I-Ten jeune entreprise innovante lyonnaise, qui développe depuis 4 ans, en collaboration avec l’ENS Lyon et le Laboratoire Interdisciplinaire Carnot de Bourgogne, une technologie de rupture dans la fabrication d’une nouvelle génération de micro-batteries en couches minces, vient de lever 3,2 millions d’euros auprès d’Innovacom, Demeter, Rhône Alpes Création et R2V. L’entreprise développe des micro‐batteries extrêmement compactes, permettant de stocker dans le même espace 10 fois plus d'énergie que les technologies concurrentes, ouvrant ainsi un champ à de nouvelles utilisations, notamment dans le domaine de l'internet des objets en assurant l'autonomie énergétique des petits dispositifs connectés …

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Le site de la start-up, -créée en 2011 par Fabien Gaben, docteur en physique-chimie-, étant en construction, il est difficile d’apprécier la portée de la technologie d’I-Ten. Mais son communiqué de presse est extrêmement laudateur : les batteries développées par la start-up étant de type CMS, elles peuvent donc être intégrées sur des cartes sans modification du procédé d’assemblage CMS. Supportant des températures supérieures à celle du brasage, elles peuvent ainsi remplacer notamment des piles boutons sur les cartes électroniques.

Rechargeables, non inflammables, ne contenant ni métaux lourds ni électrolytes liquides, ces composants ne nécessitent en outre pas de procédés de recyclage spécifiques autres que celui des cartes électroniques.

Cette première levée fonds permet à I-Ten de préparer la phase d’industrialisation de ses produits, à partir d’une technologie désormais validée à l’échelle du laboratoire et protégée par 8 familles de brevets, pour aboutir dans 18 à 24 mois à la réalisation de pré-séries qui serviront à la conduite de test de qualification dabs les différentes applications visées.

Premier fondeur mondial, le Taïwanais TSMC affiche pour le mois de février un chiffre d’affaires de 46,83 milliards de dollars taïwanais (1544 M$), en baisse de 9% par rapport à janvier 2014, mais en hausse de 13,7% par rapport à février 2013. Sur les deux premiers mois de l’année, TSMC affiche ainsi une progression de ses ventes de 10,9%, à 98,26 milliards de dollars taïwanais (3240 M$) par rapport à janvier-février 2013 …

De son côté, son compatriote UMC publie pour février un chiffre d’affaires de 10,34 milliards de dollars taïwanais (341 M$), en hausse de 2,8% par rapport à janvier 2014 et en hausse de 18,45% par rapport à février 2013. Sur les deux premiers mois de l’année, UMC affiche ainsi une progression de ses ventes de 12,22%, à 20,40 milliards de dollars taïwanais (673 M$) par rapport à janvier-février 2013.

Le Grenoblois Digigram, concepteur de technologies et de solutions pour les professionnels de l'audio, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 5,89 M€ contre 6,19 M€ en 2012 …

L'audio enregistre un repli limité de -4,1% à 5,62 M€, bénéficiant de la bonne tenue de l'activité carte son, produit historique du groupe (59,9% du chiffre d'affaires 2013), qui affiche une hausse de près de 6% sur l'exercice. L'activité audio sur IP s'inscrit elle en baisse du fait du décalage sur 2014 de déploiements importants prévus chez des opérateurs de diffusion. La vidéo (4,5% du chiffre d'affaires consolidé 2013) ressort en baisse à 0,27 M€, mais des succès significatifs ont été obtenus en fin d'année et la sortie de nouveaux produits en 2014 devrait permettre un développement de l'activité, promet Digigram.

Le Français Orolia, spécialiste mondial des applications GPS critiques, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 72,6 M€, en croissance de 9,6% par rapport à l'année 2012. A périmètre et taux de change constant, la hausse est de 9,1% …

Sur le pôle historique Timing, Tests & Measurement (57% des ventes du groupe), le chiffre d'affaires progresse de 7,0% à 41,6 M€ (+8,5% à périmètre et taux de change constant). La croissance du chiffre d'affaires de la division Positioning, Tracking & Monitoring (43% du chiffre d'affaires total à 31,0 M€) ressort à +13,4% (+ 9,7% à périmètre et taux de change constant).

En 2014, Orolia entend renforcer les positions de sa division Timing, Tests & Measurement en confirmant la dynamique commerciale des derniers mois sur les simulateurs de signaux GNSS et les secteurs toujours à fort potentiel de la défense et des réseaux informatiques à faible temps de latence.

Sur le pôle Positioning, Tracking & Monitoring, le premier semestre 2014 devrait être marqué par la finalisation de l'acquisition de TSi après la signature du protocole d'accord annoncée en décembre 2013. Cette acquisition permettra à Orolia de prendre une position de leadership sur le programme Meosar du système international de recherche et sauvetage par satellites Cospas-Sarsat. Afin d'accompagner cette mutation, une réorganisation du pôle a été engagée. Les marques Boatracs, Kannad, McMurdo et TSi ont été regroupées sous la marque ombrelle McMurdo. Avec une balise Cospas-Sarsat sur quatre fabriquée par McMurdo dans le monde, une part de marché sur les balises militaires estimée à 60% (hors USA) et plus de 35 000 vies sauvées dans le monde depuis près de 30 ans, la marque jouit d'une notoriété solidement ancrée sur le marché mondial des opérations de recherche et sauvetage.

« En 2014, l'acquisition de TSi et la réorganisation de notre pôle Positioning, Tracking & Monitoring autour de la marque McMurdo constitueront de nouvelles avancées dans notre stratégie de montée dans la chaîne de valeur. Notre division Timing, Test & Measurement devrait en outre poursuivre sa solide trajectoire de croissance rentable. Ces perspectives favorables nous permettent de maintenir avec confiance notre objectif de chiffre d'affaires supérieur à 100 M€ à l'horizon 2015 », commente Jean-Yves Courtois, Directeur Général d'Orolia.

Orolia est un groupe de haute technologie dont la vocation est d'assurer la sécurité, la conformité réglementaire et la maîtrise opérationnelle des systèmes et infrastructures critiques qu'exploitent ou utilisent ses clients, au moyen de solutions de positionnement, de navigation, de timing, de supervision et de communication adaptées à des environnements sévères où les réseaux de communication terrestres sont insuffisants.

Numéro un mondial de la sécurité numérique, le Français Gemalto a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 2,39 milliards d'euros, en progression de 10% à taux de change constants et de 6% à taux de change courants. Depuis le début du plan de développement à long terme 2010-2013, le chiffre d'affaires total de la société a augmenté de 735 millions d'euros (1,65 milliard d'euros en 2009), soit +44% …

En 2013, tous les segments d'activité ont apporté une contribution positive à la croissance avec une amélioration particulièrement nette dans les Transactions sécurisées, segment qui a fourni la moitié de l'augmentation annuelle du chiffre d'affaires.

Le chiffre d'affaires annuel de la branche Téléphonie mobile s'inscrit à 1,09 milliard d'euros, en hausse de 5% à taux de change constants. Le chiffre d'affaires du segment Machine-to-Machine est en hausse de 7% à 200 millions d'euros. Cette progression du chiffre d'affaires annuel s'explique non seulement par la croissance des commandes du secteur automobile, mais aussi par une plus large utilisation d'éléments sécurisés dédiés à l'identification des machines et par la signature de nouveaux contrats de service.

Le chiffre d'affaires du segment Transactions sécurisées s'élève à 660 millions d'euros, soit une progression remarquable de 20% à taux de change constants par rapport à 2012. Le chiffre d'affaires du segment Sécurité est en hausse de 11% à 416 millions d'euros à taux de change constants après une expansion de 19% en 2012. Les activités Programmes gouvernementaux et Identité et Gestion des accès ont toutes deux affiché des progressions à deux chiffres du chiffre d'affaires.

Le bénéfice net de la société pour toutes les opérations ressort à 315 millions d'euros au titre de 2013, en progression de 21% par rapport à 2012 (262 millions d'euros).

Pour l'exercice 2014, Gemalto anticipe une croissance à deux chiffres du résultat des activités opérationnelles et du chiffre d'affaires à taux de change constants.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a inauguré ce matin le premier fonds d'investissement exclusivement dédié à la robotique. Baptisé Robolution Capital, ce fonds doit financer l’essor d’une industrie française et européenne de la robotique de service (robots de compagnie, robots ménagers, de surveillance, drones, robots d’accompagnement des chirurgiens, voitures autonomes, etc.) …

Le fonds investira entre 300 000 euros et 5 millions d'euros par projet dans des entreprises spécialisées dans les différentes briques technologiques de la robotique, des entreprises pour moitié localisées en France et pour moitié en Europe.

Ce fonds réunit des acteurs privés (AG2R, EDF, Orange, Thales), des organismes publics (Bpifrance, Caisse des dépôts, etc.). Robolution Capital a été créé à l’initiative de Bruno Bonnell, président de Syrobo, le syndicat français de la robotique de service. Estimé à 17 milliards d'euros pour 2013, le marché mondial de la robotique pourrait atteindre 100 milliards d'euros en 2018 et plus de 200 milliards en 2023.