A l’occasion du salon du Bourget, 12 sociétés et 2 laboratoires académiques français, sous l’égide du Pôle de compétitivité aéronautique ASTech Paris Region, ont annoncé ce matin la création de SEMI (rien à voir avec l’organisation professionnelle pour la production de semiconducteurs) afin de proposer à l’industrie aéronautique une offre nationale de plates-formes de tests couvrant le développement d’équipements de systèmes et sous-systèmes par la maîtrise d’un large spectre de compétences (électronique, briques logicielles, instrumentation / capteurs, mécanique, etc.) …

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« Du statut d’équipementiers à celui de systémiers, les grands donneurs d’ordres en aéronautique/spatial principalement recherchent non plus un simple catalogue de composants mais des plates-formes de validation de tests couvrant toutes les étapes du cycle de développement de systèmes afin d’en réduire les temps et d’en maîtriser les coûts », soulignent les promoteurs de SEMI. Face à ce constat et « au délitement de l’offre française au profit quasi exclusif de solutions d’origine étrangère » (américaine, allemande…), ces 14 entités (*), sous l’égide du pôle de compétitivité aéronautique ASTech Paris Region, ont décidé d’unir leurs technologies et savoir-faire.

Le groupement SEMI est dédié « recherche, promotion et développement de systèmes de simulation, d’essais, de mesure ou d’instrumentation » afin d’apporter aux grands donneurs d’ordres « une alternative nationale interopérable, fiable et simple de type « plug & play ».

« Le renouveau de l’offre technologique nationale en moyens d’essais et de tests est tangible comme le montre la complémentarité des expertises et technologies des membres de SEMI et les donneurs d’ordres doivent le savoir et en être conscients. La réponse à leurs appels d’offres se fera via le groupement », souligne Christian Garnier, Président de SEMI (et par ailleurs directeur général délégué de Silkan). « L’aéronautique est évidemment le marché cible prioritairement pour SEMI auquel s’ajouteront d’autres secteurs également demandeurs d’offres complètes, intégrées, interopérables comme la défense, les transports, l’énergie, le contrôle-commande au sens large, etc. Pour ce faire et parallèlement, le groupement va œuvrer à la création d’un véritable label SEMI », poursuit-il.

Un des objectifs de SEMI est donc d’offrir des plates-formes de tests couvrant de manière optimale le cycle (en V) de développement d’équipements de systèmes et sous-systèmes par la maîtrise d’un large spectre de compétences :
- mécanique, électrotechnique, hydraulique, instrumentation ; - modélisation ; - prototypage rapide ; - simulation temps réel ; - (bancs de) tests automatisés ; -(bancs de) tests de qualification ; - (bancs de) vérification de systèmes complexes.

(*) Les 14 membres fondateurs de SEMI sont :
- 12 sociétés (en majorité des PMI/TPE) : Avantis Technology – BCSA Gear – Celians – ControlSys – Dassault Systèmes – Nexyad – RMS – Safran-Messier Bugatti Dowty – SDI – Silkan – Sysma – Texense.
- 2 laboratoires académiques : ENSEA – ENSTA ParisTech.

L’équipementier automobile Valeo et le spécialiste allemand de l’éclairage Osram ont décidé de renforcer leur coopération dans le secteur de l'éclairage automobile via la signature d'un contrat d'approvisionnement stratégique. Les deux partenaires ont également conclu un accord sous forme d'options réciproques d'achat et de vente grâce auquel Valeo pourrait devenir seul actionnaire de leur entreprise conjointe en Amérique du Nord à partir de 2014 …

Selon cet accord, en cas d'exercice de ces options par l'un des deux partenaires début 2014, Valeo s'engagerait à racheter la participation d'Osram dans leur entreprise commune en Amérique du Nord. Dans l'intervalle, Valeo et Osram conserveront chacun 50% de la société commune.

La DGA a choisi Bull pour réaliser le Système d’information du combat de Scorpion (SICS) qui équipera dès 2016 l’ensemble des forces terrestres. Bull équipera ainsi l’ensemble des unités terrestres d’un système d’information unifié dans le cadre d’un contrat d’environ 40 millions d’euros…

Engagée dans une démarche de rationalisation des Systèmes d’Information Opérationnels (SIO), l’objectif de la DGA est d’équiper la majorité des unités terrestres actuelles d’un système d’infirmation unifié, remplaçant un certain nombre de systèmes existants et couvrant les besoins des GTIA (groupements tactiques interarmes) en matière d’échange et de protection d’informations de commandement opérationnel, de visualisation et de compréhension de la situation tactique.

S’appuyant sur sa maîtrise des systèmes critiques, de la sécurité forte, du traitement du signal temps réel et de l’implémentation de solutions complexes en environnement technologique hétérogène, Bull a proposé une approche novatrice en empruntant des méthodes et des technologies au monde civil, et en les durcissant pour répondre au besoin militaire. « La DGA a été convaincue par cette démarche qui permet, dans une enveloppe budgétaire maîtrisée, d’offrir une ergonomie modernisée et une unification de nombreux systèmes existants », souligne le constructeur informatique.

Le recours à des technologies ouvertes devrait permettre de réduire le coût de possession des SIO tactiques, et d’ouvrir des marges d’évolution afin de s’adapter aux besoins futurs.
Aujourd’hui, Bull emploie 9300 personnes dans plus de 50 pays, dont 700 personnes entièrement dédiées à la R&D. En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros.

STMicroelectronics annonce la signature d'un accord en plusieurs volets avec la société américaine Rambus, l'une des principales sociétés de licences de technologie, spécialisée dans les interfaces de puce haut débit, et qui défend bec et ongles sa propriété intellectuelle (Rambus vient également de signer un accord à l’amiable avec SK Hynix). Cet accord avec ST englobe la conception de circuits dans la filière FD-SOI, des technologies de sécurité, de mémoire et interface, et met un terme à toutes les actions en justice en cours …

Cet accord en plusieurs volets permet à Rambus d'accéder à l'environnement de conception basé sur la technologie silicium sur isolant totalement déplétée FD-SOI (Fully Depleted-Silicon-On-Insulator) de ST. Rambus pourra ainsi tirer parti des géométries microélectroniques réduites et de la faible consommation d'énergie qu'offre la filière FD-SOI dans les nœuds de 28nm et inférieurs pour ses futures solutions d'interface mémoire. Une façon pour ST d’ouvrir aux clients de Rambus dans les semiconducteurs cette technologie prometteuse.

Pour sa part, ST a obtenu des termes de licence avec la division de Rambus Cryptography Research (CRI) lui permettant de déployer dans une plus large gamme de produits les techniques de contremesures contre les attaques DPA (Differential Power Analysis, analyse de consommation différentielle) ainsi que les circuits de sécurité CryptoFirewall. Les circuits CryptoFirewall sont des blocs de sécurité matériels complets conçus par CRI pour assurer un haut niveau de protection contre un large éventail d'attaques et tentatives de falsification.

Les attaques DPA utilisent la surveillance des fluctuations de la consommation électrique d'un périphérique visé et appliquent des méthodes statistiques pour extraire des clés cryptographiques et d'autres informations secrètes. Les contremesures DPA sont notamment utilisées pour protéger les clés cryptographiques secrètes qui sécurisent les transactions bancaires, les identités, la télévision à péage, les jeux vidéo, les smartphones, les applications gouvernementales, etc. Les termes de ce nouveau partenariat permettent à ST de renforcer la sécurité de ses circuits intégrés pour décodeurs numériques de pointe et passerelles utilisés dans des services multimédias tels que la télévision à péage.
En mettant un terme à toutes les actions en justice en cours, cet accord porte également sur l'utilisation par ST des innovations de Rambus dans le domaine des liaisons série et de ses interfaces mémoire brevetées.

Ajoutons que Rambus vient également de signer un accord à l’amiable avec le fabricant coréen de mémoires SK Hynix, mettant ainsi un terme aux actions en justice en cours entre les deux entreprises. L’accord stipule pour SK Hynix l’accès à une licence de certains produits Drams moyennant le paiement de 12 M$ par trimestre pendant les cinq prochaines années. Les autres termes de l’accord, comme c’est de coutume, n’ont pas été révélés.

Le Japonais Alps Electric vient d’annoncer un investissement stratégique de 3 millions de dollars dans la jeune pousse américaine Qualtré pour l’aider à développer une nouvelle technologie de capteurs inertiels de type mems et renforcer ainsi la palette de capteurs proposés par le groupe japonais. Fondée en 2008, Qualtré fait appel une technologie d’onde acoustique massive (BAW pour bulk acoustic wave) pour développer des capteurs inertiels de type mems pour les marchés du grand public, de l’automobile et de l’industriel …

Alps et Qualtré ont engagé un développement commun dans les capteurs inertiels depuis 2008, le Japonais apportant sa compétence en matière de packaging. Les gyroscopes et autres accéléromètres développés dans le cadre de ce partenariat viendront compléter la palette de capteurs proposés par Alps Electric pour les marchés de l’automobile, du grand public, de l’industriel et de la santé. En particulier, Alps fournit des capteurs magnétiques de haute précision pour divers produits numériques.

Globalement, Alps Electric propose plus de 40 000 références différentes de composants à environ 2000 entreprises à travers le monde.

A l’approche du salon du Bourget, le sous-traitant français Cofidur EMS annonce la signature d’un accord de partenariat avec la société suisse CES Creative Electronics Systems, experte en traitement vidéo et ordinateurs mono-cartes pour répondre aux marchés aéronautique spatial et défense …

Les deux sociétés complémentaires seront ainsi capables ensemble de développer sur cahier des charges et de qualifier des produits OEM selon la norme DAL DO -178 / DO- 254 / ARP- 45 64 pour des grands donneurs d'ordres européens. Ils confirment ainsi leur volonté d'élargir leur domaine d'intervention en environnement sévère.