « wearable », les montres intelligences représenteront le produit le plus en vue avec plus de 12,5 milliards de dollars de revenus annuels en 2018 …

Le prêt-à-porter numérique pour des applications grand public représentera le secteur qui croîtra le plus vite : +52% par an en moyenne pour atteindre 22,1 milliards en 2018. Outre les montres, ce secteur englobe les lunettes connectées, les tissus et vêtements connectés, les enregistreurs d’activité, etc. Quant au secteur du prêt-à-porter numérique pour des applications professionnelles (santé, défense, sécurité, entreprise, industriel, etc.), il devrait progresser moins vite pour atteindre 8,1 milliards en 2018, selon BCC Research.

Parmi les dix premiers fabricants mondiaux de semiconducteurs en termes de dépenses de R&D en 2013, cinq sont des entreprises américaines (Intel, Qualcomm, Broadcom, TI et Micron), deux sont japonaises (Toshiba et Renesas), alors que TSMC pour Taïwan, Samsung pour la Corée et STMicroelectronics pour l’Europe complètent le tableau. Deux sont des entreprises fabless (Qualcomm et Broadcom), une seule –TSMC- est un fondeur, selon le classement d’IC Insights …

Comme les années précédentes, Intel domine largement le classement avec des dépenses de R&D de 10,6 milliards de dollars, soit 37% des dépenses cumulées du top10 et 19% de l’ensemble des dépenses de R&D de l’industrie des semiconducteurs. Ces dépenses de R&D concernent à la fois celles pour la mise au point de procédés de fabrication avancés et celles pour la conception des puces. A cet égard, la deuxième place de Qualcomm, entreprise fabless dont les dépenses de R&D concernent uniquement la conception de puces, est exemplaire : l’Américain, dont les dépenses de R&D ont progressé de 28% l’an passé, consacre 20% de son chiffre d’affaires à cette tâche. Et que dire de Broadcom qui y consacre 30% de ses ventes et occupe ainsi le quatrième rang mondial.

Samsung, pour sa part, n’occupe que le troisième rang mondial avec des dépenses de R&D de 2820 M$, soit 8% de ses ventes de semiconducteurs. IC Insights explique cette situation par la nature des produits de Samsung (essentiellement des mémoires Drams et Flash NAND), qui ne sont pas aussi complexes que les processeurs d’Intel, ainsi que par son appartenance à l’Alliance IBM qui lui permet de partager les frais de développement de procédés de fabrication avancés.

Pour sa part, TSMC a dépensé 1,6 milliard de dollars en R&D l’an passé (+18%). STMicroelectronics, Renesas, TI et Toshiba ont été les seuls du top10 à baisser leurs dépenses de R&D en 2013.