HF Company, groupe français spécialisé dans l'univers du numérique personnel, de la technologie CPL (courants porteurs) et des solutions large bande, a réalisé un chiffre d'affaires de 64,4 millions d'euros en 2014, intégrant la contribution du pôle confortique jusqu'à sa cession survenue le 16 mai. Retraité des activités confortique, le chiffre d'affaires 2014 est ressorti à 48,9 millions d'euros, en retrait de 16,9% en comparaison de l'exercice précédent …

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Au quatrième trimestre, ses ventes ont baissé de 6,6% pour s'établir à 12,7 M€, un repli nettement plus modéré que les trimestres précédents grâce aux effets confirmés du plan de reconquête commerciale sur le pôle « résidentiel numérique ». Ce dernier affiche une croissance de 4,3% au dernier trimestre avec le niveau d'activité le plus élevé enregistré sur un trimestre au cours des deux derniers exercices (7,3 M€).

Dans le pôle « Numérique large bande », l'activité en recul de 1,2 M€ au dernier trimestre, est toujours pénalisée par un marché du haut débit atone, mais elle devrait bénéficier du démarrage de nouveaux contrats à la fin premier semestre de l'exercice 2015, selon l’entreprise. Dans ce contexte, HF Company espère globalement renouer avec la croissance organique cette année.

Amphenol, deuxième fabricant mondial de connecteurs, termine son exercice 2014 sur un CA annuel de 5,346 milliards de dollars, en progression de 16% par rapport à 2013, pour un bénéfice net de 709,1 M$, contre 635,7 M$ en 2013. Durant le quatrième trimestre 2014, l’Américain a procédé à la finalisation de l’acquisition de Goldstar Electric Systems (40 M$ de CA annuel), une entreprise implantée en Chine et spécialisée dans les prestations d’assemblage d’interconnexion, qui renforce sa présence sur le marché chinois de l’industriel …

Pour le quatrième trimestre 2014, Amphenol publie un chiffre d’affaires trimestriel record de 1427 M$, en hausse de 15% par rapport au quatrième trimestre 2014 et de 5% par rapport au trimestre précédent, pour un bénéfice net de 193,5 M$, contre 167,9 M$ un an plus tôt. Le connecticien salue ce trimestre record dont il attribue le succès à ses performances sur les marchés de l’automobile, de l’industriel et des réseaux mobiles, ainsi qu’à sa croissance externe.

Pour le premier trimestre 2015, Amphenol vise ainsi un CA compris entre 1286 M$ et 1326 M$. Pour l’ensemble de 2015, l’Américain vise un chiffre d’affaires compris entre 5,493 et 5,653 milliards de dollars, soit une hausse de 3% à 6% par rapport à 2014.

Septième sous-traitant mondial selon le classement MMI, le Canadien Celestica publie un chiffre d’affaires annuel de 5,631 milliards de dollars de dollars, en baisse de 3% par rapport aux 5796 M$ de 2013. Son bénéfice net recule de 118 M$ à 108,2 M$ …

Au dernier trimestre, Celestica a réalisé un CA trimestriel de 1,42 milliard de dollars américains, stable par rapport au troisième trimestre 2014 et légèrement inférieur à son CA de 1,44 milliard du quatrième trimestre 2013. Dans le même temps, le sous-traitant affiche une perte nette trimestrielle de 4,4 M$, contre un bénéfice de 22,1 M$ un an plus tôt.

Celestica déplore notamment l’amortissement de survaleurs qu’il a été contraint de comptabiliser pour ses activités dans le semiconducteur, même s’il continue à croire au potentiel de ces activités. Rappelons qu’en 2012, Celestica avait racheté le Californien D&H Manufacturing Company, un fabricant de composants et d’assemblages de précision, utilisés principalement par les fabricants d’équipements pour la production de semiconducteurs.

L’entreprise employait alors environ 350 personnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 80 M$. Le montant de l’acquisition avait atteint 70 M$.

Pour le trimestre en cours, Celestica prévoit une baisse de son chiffre d’affaires qui devrait se situer entre 1,275 et 1,375 milliard de dollars.

Les équipementiers télécoms chinois Huawei et ZTE, présents sur les marchés des réseaux d’opérateurs, des communications d’entreprise et des smartphones, ont réalisé des chiffres d’affaires annuels en hausse respectives de 20% et de 8% en 2014, avec des bénéfices confortables …

En 2014, le chiffre d’affaires de l’équipementier télécoms chinois Huawei devrait atteindre entre 287 et 289 milliards de yuans (entre 39,3 milliards et 39,5 milliards d’euros), enregistrant ainsi une hausse de près de 20% par rapport à 2013, selon les données préliminaires du fabricant. Son bénéfice net devrait se situer entre 4,6 milliards et 4,7 milliards d’euros, soit une marge de 12%, stable par rapport à 2013. En 2014, Huawei a investi entre 5,4 milliards et 5,5 milliards d’euros en R&D, une hausse de 28% par rapport à 2013.

Le chiffre d’affaires de la division Réseaux de Huawei a enregistré une hausse de près de 15% grâce à l’augmentation soutenue en investissements 3G et le bond des investissements 4G dans le monde entier. La division Entreprise de Huawei a connu une croissance de 27% environ. Cette division fournit des services auprès de plus de 100 des 500 plus grandes sociétés mondiales. Enfin, la division Consumer de Huawei, à destination du grand public, a, elle, enregistré un chiffre d’affaires en hausse de près de 32% par rapport à 2013 grâce à une augmentation des ventes de smartphones de moyenne et haute de gamme.

Résultant de la demande en matière de réseaux 4G LTE et de smartphones, l’équipementier chinois ZTE annonce, pour sa part, une hausse de 8% de son chiffre d’affaires, à 81,24 milliards de yuans (13,05 milliards de dollars). Le bénéfice net attribuable aux actionnaires de la société cotée devrait atteindre 2,64 milliards de yuans (424 millions de dollars) en 2014, contre 1,36 milliard il y a un an. ZTE est un fournisseur de systèmes de télécommunications, de terminaux mobiles et de solutions technologiques d’entreprise destinés au grand public, aux opérateurs, aux entreprises et aux clients du secteur public.

Records de ventes annuelles et trimestrielles. Records de ventes annuelles en nombre de pièces de circuits pour PC, serveurs, tablettes, smartphones et applications IoT (Internet des Objets). La publication des résultats annuels d’Intel serait parfaite sans cette perte de 4,2 milliards de dollars de la branche « Mobiles et Communications ». Intel paie le prix fort pour imposer ces processeurs qui ont équipés 46 millions de tablettes en 2014 …

Comme le reconnaît son p-dg, Brian Krzanich : « il y a encore beaucoup à faire en 2015 pour améliorer notre profitabilité dans les mobiles et s’imposer dans toutes les applications nouvelles de traitement des données ».

Intel a ainsi terminé son exercice 2014 sur un chiffre de 55,9 milliards de dollars, en hausse de 6% par rapport à 2013, pour un bénéfice d’exploitation de 15,3 milliards (+25%) et un bénéfice net de 11,7 milliards, en hausse de 22% par rapport à 2013.

Après un recul de 4% en 2013, les ventes de sa division « PC client » ont progressé de 4% en 2014, à 34,7 milliards de dollars, confirmant la meilleure santé du marché des PC traditionnels. Les ventes de sa division Data Center (essentiellement des serveurs) ont crû de 18%, à 14,4 milliards de dollars.

La branche Internet des objets a vu ses ventes progresser de 19%, à 2,1 milliards de dollars. La division logiciels et services a progressé de 1%, à 2,2 milliards.

Seul ombre au tableau, la branche « Mobile et Communications » a vu ses ventes s’effondrer de 85%, à 202 M$, enregistrant une perte d’exploitation de 4,2 milliards de dollars contre un déficit de 3,15 milliards en 2013. Notons que le chute du chiffre d’affaires de la branche s’explique par la décision d’Intel annoncée en novembre dernier de loger ses activités circuits pour smartphones et tablettes dans sa division circuits pour PC. Au dernier trimestre, les ventes de la branche « Mobile et Communications » sont d’ailleurs négatives de 6 M$.
Pour le premier trimestre 2015, Intel vise un chiffre d’affaires de 13,7 milliards (+/- 500 M$), contre 14,7 milliards pour le quatrième trimestre 2014.

Pour l’ensemble de l’année, Intel devrait investir 10 milliards de dollars (+/- 500 M$).

Le distributeur en ligne Digi-Key a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires mondial de 1,76 milliard de dollars, affichant ainsi une croissance qu’il estime plus de trois fois supérieure à celle de l’industrie électronique mondiale …

En Amérique du Nord, ses ventes ont notamment progressé de 11%. Mais surtout, Digi-Key avance qu’il détient 38% du marché américain de ventes en ligne de composants électroniques.

En 2014, Digi-Key a constaté une demande particulièrement forte liée à l’Internet des Objets (IoT), tirée par les progrès accomplis dans les capteurs, le sans fil et les cartes embarquées, ainsi qu’une demande relative aux applications cloud. La société observe également une demande croissante en modules préconçus et kits de développement, ainsi qu’en solutions prêtes à l’emploi bâties autour des cartes et des technologies embarquées.

Dans son communiqué, Digi-Key ne chiffre pas le montant de ses ventes en Europe. Mais à l’été 2014, Mark Larson, p-dg de Digi-Key avait confié à notre confrère britannique Electronic Specifier que les ventes du distributeur en Europe devaient croître de 26,4% en 2014, à 222,6 millions d’euros. En tête des ventes, le p-dg plaçait alors le marché allemand (+30,5%, à 53,8 M€), suivi du Royaume-Uni (+32%, à 26,4 M£), la palme de la croissance revenant aux pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, république tchèque) avec une progression supérieure à 40%. A l’occasion d’Electronica, Digi-Key attribuait plus de 42% de son chiffre d'affaires aux clients se trouvant hors des États-Unis.

Le modèle de distribution de Digi-Key est axé sur un vaste stock de composants disponibles et sur la capacité à traiter et expédier rapidement des commandes de petits volumes très diversifiés, garantissant une expédition des commandes le jour même.