Spécialisé dans les circuits pour télécommunications filaires et sans fil, l’Américain Broadcom vient de signer un accord cadre de licence avec ARM lui permettant de développer ses propres processeurs à partir des architectures ARMv7 et ARMv8 du Britannique …

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STMicroelectronics, IBM et Shaspa annoncent leur collaboration dans le domaine de l'informatique mobile et du Cloud Computing. Le Cloud computing améliore la gestion de « l'Internet des objets » dans les environnements domestiques et permet de mieux gérer les applications de chauffage, d'éclairage ou de sécurité par l'intermédiaire de différentes interfaces telles que la reconnaissance vocale ou des gestes …

L'objectif des trois partenaires est ainsi de rendre les foyers plus intelligents en aidant les fabricants et prestataires de services à fournir au grand public des moyens innovants pour gérer et entrer en interaction avec des fonctions et systèmes de divertissements domestiques par l'intermédiaire de différentes interfaces utilisateur, telles que la reconnaissance vocale ou des gestes physiques.

Dans un « foyer intelligent », les fonctions réseau sont réunies et créent une passerelle qui connecte un téléviseur, un ordinateur ou un appareil mobile à des systèmes de relevé de la consommation, systèmes d'éclairage, prises électriques et autres capteurs intelligents disséminés dans toute la maison, mais également à des services extérieurs. Selon les prévisions du cabinet Parks Associates, plus de 8 milliards d'appareils seront connectés à un réseau domestique à la fin de l'année 2015.

Au cours du salon Consumer Electronics Shows 2013 (CES) qui se tient cette semaine à Las Vegas, les trois partenaires effectueront une démonstration impliquant un téléviseur connecté à la passerelle domestique Home Gateway de ST équipée d'un logiciel édité par Shaspa et connectée au Cloud d'IBM. Au moyen de capteurs, le système surveille des valeurs telles que la température, le niveau de dioxyde de carbone (CO2) via un réseau IPv6 fonctionnant sans batterie ou sur une liaison sans fil, ou les déplacements humains dans les différentes pièces de la maison. Les données peuvent ensuite être transmises à un smartphone ou une tablette via un routeur sans fil. Grâce à cette solution, le propriétaire peut déléguer une bonne partie des tâches de gestion domestique au nuage informatique et interagir avec le système à l'aide de scénarii à base d'événements ou programmé dans le temps.

Selon les trois partenaires, cette initiative permettra aux consommateurs d'utiliser tout appareil prenant en charge des applis (« apps ») pour gérer différentes activités domestiques : surveillance de la consommation d'énergie, pilotage des systèmes de sécurité, chauffage et éclairage, activation des appareils électroménagers (lave-linge, par exemple), surveillance médicale à domicile et autres activités de commerce électronique. D'un geste dirigé vers son téléviseur, une personne à mobilité réduite pourra par exemple ouvrir la porte d'entrée, mettre le chauffage en route ou vérifier ses signes vitaux.

Safran annonce avoir réalisé l’acquisition de la participation résiduelle de 19% dans Morpho Detection (MDI), détenue jusqu’à présent par General Electric. Cette opération résulte de l’exercice d’une option prévue par les accords concernant l’acquisition par Safran à General Electric des 81% de MDI qu’il détient depuis septembre 2009…

La participation résiduelle de 19% est valorisée à 90 millions d’euros. Morpho, la filiale dédiée à la sécurité du groupe Safran, détient désormais 100% de Morpho Detection.

Qualcomm vient à la rescousse de Sharp en annonçant un investissement de 120 M$ pour prendre une participation minoritaire au capital du fabricant japonais d’écrans LCD en grandes difficultés financières. L’accord, conclu hier, se double d’un partenariat technologique associant Sharp et Pixtronix, une filiale de Qualcomm, afin d’accélérer la commercialisation d’écrans basse consommation à base de mems de Pixtronix faisant appel à la technologie IGSO (Indium Gallium Zinc Oxide) de Sharp…

Sharp et Pixtronix sont engagés dans des développements communs dans les afficheurs depuis 18 mois. L’objectif des deux partenaires est de pouvoir faire appel aux infrastructures actuelles de fabrication de LCD pour produire des écrans ultrafins et basse consommation associant la technologie mems de Pixtronix et la technologie IGSO de Sharp. Qualcomm et Sharp vont également étudier d’autres collaborations associant les jeux de circuits de l’Américain et la technologie d’affichage basse consommation du Japonais pour des terminaux mobiles, de type smartphones et tablettes.

Avec cet accord stratégique, Sharp compte baser sa stratégie de croissance sur les écrans petits et moyens formats, avec au cœur la technologie IGSO.

Qualcomm, qui devrait cette année devenir le troisième fabricant mondial de semiconducteurs, est donc le premier des géants mondiaux à sauter le pas pour entrer au capital de Sharp et participer au sauvetage de l’entreprise (des rumeurs avaient également pressenti Intel, Apple, Google, voire Microsoft comme de possibles investisseurs dans Sharp). Car si le groupe japonais est financièrement mal en point, il fait toujours figure d’innovateur technologique de premier plan dans les écrans plats.

Par ailleurs, la presse japonaise croit savoir que les négociations avec Hon Hai Foxconn qui traînaient en longueur depuis des mois on finalement été abandonnées.

Sharp avait annoncé récemment que 2960 salariés avaient répondu favorablement au plan de départ volontaire décidé cet été, soit près de 1000 personnes de plus que prévu initialement. Ces salariés quitteront l’entreprise le 15 décembre prochain. Sharp va comptabiliser une perte exceptionnelle de 25,3 milliards de yens (243 millions d’euros). Pour son trimestre fiscal clos fin septembre, Sharp a réalisé un chiffre d’affaires de 645,5 milliards de yens (8 milliards de dollars), en baisse de 4% sur un an, avec une perte nette de 249,1 milliards de yens (3,1 milliards de dollars). Sharp prévoit que sa perte nette annuelle pour l’exercice clos fin mars 2013 atteindra 450 milliards de yens (5,6 milliards de dollars), soit près du double de sa prévision initiale d’une perte de 250 milliards.

Sagem (groupe Safran), Thales et Sofradir ont signé un accord relatif à l’acquisition par Sofradir des activités de développement et de fabrication de détecteurs infrarouge de Sagem et Thales. Ces deux sociétés apportent ainsi à leur filiale commune les filières technologiques développées pour leurs besoins internes…

Les détecteurs infrarouge sont au centre de multiples applications militaires, civiles, spatiales et scientifiques : caméras thermiques, autodirecteurs de missiles, systèmes de surveillance, conduites de tir, ou encore satellites d’observation. Leurs performances et leurs prix sont au cœur de la compétitivité des systèmes optroniques, rappellent les protagonistes.

L’accord prévoit le transfert à Sofradir de la technologie InSb (Antimonure d’Indium) de la société Sagem, et les technologies QWIP (Quantum Well Infrared Photodetector – Photodétecteurs Infrarouge à Puits Quantiques) et InGaAs (Indium Arséniure de Gallium) du III-V Lab, un GIE dont les membres sont Alcatel Lucent, le CEA et Thales.

Grâce à ce regroupement des compétences françaises en son sein, Sofradir maîtrisera toutes les technologies infrarouge refroidies et non refroidies. Ces apports vont consolider sa position de leader européen et lui ouvrir la voie à un leadership mondial dans le marché de l’imagerie. Sofradir occupe déjà la place de n°1 pour les détecteurs à base de la technologie HgCdTe.

Sofradir est spécialisée en détecteurs infrarouge refroidis basés sur une technologie à haute performance à base d’alliage de Mercure Cadmium Tellure (MCT) à laquelle viennent s’ajouter les technologies InSb, InGaAs et QWIP. Son portefeuille de détecteurs couvre l’intégralité du spectre infrarouge. En 2011, les ventes annuelles du groupe Sofradir, qui inclut les filiales ULIS et Sofradir-EC, ont atteint 150 millions d’euros dont les deux tiers à l’export. Sofradir. ULIS et Sofradir EC emploient plus de 650 personnes.

Spécialisé dans les compteurs d’énergie (eau, gaz, électricité), l’Américain Itron (connu en France sous nom d’Actaris) vient de signer un partenariat avec l’opérateur Deutsche Telekom, visant à proposer des solutions de comptage intelligent destinées au marché européen. Cet accord prévoit que les deux entreprises utilisent les solutions innovantes d’Itron en matière de comptage intelligent, ainsi que les solutions de communication machine à machine (M2M) de Deutsche Telekom et ses solutions de technologies de l’information et de la communication, afin d’apporter une offre de services et de solutions plus complète au marché européen …

Cette collaboration réunit, sur le marché des réseaux et du comptage intelligents, les expertises technologiques de ces deux groupes dans le but de mieux répondre aux besoins des distributeurs d’énergie.

Itron intégrera des cartes SIM de Deutsche Telekom dans ses compteurs GPRS, ceci afin de fournir une offre complète de solutions et de services dans davantage de pays, en s’appuyant sur le réseau de communication de Deutsche Telekom. Dans un effort commun, les deux entreprises fourniront une solution combinée aux clients européens ; elles se sont par ailleurs déjà engagées sur une quantité initiale de cartes SIM à déployer.

De plus, les deux parties vont coopérer afin de créer et de répondre conjointement à des opportunités commerciales dans le secteur des énergies intelligentes (comptage intelligent, réseaux intelligents et maisons intelligentes) sur le marché européen.